La commission de l'Intérieur a examiné, ce mercredi, trois propositions de loi portant sur la représentation des MRE. Les partis s'acheminent vers un accord et un texte de loi unifié.
Les propositions de loi, déposées par les groupes parlementaires de l'Istiqlal, de l'USFP et du PJD, divergent sur les détails, mais pas dans le fond: les MRE doivent être représentés au parlement. "Il est anormal que 5 millions de MRE, qui participent au développement économique du royaume, soient éloignés du parlement", a déclaré à Médias24 Noureddine Mediane, chef du groupe parlementaire de l'Istiqlal.
"Le parlement met en place des plans et des programmes les concernant, ils doivent donc s'y impliquer et contribuer à leur élaboration", poursuit-il.
Les trois propositions de loi visent à "insuffler une nouvelle dynamique à la chambre des Représentants", toujours selon M. Mediane.
La proposition de loi de l'USFP propose de créer des circonscriptions électorales à l'étranger et à annuler le vote par procuration, en vigueur jusqu'ici. Elle propose, également, de consacrer 30 sièges aux MRE, tandis que l'Istiqlal souhaite leur accorder 60 sièges, dont 70% aux Marocains résidant en Europe, 15% pour ceux résidant dans des pays africains, 10% pour ceux d'Amérique et 5% pour les marocains résidant en Asie.
Au vu de différences minimes entre les propositions de loi, et le consensus des partis de majorité et d'opposition sur la nécessité de représenter les MRE, les partis s'acheminent vers la création une commission qui se chargera de discuter les dispositions des différentes propositions de loi pour élaborer un texte unifié, selon une source parlementaire.
14/1/2°15, R.Z
Source : medias24.com