Allez revenons à nos "moutons" hexagonaux: les immigrés, les enfants d'immigrés (tous notoirement des antisémites comme le laisse entendre une certaine presse parisienne), leurs petits-enfants (tous convertis au Djihad et prêts à combattre en Syrie)... leurs ancêtres (tous retournés dans leurs tombes par ce manque criant de reconnaissance de la mère patrie, pour laquelle ils ont parfois versé leur sang ou laissé leur vie).
Alors que serait bien le débat politique en France sans ces incessantes polémiques et éternelles "réformes du droit des étrangers"? Il perdrait vraisemblablement une part de son authenticité, de son "identité" diraient nos réac' du Front!
Bref nous allons, nous revenons, nous repartons, et retrouverons toujours et encore la France plus empêtrée dans ses "polémiques sur ces sujets" nous dit-on "extrêmement sensibles": régularisation administrative, carte de résident, asile...puis en filigrane place et statut des minorités d'origine africaine, maghrébine... dans la république. Parce que dans un certain inconscient collectif ces français voulus de seconde zone (noirs domiens, noirs africains, maghrébins...) malgré leur nationalité française, sont encore majoritairement assimilés aux immigrés et autres étrangers détenteurs de titres de séjour, de cartes de résident, ou reconnus comme exilés ou réfugiés.
Nous tirerons vraisemblablement notre révérence, les uns après les autres, et la France politique elle, en sera encore à débattre sur l'immigration de ces immigrés qui sont et viennent de partout.
"Douce France
Cher pays de mon enfance
Bercée de tendre insouciance
Je t'ai gardée dans mon cœur!
Mon village au clocher aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur"
Paroles de Charles Trenet.
Merci Charles!
23 juillet 2014, Joël Didier Engo
Source : Médiapart