Si le multilinguisme s’est révélé être un facteur de fractures dans bon nombres de sociétés, au Maroc, il est plutôt un facteur de soudure. Les langues en usage, (arabe, darija, amazighe, hébreu, espagnol, français), sont les miroirs d’une identité plurielle sans cesse en devenir ; ceci n’exclut pas des fois les tentations de repli, mais faute de cohérence, ces velléités aboutissent rarement.
Avec entres autres :
Abdelfattah Kilito, universitaire et écrivain, auteur entres essais de Je parle toutes les langues, mais en arabe (Sindbad-Actes Sud, 2013) ;
Ruth Grosrichard, agrégée d’arabe et professeur à Sciences Po Paris ;
Ahmed Boukous, linguiste, sociologue et président de l’Institut Royal de la culture amazighe ;
Moha Ennaji, président, co-fondateur de l’Institut international des langues et cultures (INLAC).
Le Jeudi 29 janvier, à 18h30, à l’Auditorium Rafik Hariri, niveau -2. L’Institut du Monde Arabe à Paris.
Source : imarabe.org