jeudi 4 juillet 2024 06:16

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Pas significatif

La persécution est le lot quotidien de centaines de milliers d'étrangers que l'Europe se prétend incapable d'accueillir alors même qu'ils y vivent depuis des années. Hors les noyades en masse, rien ne semble accrocher l'intérêt. Des viols en échange d'eau potable, peut-être ?

Surnommées “les esclaves de Raguse”, les ouvrières agricoles roumaines ne sont pas seulement exploitées, isolées, violées, elles sont aussi victimes du chantage de leurs patrons. Une violence économique et sexuelle occultée par l’omerta, l’impossibilité de choisir, l’isolement, les préjugés. C’est l’histoire de femmes réduites en esclavage, à la merci des caprices de leurs patrons, qui se servent de leurs enfants et du contrôle de l’eau potable pour leur soutirer des rapports sexuels, pour eux ou pour les amis. Voir une chronique de L'altro diritto, Centre de documentation sur la prison, la déviance et la marginalité,

Sortie au grand jour à l'automne dernier, l'affaire avait fait l'objet de plusieurs articles de l’hebdomadaire L'Espresso (ici), dont un traduit en français et publié dans Courrier international, et Il Corriere di Ragusa.

Il y a eu un regain d'intérêt sur la question ces jours-ci, vu que les conclusions des enquêtes diligentées viennent de paraître - comme quoi il s'agirait d'un phénomène non significatif, vu le peu de plaintes déposées... Schiave romene nei campi in Sicilia, per il governo è un fenomeno 'non significativo'.

Pourtant les témoignages sont nombreux et accablants. Même si vous ne comprenez pas tout, ouvrez les liens et regardez.

20 AVRIL 2015 

Source : mediapart.fr

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