Jean Daniel, l'éditorialiste de l'hebdomadaire français +Le Nouvel Observateur+ revient, jeudi, sur sa participation au Salon international de l'édition et du livre (Siel) de Casablanca, mettant l'accent sur le succès de sa 16è édition (11-21 février).
"Chaque jour, il s'y est passé quelque chose de surprenant, d'imprévu et de pittoresque, à commencer par la présence, à certaines heures, d'une masse innombrable d'enfants, qui s'apparentait à une invasion de sauterelles", affirme-t-il dans son dernier éditorial sous le titre "Le français, patrie arabe?".
Jean Daniel note également que "les grands éditeurs français avaient pris soin d'assurer une présence prestigieuse et de promouvoir opportunément le succès des livres de poche".
"Le niveau des différents colloques était souvent ambitieux (...) mais quelle culture!", se félicite l'éditorialiste qui fait état également de sa participation une semaine auparavant au salon Le Maghreb des Livres à Paris, où l'Algérie était l'invité d'honneur.
Evoquant les deux salons ainsi qu'une exposition de calligraphies arabes, qui se tient à l'Institut du Monde Arabe, à Paris, l'auteur avoue avoir tiré de ces événements "un soulagement et un enrichissement".
"Dans les deux salons, au moment des débats sur l'identité nationale et sur l'immigration, j'ai découvert combien la France, par sa littérature, était entrée dans les mœurs, les échanges, les références d'un certain monde arabe. Surtout au Maghreb, mais pas seulement", conclut-il.
Source : MAP