Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.Fidèle à son rendez-vous, le forum des droits de l’Homme du Festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira revient pour la cinquième année consécutive afin de créer un riche débat autour des diasporas africaines, leurs racines, mobilités et ancrages. Les 13 et 14 mai seront ainsi l’occasion pour d’éminents penseurs, chercheurs et universitaires, des hommes et des femmes cultivés du Maroc et d’ailleurs de se pencher sur les apports diasporiques à l’Afrique et de réfléchir à ces nouvelles réalités de mise en mouvement de la diaspora.
Organisé en partenariat avec le Conseil national des droits de l’Homme, ce forum sera développé en quatre principaux axes de travail, répartis sur deux matinées. Le 13 mai, on organisera ainsi une table ronde sur le cosmopolitisme africain. Ce débat sera animé par Mehdi Alioua (Maroc), docteur en sociologie et professeur associé à l'Université internationale de Rabat, Fouad Laroui (Maroc), écrivain et professeur à l’Université d’Amsterdam, Abdourahmane Seck (Sénégal), docteur en anthropologie et professeur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, et Ousmane Khouma (Sénégal), professeur en droit à l'Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar et directeur des études de l'Institut des droits de l'Homme et de la paix. Les participants feront une analyse pluridisciplinaire des nouvelles formes de circulation des Africains du monde.
Une autre table ronde autour des diasporas et des marchés de savoirs globaux sera animée par Jean-Baptiste Meyer, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (France), Karim Rouissi (Maroc), membre du bureau national du mouvement «Anfass démocratique» et d'autres chercheurs internationaux. Le 14 mai, les sujets de discussion porteront sur l’apport du leadership féminin en diaspora et les circulations artistiques et culturelles des Africains.
Source : Le Matin
