"J'assure nos concitoyens musulmans de Corse de la solidarité et de la protection de la République", a souligné le chef de l'Etat français dans un communiqué rendu public par l’Elysée. Il a par ailleurs indiqué qu’une enquête a été immédiatement ouverte par la justice, faisant savoir qu’elle doit permettre de déterminer dans les meilleurs délais les causes du sinistre. "Si son origine criminelle est confirmée, ses auteurs devront être rapidement identifiés et condamnés", a insisté le président Hollande.

Cette salle de prière, l'une des deux plus grandes d'Ajaccio, avait déjà fait l'objet d'actes de vandalisme et de racisme. Des têtes de sanglier avaient été retrouvées à deux reprises devant sa porte.

Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a souligné la détermination du gouvernement à assurer la protection de tous les lieux de culte et à garantir la liberté de culte partout sur le territoire, suite à l’incendie qui a ravagé, samedi matin, une salle de prière musulmane à Ajaccio.

Dans un communiqué rendu public par le ministère de l’Intérieur, M. Cazeneuve a indiqué que "si l'origine criminelle est confirmée elle donnera lieu à la recherche active des auteurs, qui devront répondre de cet acte inacceptable devant la Justice", exprimant sa solidarité aux musulmans de Corse.

"L'hypothèse accidentelle est loin d'être privilégiée", a indiqué le procureur de la République à Ajaccio Eric Boulard dans une déclaration à la presse.

Une enquête a été ouverte pour dégradation par incendie et a été confiée à la police judiciaire et aux enquêteurs de la sécurité publique.

Cette salle de prière, l'une des deux plus grandes d'Ajaccio, avait déjà fait l'objet d'actes de vandalisme et de racisme. Des têtes de sanglier avaient été retrouvées à deux reprises devant sa porte.

30 avr 2016

Source : MAP