La plus grande mosquée de la région Brabant du nord (sud des Pays-Bas) a été inaugurée officiellement, vendredi, dans la ville de Roosendaal en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc à La Haye, Abdelouahab Bellouki, et du maire de la ville de Roosandaal, Jacques Niederer.
La nouvelle mosquée, d'une superficie de 2.200 m2, comprend une salle de prière pouvant accueillir plusieurs centaines de fidèles, outres d'autres dépendances.
La mosquée appelée "Centre marocain islamique de Roosendaal", qui sera ouvert à l'ensemble des Musulmans de la région, est dotée d'un magnifique minaret haut de 22 mètres, inspiré, selon l'architecte indonésien chargé du projet, de celui de la Koutoubia de Marrakech.
Les travaux de construction de ce lieu de culte, conçu selon l'architecture marocaine ancestrale, ont duré plus de trois ans et ont nécessité trois millions d'euros collectés des dons des fidèles, selon les initiateurs de ce projet.
Le logo de la grande mosquée de Roosendaal est caractérisé par une combinaison du vert, la couleur de l'Islam et celles du drapeau néerlandais (bleu, blanc et rouge), une invitation "au vivre ensemble dans un monde divisé par les conflits".
"En cette conjoncture marquée par la polarisation et l'extrémisme, nous cherchons à créer des liens avec le reste de la société", a souligné Mohamed Ameziane, président de la grande mosquée de Brabant Nord dans un communiqué publié pour la circonstance.
"La mosquée sera tournée vers l'extérieur", a-t-il indiqué.
Samedi et dimanche seront des journées portes ouvertes pour permettre aux habitants de la ville de venir visiter ce nouvel édifice, d'une beauté architecturale remarquable aussi bien de l'intérieur que de l'extérieur.
"Il n'existe pas de clôtures autour de la mosquée. Tout le monde peut venir voir, même en dehors des journées portes ouvertes", a précisé M. Ameziane, ajoutant que "nous ne vivons pas sur une île, mais bien avec les citoyens de cette ville".
La construction de cette moquée n'était pas sans difficultés, au vu des contestations de certains catégories de la communauté limitrophe, qui ne voyait pas de bon œil le nouvel édifice. Plusieurs actes provocateurs et malveillants ont été enregistrés, retardant ainsi l'achèvement des travaux.
Il avait fallu que le Conseil d'Etat intervienne, en 2010, pour autoriser une reprise des travaux suspendus
24 oct. 2014
Source : MAP