Wali Al Madhalim, Moulay M'hamed Iraki, a été réélu à l'unanimité président de l'Association des Ombudsmans de la Méditerranée (AOM), lors de l'assemblée générale de cette association tenue mardi à Madrid.
S'exprimant à cette occasion, M. Iraki a passé en revue les principales étapes franchies par l'Association depuis sa création et les initiatives qu'elle a entreprises, tout en soulignant les défis et enjeux auxquels elle doit faire face.
M. Iraki avait souligné, lors des travaux de la 4ème rencontre de l'AOM, que le choix de la problématique de la relation entre immigration, droits de l'Homme et rôle des ombudsmans comme thème de cette rencontre était "judicieux", étant donné l'importance de cette question et sa complexité.
Il avait mis l'accent sur l'importance de toutes les questions relatives à l'immigration et aux migrants, notamment la nécessité de défendre la dignité et les droits de cette catégorie sociale pouvant faire face à toute forme d'exclusion et de marginalisation, surtout en cette conjoncture de crise économique vécue par plusieurs pays d'accueil.
"Cette situation nous interpelle tous en tant qu'institutions de médiation ou ombudsmans", avait-t-il ajouté.
La 4ème réunion de l'AOM a été une occasion de mettre en lumière les diverses conceptions et expériences des différents pays membres de l'Association sur la question de l'immigration et des droits de l'Homme.
Elle a été sanctionnée par l'adoption d'une déclaration où l'AOM a exprimé son engament à oeuvrer pour la promotion et la défense des droits fondamentaux et le respect de la dignité des migrants, ainsi qu'à veiller au respect des droits fondamentaux dans tout l'espace méditerranéen pour toutes les catégories de migrants, y compris les migrants irréguliers.
L'Association a appelé à "mettre en œuvre une politique active d'intégration des migrants et de lutte contre l'exclusion, la xénophobie, le racisme, l'antisémitisme et, en général, contre toute forme de fanatisme".
L'Association des ombudsmans méditerranéens a été créée en 2008 à Marseille, à l'occasion de la 2ème rencontre du Réseau méditerranéen des médiateurs et ombudsmans.
Source : MAP