Les travaux du premier atelier sur "Les opérations conjointes internationales de lutte contre le trafic des êtres humains: mise en oeuvre, développement et évolution" se sont ouverts mardi à Algésiras, dans le sud de l'Espagne.
Participent à cette rencontre de trois jours, initiée par l'Institut universitaire de recherches en sécurité interne et la Garde civile espagnole, des représentants de la Garde civile, de la Croix-Rouge, du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR) et des professeurs de droit.
Les interventions portent, entre autres, sur le droit et la législation maritimes, les phénomènes qui favorisent le trafic des êtres humains et la migration et les opérations conjointes comme moyen de lutte contre la délinquance transfrontalière et le trafic illicite des personnes.
Les participants se pencheront aussi sur les moyens susceptibles d'éviter éventuellement des pertes humaines et sur l'exploitation des personnes après leur traversée des frontières extérieures, outre le traitement réservé à ce phénomène par les médias.
Au programme figure notamment un colloque sur "La nouvelle technologie appliquée à la gestion des frontières extérieures".
Ce premier atelier a pour objectif de mettre en relief la dimension internationale du phénomène de trafic des êtres humains et la nécessité d'une gestion intégrée impliquant toutes les autorités publiques concernées par ce problème, selon les organisateurs.
Il vise également à engager une réflexion sur la situation actuelle dans les frontières extérieures de l'UE et la contribution de la Garde civile aux actions conjointes internationales initiées dans le cadre du réseau européen "EUROSUR", selon la même source.
24 sept. 2014
Source : MAP