A l’initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger, le Symposium international sur les changements climatiques, Nouvelles approches, nouvelles technologies, nouvelles opportunités.
Implication des compétences africaines d’ici et d’ailleurs, se tient à
Marrakech le 3-4 octobre 2016
La COP 21 s’est achevée sur des décisions déterminantes en matière d’atténuation du réchauffement global et d’adaptation aux changements climatiques et où le Maroc a pris des engagements ambitieux qui viennent confirmer la poursuite de la politique en matière d’énergies renouvelables principalement dans les domaines solaire et éolien.
Se préparant à l’organisation de la COP 22 en novembre 2016 à Marrakech, le Maroc peut compter sur ses compétences expatriées pour honorer ses engagements ainsi que pour devenir un carrefour de la coopération Nord-Sud et Sud-Sud en matière de développement durable et de lutte contre les changements climatiques.
La conjoncture est d’autant plus favorable que plusieurs instances internationales compétentes reconnaissent déjà le rôle des diasporas dans la lutte contre les changements climatiques favorisant ainsi l’implication de celles-ci pour contribuer à l’édification de passerelles de coopération entre les pays d’accueil et les pays d’origine.
Par ailleurs, le Plan d’Action du Sommet de la Valette sur la migration (Novembre 2015) appelle à « promouvoir le rôle joué par la diaspora dans les pays d’origine ». Tandis que l’Organisation Internationale des Migrations (OIM) appelle de son côté à « promouvoir la circulation des talents en établissant des partenariats entre les pays d’origine et de destination ». De son côté, le PNUE (Juin 2009) souligne que « la diaspora africaine est appelée à jouer un rôle important dans la gestion scientifique des changements climatiques ». Et, tout récemment, l’Accord de Paris (Décembre 2015) affirme que « l’adaptation est un problème mondial qui se pose à tous, comportant des dimensions locales, infranationales, nationales, régionales et internationales, et que c’est un élément clef de la riposte mondiale à long terme face aux changements climatiques, à laquelle elle contribue, afin de protéger les populations, les moyens d’existence et les écosystèmes, en tenant compte des besoins urgents et immédiats des pays en développement parties qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques ». (Article 7, paragraphe 2). Cela ouvre des voies d’action où les diasporas pourraient jouer un rôle important en étroite collaboration avec les compétences de l’intérieur.
C’est dans ce contexte et celui de la préparation de la COP 22 par le Maroc que le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger (CCME) propose l’organisation d’un symposium international impliquant les compétences marocaines et africaines d’ici et d’ailleurs pour contribuer à une réflexion prospective sur les changements climatiques et leurs conséquences…En savoir plus sur le programme et autres