L'article intitulé «Mehdi Carcela aurait opté pour le Maroc» paru dans notre édition de mercredi 25 août n'a pas échappé à l'attention de la Fédération belge de football. Un haut responsable de cette institution, qui a préféré garder l'anonymat et qui a contacté la rédaction du «Matin » par téléphone, nous a indiqué que Carcela a définitivement opté pour la Belgique. «J'ai appelé le joueur après avoir lu votre article, il m'a affirmé qu'il jouera pour la Belgique et c'est pour cette raison que je vous ai appelé pour vous le dire», a-t-il précisé.
Et d'ajouter qu'un certain nombre de compensations lui ont été offertes afin ‘'d'arrêter'' son choix sans préciser la nature de ces compensations, encore moins des garanties qui… sont proposées au joueur du Standard de Liège. Selon la même source, Carcela, sélectionné par Georges Leekens, devrait faire son apparition en tant que titulaire les 3 et 7 septembre respectivement contre l'Allemagne et la Turquie pour les comptes des éliminatoires de l'Euro 2012. Cette fois-ci, si l'on croit notre interlocuteur de Bruxelles, tout est clair, le dossier Carcela est définitivement clos à moins d'une volte-face de dernière minute. Une éventualité qu'exclut notre source. Et ce n'est pas tout... Elle nous a indiqué également que les deux jeunes prodiges belgo-marocains Yacine El Ghanassi de la Gantoise et Naïm Aarab, sociétaire de Charleroi, ont été sélectionnés en équipe belge ‘'Espoirs''. Voila ce qui ne va pas plaire à la Fédération royale marocaine de football. Celle-ci a fait les mains et les pieds pour convaincre Carcela de rejoindre les Lions de l'Atlas.
On va sans doute s'en mordre les doigts de voir un jeune talent nous filer entre les mains. Les deux autres ‘'Espoirs'' (El Ghanassi et Aarab) risquent de faire la même chose si la fédé ne se montre pas plus entreprenante sur leurs dossiers. La fédé devra adopter une approche beaucoup plus professionnelle pour approcher ces joueurs qui sont soumis à des pressions énormes au moment de faire le choix entre leur pays d'origine et celui adoptif.
Source : Le Matin