mercredi 3 juillet 2024 14:17

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Crise migratoire : fin de la brouille entre Athènes et Vienne

Athènes et Vienne ont signifié mercredi la fin de la brouille qui les avait opposés cet hiver sur la gestion de la crise migratoire en annonçant le retour de l'ambassadrice grecque en Autriche qui accompagnait un déplacement du ministre des Affaires étrangère Nikos Kotzias à Vienne.

"Notre ambassadrice est de retour (...) elle m'a accompagnée à Vienne", s'est réjoui M. Kotzias lors d'une conférence de presse aux côtés de son homologue autrichien Sebastian Kurz.

L'Autriche et la Grèce avaient connu un épisode de fortes tensions cet hiver lorsque Vienne avait multiplié les initiatives ayant abouti à la fermeture des frontières aux migrants le long du corridor des Balkans de l'ouest.

Plus de 45.000 réfugiés et migrants sont depuis lors bloqués en Grèce.

Depuis l'accord européen de renvoi des migrants en Turquie, entré en vigueur fin mars, le flux des arrivées sur les îles grecques a "nettement diminué", ont constaté les ministres soulignant que leurs deux pays y avaient "un intérêt commun".

Sebastian Kurz a justifié le durcissement de la politique migratoire autrichienne depuis le début de l'année par le fait que l'UE "s'était mise en mouvement trop lentement" pour stopper les départs de migrants depuis la Turquie.

Le ministre autrichien a également fait preuve d'une certaine compréhension pour les Etats membres, notamment en Europe de l'est, qui renâclent à accueillir des réfugiés comme prévu dans le mécanisme européen de répartition au sein de l'UE.

"Quelques Etats isolés au sein de l'UE ont cru pouvoir forcer tous les autres membres à participer à cette répartition alors qu'il y avait des approches très différentes" de la question migratoire parmi les 28, a observé le ministre, estimant que "chaque Etat a voix au chapitre".

Après Vienne, le ministre grec doit se rendre en Slovaquie voisine, l'un des Etats membres de l'UE qui a signifié son opposition à l'accueil des réfugiés arrivant en Grèce ou en Italie.

Rabat, 11/05/2016

Source : AFP

Google+ Google+