Pour pouvoir continuer à toucher leur retraite, un million de Français de l'étranger ou étrangers ayant travaillé en France sont sommés de fournir à l'administration un "certificat d'existence", explique Le Parisien-Aujourd'hui en France dans son édition du mercredi 13 janvier. La CNAV a toutefois précisé au Monde.fr que ce certificat n'avait rien de nouveau et ne relevait pas de mesures de contrôle plus strictes.
Afin de lutter contre les fraudes à la retraite qui consistent à "oublier" de signaler le décès d'un proche, de façon à toucher sa retraite après sa mort, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) envoie au million de personnes concernées une attestation à faire remplir auprès des autorités locales. Jusqu'à réception de la réponse prouvant l'existence des retraités concernés, le versement des pensions est suspendu.
L'attestation, que Le Parisien s'est procurée, consiste en une constatation de visu par un fonctionnaire en poste dans le pays concerné précisant que la personne "est vivante pour s'être présentée devant nous aujourd'hui" et doit être remplie une à quatre fois par an selon le pays de résidence. "Il s'agit d'une question d'équité entre les Français expatriés et ceux habitant dans l'Hexagone. Ces derniers sont régulièrement contrôlés, et nous devons avoir le même degré d'exigence avec les Français qui résident à l'étranger", justifie Brigitte Langlois-Meurin, responsable du département de prévention et de lutte contre la fraude à la Caisse nationale d'assurance vieillesse, dans Le Parisien.
Source : Le Monde