Selon une récente étude du Cabinet McKinsey, la migration économique pèse 10% de la richesse mondiale alors qu’elle ne constitue parallèlement que 4% de la population planétaire. Il est important de noter que cette analyse ne prend pas en compte les réfugiés.
Comme le souligne le média helvète, Market, « les migrants économiques représentent 90% des 247 millions de personnes qui ont quitté leur pays d’origine. Les 10% restants sont les réfugiés et demandeurs d’asile. » Les premiers cités abattent ainsi une force de travail équivalent aux PIB japonais et français réunis.
A titre de comparaison, les USA accueillent 47 millions de travailleurs étrangers (soit 15% de sa population) alors que l’Europe occidentale atteint de son côté le seuil de 58 millions d’individus concernés (soit 13% de sa population).
Mais ce taux explose si l’on se focalise exclusivement sur les pays du Golfe où les migrants sont très présents (48%). De ce fait, « 580 milliards de dollars reviennent dans leurs pays d’origine, bien plus que l’aide publique au développement », poursuit l’étude.
Toutefois, le Cabinet McKinsey tempère quelque peu son plaidoyer en indiquant « qu’un nombre très important de migrants dans une seule région du monde où l’économie n’est guère florissante pouvait avoir des effets négatifs sur l’emploi, en substituant les migrants aux travailleurs locaux, mieux payés de 20 à 30% en moyenne. »
25.12.2016
Source : ekonomico.fr