Mieux vaut tard que jamais, a-t-on l’habitude de dire. Le Maroc a décidé de faire appel aux compétences de sa diaspora afin qu’elles participent aux concertations nationales sur le projet de la Charte nationale de l'environnement et du développement durable (CNEDD). Une rencontre sur la contribution des MRE à ce projet a eu lieu le vendredi 12 mars à Rabat.
"Lorsque nous avons lancé notre appel, plus de 120 Marocains du monde compétents sur les questions d’environnement et de développement durable ont été identifiés" déclarait le ministre chargé des Marocains du monde, Mohamed Ameur, lors de la clôture de la rencontre. Pour cette première étape d’une approche collective, plus de la moitié ont fait le déplacement à Rabat, mais tous ont souhaité être associés aux échanges avec les acteurs nationaux.
S’agissant de leur apport, le Maroc pourrait tirer profit de l’expertise des participants installés à l’étranger. Beaucoup d’entre eux, à l’image de Samid Aziz, expert hydrogéologue, qui a plus de 20 ans d’expérience ou encore Abdelghani Rabhi, cadre territorial avec plus de 10 ans d’expérience, pourront apporter leur savoir-faire au projet de CNEDD.
Leurs propositions et contribuions ne resteront pas lettres mortes. Les organisateurs entendent les rassembler et en faire un rapport qui sera remis au Département de l’Environnement.
Toutefois, le projet de Charte ne pourra réussir sans l’implication totale des compétences locales. Ceci devrait d’ailleurs faciliter la régionalisation avancée, autre grand chantier en cours d’élaboration au Maroc.
Source : Yabiladi