jeudi 4 juillet 2024 22:17

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Athènes confirme après Paris la tenue le 9 septembre d'un sommet des pays d'Europe du sud

Athènes accueillera le 9 septembre un sommet des pays de l'Europe du sud réunissant les dirigeants de Chypre, France, Malte, d'Italie, du Portugal et sauf contre-ordre d'Espagne, à l'initiative du Premier ministre grec Alexis Tsipras, a indiqué lundi une source gouvernementale grecque.

Cette source a confirmé à l'AFP la date envisagée pour la réunion, et la réponse positive des présidents et Premier ministres conviés, après que Paris eut annoncé la participation du chef de l'État français, François Hollande.

La seule interrogation porte sur la venue du Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, au vu des tractations menées en Espagne pour la formation d'un gouvernement, a-t-elle relevé. "Mais l'approche espagnole est positive" pour une participation, a-t-elle affirmé.

"Il y aura début septembre une réunion de l'Europe du Sud qui avait été proposée par le Premier ministre grec Alexis Tsipras et que François Hollande a acceptée", avait auparavant annoncé le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll.

L'enjeu est de voir "comment les pays méditerranées peuvent influer sur l'agenda européen", tant en matière économique "pour donner plus d'importance à la croissance" qu'en ce qui concerne la réponse à la crise migratoire, pour laquelle ils sont en première ligne, a précisé cette source grecque.

"Nous travaillerons aussi sur l'Europe sociale", a-t-elle indiqué.

Les dirigeants invités par M. Tsipras, seul chef de gouvernement de gauche radicale dans l'UE, appartiennent en majorité au bloc socio-démocrate européen, à l'exception du président chypriote et du Premier ministre espagnol.

Le groupe Visegrad, qui réunit la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la république Tchèque, s'est pour sa part réuni fin juillet après la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne, pour préparer des propositions communes de réformes de l'UE en vue d'un sommet informel à 27 prévu à Bratislava le 16 septembre.

Les moyens de relancer la machine européenne après le choc du résultat du référendum du 23 juin en faveur de la sortie des Britanniques de l'UE ont aussi été au centre lundi d'une réunion en Italie des dirigeants allemand, Angela Merkel, italien Matteo Renzi, et français.

La Grèce est à la recherche pour sa part de plus de soutien de l'UE pour faire face à la crise économique dans laquelle elle se débat depuis six ans et au flux migratoire sans précédent que lui a valu en 2015 son voisinage d'avec la Turquie.

Alexis Tsipras a régulièrement appelé à une politique économique tournée vers la croissance et à moins d'austérité dans la gestion des dépenses publiques.

Athènes a par ailleurs, dénoncé à plusieurs reprises le manque d'aide des autres pays européens pour gérer la crise des réfugiés.

22/8/2016

Source : AFP

Google+ Google+