jeudi 4 juillet 2024 16:16

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Canada : vers l’option des travailleurs étrangers temporaires

Le ministre de l'Emploi et du Développement social, Jason Kenney, a défendu la réforme du programme d'embauche de travailleurs étrangers temporaires devant près de 200 entrepreneurs à l'Île-du-Prince-Édouard.

Le ministre Kenney était à une réunion de la Chambre de commerce du Canada, à Charlottetown, dimanche matin, où il a prononcé un discours.

Des entrepreneurs en ont profité pour exprimer leurs inquiétudes quant à la réforme. Après le discours du ministre, presque toutes les questions qui lui ont été adressées portaient sur cette réforme qui va réduire le nombre de travailleurs étrangers qui pourront être embauchés par une entreprise au Canada.

Des entrepreneurs des quatre coins du pays ont souligné que la réforme va faire très mal à leur entreprise. Les contrats des travailleurs étrangers arrivent à échéance, et les employeurs estiment qu'il n'y a pas assez de travailleurs canadiens pour les remplacer.

D'ailleurs, l'Association des usines de transformation de homards du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse demandait il y a deux semaines un moratoire sur cette réforme.

Malgré toutes les questions et les critiques, le ministre Kenny garde le cap. Il n'est pas question, selon lui, de modifier la réforme.

Jason Kenney souligne qu'il y a eu des abus du programme. Il rappelle que le programme sert à dépanner les entreprises, et qu'il ne doit pas devenir un modèle d'affaire.

« Il n'y aura pas de changement. Il faut que les Canadiens soient d'abord dans le marché du travail pour les emplois disponibles, et il faut que le programme des travailleurs temporaires étrangers soit un dernier [recours], pas un premier. Ça ne doit pas être un modèle de business. »— Jason Kenney, ministre de l'Emploi et du Développement social

Le ministre conseille aux entreprises de s'adapter au marché en augmentant leur offre de salaire, en modifiant les heures de travail ou en automatisant certaines tâches.

 

Selon Jason Kenny, il est illogique d'avoir recours à des personnes venant de l'étranger pour travailler dans des régions du Canada où le taux de chômage est élevé.

 

28 septembre 2014 

 

Source : radio-canada

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