Alors que rien ne montre la culpabilité des deux hommes, dont la condamnation pour meurtre a été annulée, leurs accusateurs persistent.
Ils n’auront sans doute pas beaucoup dormi, et les cernes qui se dessinent sous les yeux de Brahim El-Jabri, la raideur qui fige le corps de Kader Azzimani, seront peut-être un peu plus noires, peut-être un peu plus raide. Cela fait dix-sept ans qu’ils attendent ce jour, ce jeudi 3 juillet 2014. Aujourd’hui, si la justice ne tombe pas sur la tête encore une fois, la cour d’assises de Nîmes devrait déclarer Kader Azzimani et Brahim El-Jabri innocents. Dire qu’ils n’ont pas commis le meurtre d’Azouz Jhilal, jeune dealer retrouvé le corps lardé ...Suite