"Le Statut juridique de l'Islam en Europe", actes du colloque international tenu à Fès les 14 et 15 mars dernier, vient d'être publié à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME) et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, en partenariat avec les maisons d'éditions "La Croisée des Chemins", "Le Fennec" et "Marsam".
Cette publication (348 pages) est le fruit des réflexions livrées par des chercheurs, des responsables politiques et des experts qui s'intéressent à l'immigration et au culte musulman en Europe, ainsi que des acteurs culturels et cultuels réunis lors de ce colloque organisé par le CCME.
Les articles publiés évoquent les thématiques liées au statut juridique de l'Islam dans différents pays européens, la place de ce culte dans les politiques publiques et les principales expériences et type d'organisation des communautés musulmanes dans ces pays.
L'ouvrage a été également au centre d'une table ronde, vendredi au 16ème Salon international de l'Edition et du Livre, qui se poursuit jusqu'au 21 février.
Une rencontre avec Jean Daniel, écrivain et éditorialiste français a été organisée, vendredi à Casablanca, à l'occasion du 16ème SIEL qui célèbre cette année les marocains du monde.
Cette rencontre a été marquée par la projection d'un film documentaire (52 min) réalisé par le fondateur du Nouvel Observateur sur Albert Camus, journaliste, écrivain, philosophe et dramaturge, prix Nobel de littérature en 1957.
Le Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME) et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, en partenariat avec les maisons d'éditions "La Croisée des Chemins", "Le Fennec", et "Marsam" viennent de publier la traduction (du français à l'arabe) du roman de Kébir Mustapha Ammi "Les Vertus Immorales" (Gallimard, 2009).
Le roman raconte les aventures d'un Marocain du XVIe siècle, nourri de la lecture des écrits de Marco Polo, qui part à la découverte du Nouveau Monde trente-cinq ans après Christophe Colomb.
Moumen sera confronté à des expériences avec les Espagnols, les Anglais et les indigènes.
Né en 1952 à Taza, Mustapha Ammi qui enseigne à Paris est l'auteur de nombreux romans, essais et pièces de théâtres notamment "Apulée, mon éditrice et moi" (L'Aube, 2006), "Le Ciel sans détour" (Gallimard, 2007) et "Alger, la blanche" (théâtre, 2003).
Une lecture du dernier recueil de Poèmes "Je hais l'amour" de Taha Adnan a été organisée, samedi à Casablanca, à l'occasion du 16ème Salon international de l'Edition et Livre (SIEL).
"Je hais l'amour" (traduit en français, 135 pages) est à la fois, une carte d'identité poétique et la biographie d'un émigré moderne. Un recueil écrit dans un esprit rebelle: un mouvement contre la poésie classique, contre l'amour et contre un monde de plus en plus "macdonalisé", lit-on sur la couverture de ce recueil.
Ce recueil de neuf poèmes témoigne du changement vécu par l'auteur en terre d'émigration pendant une décennie (1997-2007): dépaysement, nostalgie, amour à l'ère du net, sans pour autant sombrer dans les lamentations.
Né en 1970, Taha Adnan a grandi à Marrakech et réside depuis 1996 à Bruxelles. Il a publié plusieurs recueils de poésie en arabe et en français dont Transparence (L'Arbre à Paroles, 2006).
La traduction française de ce recueil a été réalisée à l'initiative du Conseil de la communauté marocaine de l'étranger (CCME) et le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, en co-édition avec les maisons d'éditions "La Croisée des Chemins", "Le Fennec", et "Marsam". L'ouvrage sera traduit en espagnol à l'occasion du Salon du livre du Costa Rica en avril prochain.
Source : MAP