Que s'est-il passé depuis ? Le héros du film n'a jamais quitté Dakar.

Aujourd'hui, le vieux cow-boy se demande où est passée Anta, son amour de jeunesse, partie pour Paris en 1972. Ce documentaire sera suivi du court-métrage «Aïssa», qui fut le seul film français en lice pour la Palme d'or des films courts au dernier Festival de Cannes.

Tourné dans les murs de l'hôpital de Lavaur par Clément Tréhin-Lalanne, «Aïssa» évoque les tests de puberté réalisés aujourd'hui en France sur des jeunes menacées d'expulsion afin de déterminer si elles sont majeures, et donc expulsables, ou non.

Un débat sur la situation des migrants mineurs en France suivra ces projections. Il sera animé par Manuel Garcia du réseau Education sans Frontières (RESF) qui lutte contre l'éloignement d'enfants étrangers scolarisés en France, causé par l'expulsion de leurs parents en situation irrégulière, et du Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples (MRAP).

«Depuis 2009, «Kana Dougou Bla», dont le nom en Bambara signifie, «ne pas quitter le village», s'applique à mettre en œuvre au Mali, dans la région de Siby, un centre de ressources et de formation qui permettra à des jeunes de ne pas être aimantés par désir de partir mais, au contraire, de trouver chez eux travail et raisons de vivre», expliquent les animateurs de l'association. Cette animation est proposée dans le cadre des «Traversées africaines». Dès 9 h 30, un petit déjeuner offert par l'association permettra de discuter sur son activité au Mali et de découvrir de l'artisanat local.

19/11/2014

Source : .ladepeche.fr