Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.Près de 350.000 personnes dans le monde ont entrepris de dangereux périples depuis le début de l'année, a indiqué le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) qui souligne la priorité de sauver les vies.
"L'Europe, confrontée à des conflits au sud, à l'est Ukraine et au sud-est connait actuellement le plus grand nombre d'arrivées par la mer", souligne le HCR dans un communiqué.
Bien que toutes les personnes ne nécessitent pas l'asile, plus de 207.000 d'entre elles ont traversé la Méditerranée depuis début janvier, soit presque trois fois plus que le pic de 70.000 en 2011 lorsque la guerre civile libyenne battait son plein.
"Pour la première fois, en 2014, les personnes originaires de pays producteurs de réfugiés (principalement la Syrie et l'Erythrée) sont devenues une composante essentielle de ce flux tragique, à hauteur de 50 pc du total", précise l'agence de l'ONU.
A l'occasion d'un récent débat à Genève sur "la protection en mer", le Haut-commissaire pour les réfugiés, Antonio Guterres, a déploré que certains gouvernements "se focalisent davantage sur le maintien des étrangers hors de leurs frontières que sur le respect du droit d'asile".
"C'est une erreur, et précisément la mauvaise réaction à avoir dans une période où un nombre record de personnes fuient la guerre", a affirmé M. Guterres, soulignant que "les politiques doivent être conçues de manière à ne pas conduire à ce que les vies humaines deviennent des dommages collatéraux".
La nature clandestine de ces traversées en mer rend difficiles les comparaisons fiables avec les années précédentes, mais l'année 2014 devrait enregistrer un niveau record, relève le HCR.
n plus de la Méditerranée, trois autres itinéraires maritimes sont actuellement utilisés par les migrants et par les personnes fuyant les conflits ou la persécution, à savoir le golfe d'Aden, l'Asie du sud-est et les Caraïbes.
A l'échelle mondiale, le HCR dit avoir été informé de 4.272 décès cette année, parmi lesquels quelque 3.419 ont eu lieu en Méditerranée, l'itinéraire le plus meurtrier de tous. En Asie du sud-est, on estime à 540 le nombre de personnes décédées en tentant de traverser le golfe de Bengale.
En Mer rouge et dans le golfe d'Aden, au moins 242 personnes ont perdu la vie jusqu'au 8 décembre, tandis que dans les Caraïbes le nombre de morts ou de disparitions signalées s'élevait à 71 en début du mois.
23 déc. 2014
Source : MAP
