En Autriche, le quotidien "Der Standard" indique que le nombre des naturalisations durant le premier semestre de l'année 2016 se chiffre à 4.285, soit une augmentation de 7,7 pc par rapport à la même période de 2015, citant les chiffres de l'office fédéral de la statistique (Statistik Austria).
Le journal relève que plus d'un tiers des personnes naturalisées sont nées en Autriche (1.534) et plus de la moitié sont des femmes, ajoutant que le plus grand nombre des naturalisations (+ 45 pc) a été enregistré en Haute-Autriche (Nord), suivie par le Vorarlberg (Ouest) avec 27,7 pc, la Styrie (Sud) avec 20,7 pc, le Tyrol (Ouest) avec 8,9 pc et ensuite la capitale autrichienne, Vienne (7,2 pc).
En revanche, le journal observe une faible proportion de naturalisations en Carinthie (Sud), au Burgenland (Est) et en Basse-Autriche (Nord-est), notant que les bosniaques représentent environ 40 pc, suivis par les turcs (14,6 pc).
En Grèce, le quotidien "I Kathimerini" fait savoir que les autorités grecques envisagent de construire un nouveau centre d'accueil des réfugiés à Thiva dans le centre du pays pouvant héberger 1.000 personnes et ce, en guise d'alternative après le refus des autorités locales de Crète d'un projet de construction d'un nouveau centre d'accueil sur l'île.
Le journal indique que les réfugiés hébergés actuellement dans les locaux de l'ancien aéroport d'Athènes Elliniko seront transférés dans ce centre, ajoutant que si les autorités locales de Crète persistent dans leur refus, le gouvernement cherchera, à cet effet, d'autres sites sur d'autres îles et ce, en vue de remédier à la problématique du surpeuplement.
Le journal note que les autorités de toutes les îles grecques s'opposent à la construction de centres d'accueil des réfugiés en raison de leur impact négatif sur l'affluence des touristes.
Pour sa part, le quotidien "Ethnos" fait état de l'arrivée de 1.950 réfugiés sur les îles grecques en provenance de Turquie et ce, depuis le 1er juillet, relevant que trois migrants sur quatre ne remplissent pas les critères en matière de droit d'asile, puisqu'étant des migrants économiques.
Le journal souligne que les autorités grecques sont confrontées à la difficulté d'identifier les migrants qui se débarrassent de leurs documents d'identité pour se présenter comme des réfugiés fuyant la guerre et la persécution, indiquant que sur le total des migrants arrivées en Grèce depuis le 1er juillet dernier, seuls 500 syriens pourront demander l'asile alors que les autres sont tous des migrants économiques.
18 août 2016
Source : MAP