mercredi 3 juillet 2024 12:39

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Migreurop demande la fermeture des "camps de migrants"

L'ONG Migreurop, qui regroupe plusieurs dizaines d'associations européennes et africaines, demande la fermeture des "camps de migrants" en Europe et dans les pays frontaliers, les jugeant inefficaces dans la lutte contre l'immigration clandestine, dans un communiqué publié vendredi. "Dans les États membres de l'Union européenne et dans les pays situés à ses frontières (Libye, Maroc, Turquie, Ukraine) voire au-delà (Mauritanie, Liban), les lieux d'enfermement pour étrangers, dont le nombre n'a cessé de croître à partir de la fin du 20ème siècle, dissimulent des objectifs contraires aux engagements internationaux auxquels certains de ces mêmes États ont adhéré", déplore l'ONG. Migreurop regroupe des associations comme la Cimade en France, la Ligue des droits de l'homme en Belgique, l'association Arci en Italie ou la Cear en Espagne. Selon l'ONG, des personnes dont des migrants sauvés en mer "sont détenues sans condamnation ni jugement, dans des conditions de type carcéral allant parfois jusqu'au confinement en cellules, au seul motif qu'elles n'ont pas respecté les règles relatives au franchissement des frontières et au séjour". Dans certains de ces lieux, "les violences physiques ou psychologiques constituent l'ordinaire" et les incidents sont fréquents (émeutes, grèves de la faim, incendies volontaires), parfois dramatiques (suicides, décès), observe l'ONG. Considérant que "l'enfermement massif de migrants" n'est pas en mesure d'enrayer le phénomène de l'immigration irrégulière", l'ONG demande que l'on cesse "d'utiliser la détention à des fins de contrôle migratoire" et appelle "les opinions publiques à refuser toutes les logiques d'enfermement des étrangers". En France, 32.284 personnes de 163 nationalités ont été enfermées de 24H00 à 32 jours dans les Centres de rétention administrative (Cra).

Source : Le Monde

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