Cette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.Le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders a souligné, mardi, que ‘’seule une approche globale peut répondre au défi global’’ que constitue la migration.
Ouvrant à Bruxelles la conférence sur la ‘’Migration au 21e siècle : réflexions et perspectives 2050’’, le chef de la diplomatie belge a indiqué qu’une politique d’asile et de migration doit reposer sur le binôme de la responsabilité et de la solidarité.
Il a souligné que les Etats doivent pouvoir garantir un ‘’traitement humain et une prise en charge des migrants dans la dignité’’ et faire aussi preuve de solidarité, ajoutant qu’on ne peut raisonnablement faire reposer toute la charge sur les Etats se situant en première ligne.
Pour faire face aux défis migratoires, il convient de songer aux priorités à court terme comme au long terme, a expliqué M. Reynders, faisant remarquer que ‘’la politique du repli sur soi ou la construction de murs n’ont jamais constitué des réponses crédibles en la matière’’.
Pour le court terme, il faut traiter la crise humanitaire actuelle ''en conformité avec le droit international et nos valeurs européennes'' et s’attaquer à ceux qui s’enrichissent sur la misère et le désespoir de millions d’êtres humains et mettre tout en œuvre pour lutter contre les passeurs et les trafiquants, a préconisé le ministre.
Pour le moyen et le long termes, il ne saurait y avoir de solution durable sans s’attaquer aux causes profondes du phénomène migratoire, a poursuivi le responsable belge, ajoutant que l’Union Européenne ‘’met déjà en œuvre des moyens considérables pour améliorer la situation dans les pays les plus pauvres du globe au travers de sa politique d’aide au développement’’.
En outre, des solutions politiques doivent être trouvées afin que les populations en fuite puissent vivre en paix, a-t-il insisté, précisant qu’une ‘’réponse durable au problème migratoire passera inévitablement par une stabilisation des régions en conflit’’.
Il a indiqué que qu’en 2015, selon les dernières statistiques, le nombre de migrants internationaux a atteint 244 millions soit une augmentation de près de 40% par rapport à 2000 et qu’environ la moitié de ces migrants sont des femmes et un tiers d’entre eux sont âgés entre 15 et 34 ans.
17/05/2016
Source : MAP
