vendredi 22 novembre 2024 16:04

COP22 : le Maroc veut sensibiliser aux changements climatiques, première cause des migrations forcées (média malien)

La 22ème Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP22), prévue en novembre prochain à Marrakech, est une opportunité pour le Maroc afin de sensibiliser la communauté internationale sur la nécessité d'agir rapidement et de mobiliser les moyens nécessaires pour faire face à la problématique des changements climatiques, qui devient pressante pour les pays pauvres et constitue la première cause des migrations forcées, rapporte le site d'information malien "malijet.com".

A travers cette manifestation, le Maroc veut promouvoir sa stratégie d’immigration et d’asile comme une initiative qui englobe les différentes problématiques liées à la migration et vise à faciliter l’intégration harmonieuse des migrants dans la société marocaine, notamment en leur facilitant l’accès à l’éducation, au logement, à la santé et aux emplois, note la même source.

"Longtemps considéré comme un pays d’émigration, le Maroc est devenu, avec le temps, un pays de transit et d’accueil de migrants. En effet, par sa position géographique qui place ce pays à la fois proche de l’Europe occidentale et au carrefour de deux régions – Afrique subsaharienne et Arabe où l’on enregistre le plus grand nombre de conflits armés qui poussent des centaines de milliers de personnes en exile, le Maroc devient, par la force des choses, un pays de destination et d’accueil de demandeurs d’asile et de migrants, essentiellement issus de deux régions ci-dessus", ajoute "malijet.com".

Et de poursuivre que "c’est dans ce cadre qu’une stratégie nationale d’immigration et d’asile a été adoptée et présentée officiellement en septembre 2014 et mise en place pour assurer un niveau de protection suffisant des droits fondamentaux des migrants, conformément aux engagements internationaux du Maroc en matière des droits de l’homme, et en tenant compte des recommandations formulées par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH)", notant qu’il s’agit d’une "stratégie ambitieuse dont la réussite dépendra du soutien des partenaires internationaux concernés par les questions migratoires".

D'autre part, "malijet.com" souligne que les enjeux de la COP22 sont considérables et exigent une volonté politique de la part de toutes les parties concernées pour parvenir à un compromis satisfaisant sur l’agenda des solutions pré-2020, notamment le financement climatique d’une valeur de 100 milliards de dollars américain prévu en 2020 en faveur des pays vulnérables. 

8 sept 2016

Source : MAP

Google+ Google+