Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.La mobilisation sécuritaire au Maroc et en Mauritanie, l’insécurité au nord Mali et l’Outlaw-Land en Libye, détourneraient de plus en plus, les migrants clandestins subsahariens du Maroc.
Le Maroc ne serait plus, pour les migrants clandestins subsahariens, la route la plus prisée vers l’Europe, malgré l’existence sur son territoire, des deux enclaves occupées, Sebta (Ceuta) et Melillia (Melilla).
Ainsi a affirmé la radio publique française, Radio France Internationale – RFI, citant un reportage de l’agence britannique, Reuters.
Selon ces deux sources, une somme de facteurs, a fait que la route empruntant le territoire libyen vers les côtes méditerranéennes et au-delà vers les îles italiennes, a remplacé le Maroc, comme route vers l’Espagne, pour nombreux clandestins.
Ce changement qui signifie beaucoup sécuritairement pour le royaume, serait selon les deux médias britanniques et français, dû aux mobilisations sécuritaires anti-immigration clandestine, au Maroc mais également en Mauritanie, notamment à Nouadhibou, qui est un lieu de choix, de passage des migrants.
S’ajoute à ce premier facteur, l’insécurité au Nord Mali qui, selon les mêmes sources, dissuadent énormément les migrants africains de prendre la direction du Maroc, pour lequel, le Mali compte parmi les passages obligés.
Le troisième facteur qui aurait diminué le flux de clandestins vers le Maroc, serait la Libye, laquelle, sous un régime de chaos, où il n’y a plus d’autorité ni d’institution sécuritaire, est devenue une Outlaw-Land où les mafias de trafiquants d’êtres humains, collusionnées avec les groupes extrémistes, y opèrent librement et impunément. Les drames de ces derniers jours, au large des côtes italiennes, en attestent de ce changement de route, des flux migratoires clandestins.
23 Avril 2015, Larbi Amine
Source : lemag.ma
