M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.
Le vice-chancelier allemand, Guido Westerwelle, s'est déclaré mercredi en faveur de mécanismes d'incitation à l'immigration de travailleurs qualifiés, intervenant dans un débat qui agite l'Allemagne.
M. Westerwelle, chef du parti libéral FDP qui gouverne avec les conservateurs d'Angela Merkel et ministre des Affaires étrangères, a défini comme une priorité "d'inviter les citoyens intelligents à travailler chez nous et participer" à la vie économique.
Il est toutefois tout aussi nécessaire "de qualifier la jeune génération", ainsi que "de réduire l'émigration des personnes qualifiées", a dit aussi le ministre. "Beaucoup trop de gens ont quitté notre pays", où le solde migratoire est négatif, a-t-il ajouté dans une conférence de presse.
Un débat sur la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée qui menace l'Allemagne et les moyens de la contrer enflamme le pays depuis que le ministre de l'Economie, lui aussi libéral, a suggéré la semaine dernière d'abaisser les seuils de revenus qui encadrent l'installation de travailleurs qualifiés.
Plusieurs personnalités, notamment le chef des conservateurs bavarois, troisième parti de gouvernement, se sont élevées contre ces propositions, estimant qu'il fallait donner la priorité à l'emploi des chômeurs allemands avant d'aller puiser à l'étranger.
Pour M. Westerwelle "il n'y a pas de contradiction" entre la nécessité de qualifier et remettre au travail les sans-emploi en Allemagne et le renforcement de l'attractivité du pays pour les cerveaux étrangers.
A l'heure de la reprise, la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée redevient le problème numéro un sur le marché du travail allemand, qui manque cruellement d'ingénieurs, techniciens et spécialistes informatiques. Le problème va s'aggraver à moyen terme sur fond de natalité en berne.
Source : Libre.be/ AFP