Un total de 918 candidats à l'immigration clandestine, dont des femmes et des enfants, ont été arrêtés lors des opérations au large des côtes ouest du pays de la mer Egée et de la Méditerranée.

Les arrivées de migrants illégaux, fuyant les conflits dans leur pays et attirés par l'espoir d'une vie meilleure en Europe, avaient fortement baissé depuis l'entrée en vigueur, le 20 mars dernier, de l'accord de réadmission des migrants entre la Turquie et l'Union européenne.

Les interceptions des candidats à rejoindre les îles grecques étaient, depuis mars, sur une courbe descente quand 8.530 candidats avaient été arrêtés. En avril, ils étaient 1.717 migrants irréguliers interceptés, un chiffre réduit le mois suivant à 1.109 personnes.

La Garde côtière avait intercepté, en juin, 538 migrants illégaux avant que la tendance ne soit renversée en juillet avec 881 candidats arrêtés, selon la même source.

Ankara et Bruxelles ont convenu d'un accord prévoyant la réadmission selon le principe "un contre un". Ainsi, pour chaque Syrien reconduit en Turquie, un syrien réfugié en Turquie serait accueilli dans un Etat membre de l'Union. Une mesure destinée à mettre fin aux périlleuses traversées de la mer Egée et au business du trafic d'êtres humains.

Ankara obtiendra en échange de sa contribution à la solution de cette crise migratoire, une aide financière supplémentaire de 3 milliards de dollars, l'accélération de la libéralisation des visas pour les Turcs et du processus d'adhésion à l'UE.

La mer Egée est devenue, en raison des courtes distances entre les côtes turques et les îles grecques, l'une des principales voies d'accès en Europe pour les migrants illégaux après le renforcement des frontières terrestres.

En 2015, les garde-côtes turcs ont arrêté un total de 91.611 migrants illégaux et 190 suspects de trafic d'êtres humains contre 14.961 migrants et 106 trafiquants en 2014.

21 août 2016

Source : MAP