Les Marocains du monde ont désormais une télévision dédiée. Synergies TV, c’est son nom, se veut une Web TV qui consacre plusieurs programmes aux associations issues de l’immigration marocaine. La programmation revient aussi sur des exemples de réussites de MRE et des parcours atypiques aux Etats-Unis, Canada, France, Italie…
«Une Web TV a par essence une cible différente de celle des médias classiques avec plus de marge de manœuvre dans la ligne éditoriale. Synergies TV vise les associations actives et les Marocains du monde dynamiques en leur offrant un espace d’expression et d’échange plus large. Un accompagnement médiatique et une visibilité adéquate», tient à préciser Aziz Amar, président de Synergies des Marocains du monde et ders amis du Maroc.
Selon le président, ce nouveau support médiatique se veut un outil de formation, d’information et de valorisation des trajectoires et des expériences associatives.
Pour les mois prochains, les responsables de la programmation travaillent déjà sur des dispositifs interactifs et des formats adaptés aux attentes des MRE. L’enjeu est d’opter pour des programmes innovantes qui privilégient l’expression et l’échange, précise Boubker Taoufik, chargé de communication.
Pour développer son contenu et diversifier ses sources, Web TV appelle à des partenariats avec des structures animées par des Marocains partout dans le monde ainsi que des amis du Maroc.
Pour ce mois de Ramadan qui coïncide avec la période estivale, la Web TV consacre une bonne partie de sa programmation à ces MRE qui ont choisi de passer leurs vacances dans le pays d’origine afin de partager des moments de piété, retrouver les veillées conviviales et l’ambiance familiale.
A cet effet, des témoignages et des impressions de MRE, qui jeûnent une partie du mois sacré au Maroc, ont été recueillis sur www.synergies-des-marocains-du-monde.com.
Pour ce jeudi 26 août, la Web TV des Marocains du monde diffuse une rencontre avec Mohamed Ameur, ministre délégué en charge de la communauté marocaine résidant à l’étranger.
Source : L’Economiste