jeudi 4 juillet 2024 14:22

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Huit passeurs égyptiens arrêtés en Sicile à l'arrivée d'un bateau

Huit passeurs égyptiens ont été arrêtés lundi dans un port de Sicile lors de l'arrivée d'un bateau qui transportait 321 immigrants clandestins, en grande partie syriens, ont rapporté mardi les médias italiens.

L'embarcation avait été interceptée par les vedettes des garde-côtes italiens, avant de jeter l'ancre dans le port de Pozzallo. Le parquet sicilien de Raguse a émis l'ordre d'arrêter les huit hommes, les poursuivant pour association criminelle et encouragement à l'immigration clandestine.

A bord du bateau, se trouvaient de nombreuses familles syriennes, et aussi beaucoup de mineurs parmi les cinquante Egyptiens à bord. Ces derniers seront rapatriés dans leur pays, tandis que la majorité des autres seront transférés dans des centres d'accueil au nord de l'Italie.

L'Italie avait confirmé la semaine dernière la fin de l'opération Mare Nostrum, qui a permis de sauver des dizaines de milliers de migrants en Méditerranée.

Une nouvelle opération, européenne cette fois et baptisée Triton, prend partiellement le relais. Pendant deux mois, Mare Nostrum accompagnera Triton.

En un peu plus d'un an, quelque 150.000 migrants, en provenance de Syrie, d'Erythrée ou d'autres pays d'Afrique ont été secourus grâce aux patrouilles de la Marine militaire italienne.

Triton sera géré par Frontex, l'organisme européen chargé de la surveillance des frontières extérieures de l'Union européenne, et sera limitée à la surveillance de la frontière extérieure de l'UE en Méditerranée.
Les navires de la marine italienne engagés dans Mare Nostrum allaient au plus près des côtes libyennes d'où partent les embarcations de migrants.

Le Haut-commissariat pour les réfugiés des Nations unies (UNHCR) s'est dit "préoccupé" par la fin de Mare Nostrum.

Trois associations, dont la section italienne d'Amnesty International et Médecins sans frontières, ont estimé que "les opérations de recherche et de secours limitées aux eaux sous juridiction italienne mettront en danger des milliers de vies si les zones en haute mer ne sont pas patrouillées".

4 nov 2014

Source : AFP

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