Les chefs d’Etat et de gouvernements des 27 pays membres de l’UE se sont donnés, vendredi, une période de six mois pour élaborer une nouvelle vision de l’Union Européenne.
Dans une déclaration finale adoptée à l’issue du sommet de l’UE à Bratislava en Slovaquie, les dirigeants des 27, qui se réunissent pour la première fois après le Brexit (sortie du Royaume Uni de l’UE) , se sont engagés à offrir à leurs citoyens, dans les mois qui viennent, la vision d'une UE attrayante, dans laquelle ils puissent avoir confiance et qu'ils pourront soutenir", indique la déclaration, appelée "déclaration de Bratislava", qui précède une feuille de route agréée par les 27 participants au sommet dans la capitale slovaque.
Les 27 ont décidé également le lancement de projets concrets qui seront le point de départ pour un travail intense, ajoutant la déclaration qui évoque "un pas sur une route qui sera longue".
A l’issue du sommet, les dirigeants des 27 livrent des appréciations différentes sur les résultats de la rencontre de Bratislava.
Si le président français François Hollande, retient de ce sommet que "l'Europe peut, doit avancer dès lors qu'elle a des priorités claires qui correspondent aux attentes des Européens", le président du Conseil italien Matteo Renzi, a, lui par contre, exprimé son mécontentement à l'égard des conclusions du sommet et a refusé de participer à la conférence de presse commune avec François Hollande et la chancelière allemande, Angela Merkel.
"Je ne suis pas content des conclusions (du sommet) sur la croissance et l'immigration", a déclaré M. Renzi devant les journalistes à l'issue de la réunion dans la capitale slovaque.
Mme Merkel a rappelé, pour sa part, que l'objectif était de "stopper l'immigration irrégulière" et de combattre les "causes profondes" de migrations qui déstabilisent l'Europe.
Autre mécontent des résultats du sommet: le premier ministre Hongrois, Victor Orban, qui a pris ses distances vis-à-vis du dossier de la migration, son pays étant opposé à l’accueil des réfugiés.
M. Orban, a confirmé qu’il organisera le 2 octobre prochain un référendum sur le plan européen de répartition des réfugiés, précisant que la pression migratoire allait de nouveau s'accentuer dans les Balkans lorsque la météo rendra plus difficile la traversée de la Méditerranée vers l'Italie.
16/09/2016
Source : MAP