Les dispositions du code de la famille dénotent l'intérêt pour la promotion de la situation notamment de la femme et de l'enfant marocains en général aussi bien dans le Royaume que dans les pays d'accueil, a indiqué, mardi à Hasselt en Belgique, Anas Loukili, juge attaché à l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg.
Animant une rencontre-débat avec des membres de la Communauté marocaine de la province flamande du Limbourg, M. Loukili a souligné que ce code s'inscrit dans le processus de développement global que connaît le Royaume et contribue à la consolidation des bases de la société marocaine démocratique et moderne et au renforcement des liens des MRE avec leur pays d'origine.
Le magistrat a dans ce sens indiqué que des campagnes de sensibilisation ainsi qu'une série de mesures ont été prises pour l'application des dispositions du Code de la famille, mettant en relief les mécanismes d'accompagnement juridique pour son application à la communauté marocaine dans les pays d'accueil.
Rappelant les différentes étapes qui ont précédé l'adoption de ce code, M. Loukili a donné un aperçu sur les nouveautés apportées, entre autres, le droit du divorce par consentement mutuel, le mariage de la femme sans l'autorisation préalable de son père ou de son tuteur, et la protection du droit des enfants, tout en intégrant les accords internationaux relatifs aux droits de l'enfant auxquels a souscrit le Maroc.
A l'issue de cette présentation, le magistrat a animé un débat avec l'assistance et explicité plusieurs questions relatives au mariage, au divorce, à la nationalité de l'enfant issu de mère marocaine et à l'héritage.
Intervenant à cette occasion, l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre a mis l'accent sur les spécificités culturelles, sociales, politiques et économiques des pays d'accueil et les questions qui en découlent en matière d'application de ce code, soulignant l'intérêt particulier accordé par S.M. le Roi Mohammed VI à la situation de la femme et de la famille marocaine notamment à l'étranger.
Le diplomate a rappelé que ce texte s'inscrit dans la droite ligne d'un processus de modernisation voulu par S.M. le Roi à plusieurs niveaux tant économique, politique, culturel que social.
Qualifiant de «révolution majeur» ce code de la famille, M. Addahre a souligné que le Maroc est désormais «en avant-garde» des pays arabo-musulmans.
Cette rencontre, marquée par la présence d'une centaine de membres de la communauté marocaine, a été organisée par l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg en partenariat avec la Province du Limbourg et l'association «Voem» des MRE active dans cette région flamande de la Belgique.
Source : MAP