"L'accent au sommet de Bratislava est mis sur la façon dont nous pouvons augmenter la force économique, créer davantage de postes de travail, faire quelque chose pour les jeunes et renforcer la sécurité extérieure et intérieure", a déclaré Mme Merkel lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre tchèque Bohuslav Sobotka.

Les questions de la protection des frontières et de la politique de migration seront également débattues lors de ce sommet à 27 qui se tiendra le 16 septembre, a-t-elle ajouté.

Mais forger une position commune à Bratislava, au coeur d'une Europe de l'Est qui regarde avec une grande circonspection tout projet de relance de l'intégration européenne, et qui est hostile au système de quotas des réfugiés proposé par Bruxelles, ne sera pas aisé.

Vendredi, Mme Merkel rencontrera à Varsovie les dirigeants des quatre pays du groupe de Visagrad (Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie) pour préparer ce sommet extraordinaire.

"Il y a des divergences de vue dans le domaine de la répartition des migrants dans le cadre de l'UE, mais dans beaucoup de domaines nos opinions sont les mêmes, par exemple l'accord avec la Turquie, la lutte contre les courants illégaux, la protection des frontières, l'aide dans la lutte contre les causes de la migration", a encore déclaré la chancelière allemande.

Lundi, Mme Merkel, le président français François Hollande et le chef du gouvernement italien Matteo Renzi ont appelé l'Europe à trouver un nouveau souffle après le Brexit lors du sommet de Bratislava.

25 août 2016

Source : AFP