Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.A la veille de ses 19 ans, la nouvelle coqueluche du Barça est très attendue face au Villaréal ce dimanche 31 août. C’est le jour qu’a choisi son père pour faire plusieurs révélations à la presse. Munir est né le 1er septembre 1995 à Madrid. Son père est arrivé en patera de Fnideq en 1984.
Dans un entretien accordé à elmundo.es, le père de Munir, Jaime, né à Fnideq en 1966, indique qu’il est arrivé en patera à Algésiras lorsqu’il avait 18 ans, soit en 1984. Il révèle que son rêve le plus fou, avec son fils, a toujours été que son Munir joue au football. Il explique que malgré plusieurs tentatives d’intéresser les responsables du Real Madrid alors qu’il travaillait dans un grand restaurant madrilène, il s’est résolu à quitter la capitale pour Barcelone et le Barça.
Le New York Times a consacré, sous la plume de son spécialiste Rob Hughues, un article dans lequel il écrit: “Munir est arrivé en équipe titulaire du Barça comme s’il était né pour cela. Il a la coiffure de Neymar, mais c’est un disciple de Messi“.
Le père de Munir, Mohamed de son prénom mais qui se fait appeler Jaime depuis des années, a fait carrière dans la grande cuisine basque. Quelques mois après son arrivée en Espagne, il a travaillé comme marchand ambulant dans la rue et vendeur sur les marchés. Mohamed-Jaime a raconté cette fin de semaine comment il a travaillé à Bilbao puis à Madrid auprès d’un grand chef basque auprès duquel il est resté 14 ans jusqu’à son départ pour Barcelone en 2011.
Dans son article publié ce dimanche, El Mundo titre sur “l’espoir musulman du Barça“ et souligne qu’«un homme qui arrive en patera est plus fort, a plus envie de gagner.»
Munir convoqué contre la Hongrie et l’Autriche
Gagner, Mohamed-Jaime l’a pas mal réussi déjà à 48 ans après son arrivée à Algésiras, sa vie de clandestin, sa régularisation et sa vie de cuisinier très apprécié. Maintenant c’est au tour de Munir.
Après une excellente pré-saison, Munir a brillé lors de son premier match dimanche dernier face au nouveau promu Elche. Il a mis un joli ballon sur la barre et marqué un des trois buts de son équipe, les deux autres étant signés par Messi. Aujourd’hui, Munir gagne 150.000 euros par an et 24.000 euros pour chaque match professionnel. Mais sa clause de départ du Barça est déjà fixée à 35 millions d’euros.
Ce dimanche soir, le Barça joue contre Villaréal et nul doute que durant cette saison 2014-2015, les Marocains vont se jeter sur le football espagnol en raison de la présence de Munir, alors que Barrada, ancien du Getafe joue à l’Olympique de Marseille cette saison.
La question de l’avenir de Munir en équipe marocaine ou espagnole semble en voie d’être réglée avec une orientation plutôt du côté de la rive nord du détroit de Gibraltar: Munir est convoqué dans l’équipe d’Espagne des moins de 21 ans qui prépare deux matches contre la Hongrie et l’Autriche.
Selon l’entraîneur des moins de 21 ans Albert Celades, «Munir fait très bonne impression» rappelant qu’il était sélectionné avec les moins de 19 ans de l’équipe espagnole. Celades a indiqué cette fin de semaine «ne pas savoir si Munir hésite entre le Maroc et l’Espagne, mais pour nous, a-t-il souligné, il n’y a rien de nouveau car il a joué avec nous et nous continuons de compter sur lui».
Munir est largement considéré par les médias espagnols comme «l’une des sensations de ce début de championnat» mais un observateur note : «Le Maroc veut pêcher Munir pour sa principale sélection».
31/8/2014, Jamal Amiar
Source: medias24.com
