Après plus d'un an de débats, le parlement grec vient d'adopter par 58 voix pour, 10 contre et 31 abstentions, une loi visant à lutter contre le crime raciste et le négationnisme.
Ce nouvel arsenal juridique prévoit des peines de trois ans de prison, au lieu de deux précédemment, et des amendes pouvant aller jusqu'à 20.000 euros pour les faits d'"incitation à la discrimination, à la haine ou à la violence" pour des questions de race, de religion, de handicap ou d'orientation sexuelle.
Une peine équivalente punit désormais "la négation (...) orale, via la presse, internet ou par n'importe quel moyen, des crimes contre l'humanité, crimes de guerre, génocides, Holocauste ou crimes nazis.
La Grèce figurait sur la liste de 13 pays de l'Union européenne (Belgique, République tchèque, Danemark, Allemagne, Estonie, Irlande, Hongrie, Pays-Bas, Autriche, Finlande, Suède et Royaume-Uni), publiée en janvier par la Commission, qui n'avaient pas de dispositions pénales incriminant ces actes.
24 sept. 2014
Source : MAP