Le maire de Barcelone, Jordi Hereu, vient d'effectuer une visite de courtoisie et de travail au Maroc du 19 au 22 octobre sur l'invitation de Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'Etranger.
Parmi les projets maroco-catalans, figure celui de la création de «Maison Maroc en Catalogne » qui intervient suite à la convention-cadre signée à Barcelone entre Mohamed Ameur et Jordi Hereu, un an plus tôt.
En vertu de cette convention, un terrain sera gracieusement mis à la disposition du Maroc, par la mairie de Barcelone. L'espace culturel verra le jour à proximité du musée national de Catalogne, l'un des emplacements les plus dynamiques et les plus stratégiques de la capitale. ...
Le maire de Barcelone, Jordi Hereu, vient d'effectuer une visite de courtoisie et de travail au Maroc du 19 au 22 octobre sur l'invitation de Mohammed Ameur, ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'Etranger. Au cours de son séjour, l'élu du Parti socialiste catalan a rencontré plusieurs hauts responsables dont le Premier ministre Abbas El Fassi, le ministre des Affaires étrangères, Taieb Fassi Fihri, des responsables chargés de l'immigration et les présidents des deux chambres du Parlement marocain. Cette visite s'inscrit dans le cadre du « renforcement des relations d'amitié et de bon voisinage qui ont toujours caractérisé les Royaumes du Maroc et d'Espagne, en particulier avec la Région autonome de Catalogne, a déclaré Mohammed Ameur.
En témoignent les différentes résolutions et recommandations de la dernière réunion du comité mixte maroco-espagnol », a-t-il poursuivi. Le maire de Barcelone a, quant à lui, souligné la position stratégique du Maroc, situé à la charnière de l'Afrique et de l'Europe et son rôle clé dans le processus euro-méditerranéen. «Les prodigieuses mutations du Maroc, le lancement des grands chantiers industriels comme Tanger-Med et la croissance du pays qui avoisine les 6 % font du Maroc, un partenaire privilégié parmi les 44 Etats que compte l'Union pour la Méditerranée», a-t-il indiqué. A l'ordre du jour de cette rencontre, plusieurs projets maroco-catalans, dont celui de bien avancé de la création de «Maison Maroc en Catalogne » qui intervient suite à la convention-cadre signée à Barcelone entre Mohamed Ameur et Jordi Hereu, un an plus tôt.
En vertu de cette convention, un terrain sera gracieusement mis à la disposition du Maroc, par la mairie de Barcelone. L'espace culturel verra le jour à proximité du musée national de Catalogne, l'un des emplacements les plus dynamiques et les plus stratégiques de la capitale. Ainsi que l'a expliqué le ministre chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, ce grand projet culturel du Maroc en Catalogne aura tout d'abord pour vocation de faire connaître la culture et la civilisation ancestrales du Maroc parmi les communautés immigrées de Catalogne et contribuer à l'intégration de celle-ci dans la région.
«Ce sera non seulement La Maison de tous les Marocains mais de toutes les autres communautés résidant en Catalogne», a-t-il ajouté. L'espace culturel contribuera ainsi le plus largement possible à la promotion du dialogue entre les deux peuples et à la dynamique culturelle de la région de Catalogne.
La création de la Maison du Maroc s'inscrit résolument dans les volontés édictées par le Souverain de répondre aux attentes de la communauté marocaine résidant à l'Etranger, notamment dans le domaine religieux et culturel en vue de perpétuer leur attachement à leur pays d'origine et les aider à réussir leur intégration dans le pays d'accueil.
En ce sens, le partenariat avec la Catalogne dans la création de ce premier centre culturel ne doit rien au hasard, la Région autonome représentant un des principaux pôles politiques et économiques d'Espagne où vivent et travaillent près de 300.000 ressortissants marocains.
Le caractère hautement politique et social n'a pas manqué d'être souligné par le maire de Barcelone qui a assuré de tout son soutien la finalisation de ce projet culturel qui «donne une image d'ouverture et de tolérance d'un Maroc moderne et d'un partenaire préférentiel pour l'Espagne ».
Une belle manière de participer au rayonnement et au rapprochement des civilisations et de déjouer les discours des apôtres du choc culturel.
Programmes bilatéraux annexes
Conscient du rôle que peut jouer le tissu associatif dans l'amélioration des conditions de vie des MRE et dans l'accompagnement de leur intégration dans la société catalane, Mohammed Ameur et Jordi Hereu ont projeté d'entreprendre des actions concertées à la mise en œuvre d'un programme susceptible de renforcer les capacités de ces associations et d'augmenter la portée de leurs actions.
Suite à l'expérience réussie des Universités organisées au Maroc au cours de l'été 2009, les deux parties ont également convenu de multiplier leurs échanges sous forme de séjours culturels au profit des jeunes Marocains et Catalans en vue de favoriser l'ouverture sur l'autre et la connaissance mutuelle.
Source : Le Matin
Le ministère de l'Emploi et de la formation professionnelle n'a reçu "aucune notification officielle" relative à une éventuelle rupture de contrats conclus entre le Maroc et l'association des employeurs espagnols du secteur agricole, a déclaré mercredi le ministre, M. Jamal Rhmani.
Les rumeurs prêtant aux autorités espagnoles l'intention de manquer aux engagements pris avec la partie marocaine concernant l'emploi d'ouvrières marocaines durant les mois de février et mars prochains en raison de la crise économique ne sont confirmées par aucune notification officielle espagnole, a-t-il souligné en réponse à une question orale du Groupe de l'Unité et de l'Egalitarisme à la Chambre des représentants.
Le ministre a rappelé que 10.684 contrats saisonniers, dont 5.226 concernant des ouvrières ayant travaillé en Espagne durant des saisons précédentes, ont été conclus au 15 septembre dernier, ce qui confirme le maintien des engagements pris par les associations des employeurs du secteur agricole espagnol.
M. Rhmani a, par ailleurs, indiqué que le nombre des offres d'emploi présentées par les employeurs espagnols par l'intermédiaire de l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences (ANAPEC), a accusé une baisse, notamment dans les secteurs des services et du bâtiment.
Pour la nouvelle campagne agricole, l'ANAPEC a reçu quelque 746 offres de contrats pour la période de plantation du mûrier et de la fraise, a-t-il indiqué.
L'ANAPEC a organisé l'opération de signature des contrats et, au 16 octobre courant, 498 ouvrières sont parties en Espagne alors que 244 autres doivent les rejoindre, a précisé le ministre.
Les autorités marocaines et espagnoles oeuvrent, dans le cadre d'un accord signé le 25 juillet 2001, à renforcer la coopération bilatérale en matière de gestion du mouvement migratoire légal, a-t-il rappelé.
Les deux pays ont convenu, lors de la réunion du groupe de travail permanent maroco-espagnol tenu le 5 octobre courant, de poursuivre la coopération et renforcer les efforts visant à faciliter l'émigration légale comme moyen de lutte contre la migration clandestine, a-t-il ajouté.
Source : MAP
Un total de 275 entreprises ont été créées dans la région Taza-Al Hoceima-Taounate, au profit de Marocains résidant à l'étranger (MRE) avec des capitaux mobilisés de 113 millions de dirhams, représentant ainsi 5,20 pc de l'ensemble des entreprises créées et 1,96 pc de l'investissement dans la région.
Le secteur du commerce et des services vient en tête des demandes de création d'entreprises, selon un rapport du centre régional d'investissement (CRI) de la région Taza-Al Hoceima-Taounate.
Le nombre de projets d'investissement des Marocains résidant à l'étranger agréés par le centre entre 2003 et le premier semestre 2009 a atteint 14 projets avec un montant global de 38,32 millions dirhams, soit 4,57 pc de l'ensemble des projets pouvant favoriser la création de 225 postes d'emplois.
Le secteur du tourisme arrive en tête avec neuf entreprises d'une valeur de 20,15 millions dirhams, soit 64,26 pc de l'ensemble des projets présentés.
Source : MAP
L'Afrique reçoit des sommes considérables des migrants partis travailler sur d'autres continents, mais le manque d'information, de concurrence et de régulation empêche cet argent d'agir pleinement sur le développement. C'est ce que révèle un rapport de l'International Fund for Agricultural Development (IFAD), publié jeudi 22 octobre à l'occasion d'un forum sur les transferts de fonds organisé à Tunis par cette agence de l'ONU, pour mobiliser banques centrales et gouvernements sur la question.
La première surprise de ce rapport tient en un chiffre : d'après l'IFAD, 40 milliards de dollars (26,7 milliards d'euros) sont envoyés chaque année à leurs proches par les émigrés africains. Ce montant était jusqu'alors inconnu, mais il était estimé entre trois et quatre fois moindre.
"L'Afrique avait toujours été une énigme en ce qui concerne les transferts de fonds", explique Pedro de Vasconcelos, économiste à l'IFAD et coauteur de ce premier état des lieux. "On les évaluait généralement entre 10 milliards et 17 milliards de dollars. Même les banques centrales africaines n'avaient aucun chiffre."
Ce manque d'information a des conséquences en cascade : "L'impact des transferts est colossal, mais sous-utilisé. L'argent est là; le problème, c'est le manque d'options. N'ayant pas conscience des montants en jeu, les gouvernements ne se préoccupent pas de réguler le marché ou de rendre ces sommes productives, pas plus que le secteur privé", explique M. de Vasconcelos.
Résultat, le marché des transferts est détenu à 64 % par deux acteurs seulement, Western Union et MoneyGram. Faute de concurrence, le taux des commissions est d'environ 10 % en moyenne en Afrique - où il peut même atteindre 25 % -, contre 5,6 % en moyenne dans le monde.
"Si on réduit ce taux de moitié, 2 milliards de dollars de plus arrivent dans la poche des familles chaque année, résume l'économiste de l'IFAD. En Amérique latine, l'ouverture du marché a fait chuter les taux de 15 % à moins de 5 %."
La concurrence aurait un autre avantage : la multiplication des points de retrait, dont les zones rurales africaines sont largement dépourvues. Or un tiers des transferts sont destinés à des familles rurales. "Le Mexique dispose d'autant de points de retrait que toute l'Afrique, avec une population dix fois moindre", compare M. de Vasconcelos. "Pour beaucoup d'Africains, aller chercher cet argent, c'est un ou deux jours de travail perdus."
L'agence des Nations unies propose de transformer les bureaux de poste en points de retrait, alors qu'ils n'en ont aujourd'hui pour la plupart ni le droit ni les moyens. L'IFAD vient de signer un accord avec l'Universal Postal Union pour travailler en ce sens.
D'autres solutions existent. Au Kenya, le téléphone mobile devient un des moyens les plus économiques d'effectuer des transferts d'argent. Le Kenya est aussi un des rares pays à autoriser les institutions de microfinance à opérer ces envois de fonds. Dans toute l'Afrique, ces organismes ne forment que 3 % des points de retrait. Leur ouvrir le marché des transferts suffirait à doubler le nombre de guichets, selon l'IFAD.
Surtout, au lieu d'un simple mécanisme de consommation, "cela créerait une dynamique locale d'épargne et de microcrédit, qui donnerait une tout autre dimension à l'économie", estime M. de Vasconcelos.
Car si l'essentiel de l'argent des transferts de fonds sert à faire face à des dépenses de première nécessité - nourriture, logement, santé ou éducation -, "5 à 10 milliards de dollars sont disponibles pour l'épargne et l'investissement", selon le rapport. Des sommes capitales en pleine crise économique, alors que l'aide publique au développement s'essouffle et que les investissements directs étrangers s'effondrent.
Les transferts des migrants souffrent eux aussi : ils ont chuté de 12,7 % depuis le début de l'année selon l'IFAD. Un choc d'autant plus rude que ces envois avaient connu une croissance moyenne de 17 % dans le monde depuis dix ans, et que "par rapport à d'autres régions, l'Afrique dépend vraiment des transferts de fonds", précise M. de Vasconcelos.
Source : Le Monde
Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, a inauguré jeudi 22 octobre 2009 le Forum international sur les transferts de la diaspora africaine. Le forum est co-organisé par que la Banque africaine de développement et le Fonds international pour le développement de l'agriculture (FIDA) et ce les 22 et 23 octobre 2009 à l'hôtel LAICO Tunis.
Selon un nouveau rapport du FIDA, la diaspora africaine transfère chaque année plus de 40 milliards de dollars sur le continent, mais les restrictions réglementaires et le coût prohibitif des transactions de transfert oblitèrent les transferts de fonds de la diaspora et les empêchent de sortir les populations de la pauvreté. Ce rapport, Sending Money Home to Africa, sera présenté le 22 octobre à Tunis après l'ouverture officielle du Forum.
Pour trouver des solutions pour une meilleure utilisation des transferts de la diaspora, la BAD avait lancé de son côté, une étude pour répartir ces transferts sur 4 corridors : France-Comores, France-Mali, France-Maroc et France-Sénégal. Cette étude a montré que les transferts de la diaspora pouvaient représenter 750 % de l'aide au développement perçue par certains pays. Dans ce contexte, un fonds pour la canalisation de ces ressources devrait bientôt être lancé par la BAD et la France.
Selon un communiqué de presse, Donald Kaberuka, président du Groupe de la BAD, procèdera le 23 octobre à Paris, aux côtés d'Eric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire, ainsi que du représentant du FIDA, à la signature de l'accord portant création du Fonds fiduciaire sur les transferts de fonds des migrants.
Ce fonds, administré et géré par la BAD, est ouvert à d'autres donateurs -Etats ou institutions. Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, l'appui aux réformes des cadres règlementaires nécessaires à l'amélioration des conditions de transfert, le développement de produits financiers et l'appui à l'investissement productif et au développement local dans les pays d'origine des migrants.
Source : Business News
Mme Karima Benyaich, ambassadeur du Maroc au Portugal a exprimé sa détermination à oeuvrer à l'amélioration des prestations administratives et sociales au profit des membres de la communauté marocaine.
Rencontrant mercredi à Porto (320 km au nord de Lisbonne) les membres de la communauté marocaine établis dans cette ville, Mme Benyaich a souligné la disposition de l'ambassade du Maroc à moderniser ses outils de travail à travers la mise en place d'un service d'accueil performant pour faciliter les démarches administratives. Elle a, à cet égard, annoncé le lancement prochainement d'un site web dédié à la communauté marocaine pour lui permettre notamment d'effectuer à distance les démarches administratives et obtenir les informations nécessaires sur les facilités accordées en matière d'investissement au Maroc.
Mme Benyaich a rappelé que ces efforts s'inscrivent en droite ligne des hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI relatives à l'amélioration des conditions de vie et de séjour des ressortissants marocains résidant à l'étranger. Elle a également fait part des démarches auprès des autorités portugaises pour régler certains problèmes administratifs des ressortissants marocains et des efforts visant à répondre aux doléances des immigrés marocains établis à Porto concernant notamment l'enseignement de la langue arabe aux enfants.
Les membres de la communauté marocaine à Porto ont saisi cette occasion pour réitérer leur attachement au glorieux trône alaouite et leur mobilisation constante derrière le Souverain pour la défense de l'intégrité territoriale du Royaume.
Selon des statistiques récentes des services consulaires, la communauté marocaine au Portugal est estimée à quelque 3.500 personnes, dont 40 pc de femmes travaillant principalement dans le secteur tertiaire.
Source : MAP
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rendu hommage jeudi aux victimes de la traite des êtres humains venus dénoncer ces crimes, au siège de l'ONU, à New York, lors d'un événement spécial organisé par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH).
Quatre victimes ont apporté leur témoignage sur le thème "Donner la parole aux victimes et aux survivants de la traite des êtres humains".
"Le trafic d'êtres humains blesse, traumatise et tue. Il dévaste les familles et menace la sécurité mondiale. Et il implique des pratiques atroces, notamment la servitude pour dettes, le travail forcé, la torture, le trafic d'organe, l'exploitation sexuelle et des conditions proches de l'esclavage", a dénoncé jeudi le Secrétaire général.
M. Ban a souligné que la lutte contre le trafic passait par la prévention, la protection et les poursuites. Les victimes "ont besoin d'un système judiciaire capable de poursuivre les trafiquants et leur infliger de lourdes peines. Le taux de condamnation dans la plupart des pays reste dérisoire au regard de l'ampleur du problème. Mais lorsque les Etats aident les victimes, elles peuvent aider les Etats à briser les réseaux de trafiquants".
Il a souligné que le phénomène ne faisait que s'aggraver du fait de la crise économique.
"La lutte contre la traite des êtres humains, un fléau qui touche près de 30 millions de personnes, exige que la voix des victimes soit entendue pour adapter nos politiques à leurs propres expériences", avait déclaré de son côté la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay.
Source : MAP
A l'initiative du musée du quai Branly à Paris, le spectacle Izlan : chants, poésies et danses berbères aura lieu du 27 novembre au 7 décembre ...
Le maire de Barcelone, Jordi Hereu, en visite au Maroc, a plaidé mardi matin lors de son entrevu avec le premier ministre Abbas El Fassi, pour que les Marocains vivant en Espagne participent aux élections municipales, apprend-t-on de l'agence de presse EFE. Selon le maire, la mesure exige la réciprocité et dépend donc des changements dans la législation marocaine.
Les Marocains auront-ils le droit de vote aux municipales espagnoles ? Il existe en effet une possibilité, mais à condition qu'il y ait une réciprocité. En d'autres termes, les Espagnols aussi doivent avoir le même droit lors des élections locales marocaines. Cette question de suffrage n'est pas une compétence municipale, elle découle des accords entre Etats. Ainsi, « pour que ces faits deviennent réalité, le Maroc doit introduire des réformes dans sa Constitution », a déclaré Jordi Hereu, cité par El Pais. «Pour nous, il n'y a pas de problème. À l'heure actuelle, la balle est dans votre camp », a ajouté le maire socialiste.
Pour Jordi Hereu, la participation aux élections est essentielle pour l'intégration totale et la cohésion sociale des quelque 800.000 Marocains résidant en Espagne (230.000 en Catalogne). Toutefois, il reconnaît la complexité pour la mise en œuvre du projet, vu qu'il s'agit de toucher à la Constitution. « Ce n'est pas un sujet facile dans aucun pays », a affirmé d'après EFE, l'élu barcelonais. Ainsi, aucune date n'a été fixée pour atteindre cet objectif.
Comme autre sujet abordé avec Abbas El Fassi, il y a le renforcement des relations culturelles et économiques entre le Royaume du Maroc et la ville de Barcelone ainsi que la proposition marocaine d'un statut d'autonomie aux provinces du sud.
La délégation catalane conduite par le maire doit se rendre à Fès et à Casablanca. Au menu de ces déplacements, des entretiens avec les autorités et élus locaux afin de tracer des voies et moyens pour développer la coopération au niveau local.
Source : Yabiladi
Environ 2.500 mineurs migrants non accompagnés sont arrivés en Grèce depuis le début de l'année, alors que le pays ne dispose pas de structures d'accueil adéquates, a indiqué mercredi une organisation non gouvernementale de protection des migrants, Praksis.
"Il n'y a que très peu de centres d'accueil pour des mineurs, donc il n'y pas de possibilité de protection adéquate", a dénoncé Tzanétos Antypas, chef de Praksis, cité par l'Agence de presse grecque (Ana, semi-officielle).
A l'occasion d'une conférence sur "L'impasse de la politique d'immigration", organisée à Salonique (nord) par la Ligue grecque des Droits de l'Homme (EEDA), M. Antypas a relevé qu'en raison du manque d'infrastructure, "des mineurs, surtout des garçons, sont victimes de trafic humain dans le centre d'Athènes".
Plusieurs organisations, dont la section grecque du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) et l'organisation Human Rights Watch (HRW) ont à plusieurs reprises dénoncé "l'indifférence" de la Grèce, qui refuse de protéger les mineurs migrants non accompagnés arrivant sur son territoire et ont besoin "d'une protection spéciale".
Le président de l'EEDA, Kostas Tsitselikis, a toutefois exprimé "un certain espoir" pour le règlement de cette affaire après les engagements du nouveau gouvernement socialiste, issu des législatives du 4 octobre, qui avait promis la lutte contre les réseaux de migration clandestine et des mesures pour la régularisation des enfants migrants.
Source : AFP
Le nombre des demandes d'asile déposées dans les pays industrialisés a augmenté de 10% au cours des six premiers mois de l'année, porté notamment par un bond de près de 80% des demandes d'Afghans, a indiqué mercredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
"Un total de 185.000 demandes d'asile ont été déposées" entre janvier et juin en raison notamment de la dégradation de la situation sécuritaire dans des pays comme l'Afghanistan et la Somalie, explique le HCR dans un communiqué. Ainsi, quelque 12.000 Afghans et 11.000 Somaliens ont réclamé l'asile dans une quarantaine de pays industrialisés. Malgré tout, les Irakiens restent les plus nombreux "pour la quatrième année consécutive" (13.200 demandes) à tenter leur chance à l'étranger même si leurs demandes d'asile ont baissé de 32% sur la période. Par ailleurs, le HCR souligne que la première région d'accueil demeure toujours l'Europe (75% des demandes) de même que les Etats-Unis restent le pays le plus convoité avec 13% des demandes suivi de la France (10%) et du Canada, a précisé le HCR. "Ces statistiques montrent que les violences et l'instabilité dans certaines régions du monde poussent un nombre croissant de personnes à fuir pour trouver une protection dans des pays sûrs", a expliqué le chef du HCR, Antonio Guterres, cité dans le communiqué. "Il est absolument nécessaire que les pays gardent leurs portes ouvertes à ceux qui ont un besoin légitime de protection internationale", a-t-il exhorté.
Source : AFP
Le Maroc, qui se soucie de la défense des droits des immigrés, plaide pour une approche globale et intégrée de la problématique migratoire, a souligné Mme Khadija Elmadmad, juriste et titulaire de la Chaire UNESCO "Migration et droits de l'homme" à l'Université Hassan II de Casablanca.
S'exprimant lors d'une conférence à Madrid sur "les migrants au Maghreb", tenue dans le cadre d'un séminaire international sur "les migrants subsahariens au Maghreb: possibilités de coopération pour les syndicats et les ONG" (19-21 octobre), Mme Elmadmad a indiqué que cette approche, défendue par le Royaume au sein de tous les forums internationaux et les rencontres sur l'immigration clandestine, s'attache au respect de la dignité humaine et privilégie, pour ce faire, un partenariat mutuellement bénéfique entre le Nord et le Sud.
Le Maroc a toujours appelé à la mise en place d'une stratégie qui place la personne humaine et ses droits fondamentaux au centre des préoccupations, en se basant sur un esprit de partenariat équilibré et mutuellement bénéfique afin de gérer convenablement cette problématique, a-t-elle plaidé.
La juriste marocaine a également mis l'accent sur les efforts de lutte contre l'immigration illégale déployés par le Maroc et la mise en place d'un arsenal juridique approprié pour freiner ce fléau.
Mme Elmadmad, également présidente de l'ONG Migration et Droits, a toutefois mis en garde contre la vision unilatéraliste de quelques pays du Nord qui encouragent une immigration choisie qui permet à des ressortissants de pays tiers hautement qualifiés de travailler dans les Etats membres de l'UE, ce qui équivaut à une incitation à la fuite des cerveaux, a-t-elle insisté.
Les participants à cette conférence ont, pour leur part, indiqué que le phénomène migratoire s'explique pa de multiples facteurs et contraintes qui sont d'ordre tout aussi humain, économique, social que sécuritaire, ajoutant que la question migratoire devrait d'abord être examinée sous l'angle du développement et de la prise en charge de ses causes profondes.
Ils ont, à cet égard, précisé que les pays du Maghreb constituent d'abord des pays de transit, et subsidiairement des pays d'implantation d'immigrés, faisant savoir que la coopération bilatérale et multilatérale est la condition sine qua non pour la résolution du problème de l'immigration clandestine.
Dans le même sens, ils ont mis l'accent sur la contribution des communautés des pays de la rive sud de la Méditerranée établies en Europe à la création d'un tissu dense de relations humaines et à la valorisation des relations entre les pays.
L'immigration clandestine est devenue un problème sociétal qui s'invite au coeur des préoccupations de la société civile des pays d'origine, de transit ou d'accueil, ont-ils souligné, appelant à une coopération plus étroite entre tous les pays concernés par cette problématique dans l'objectif de trouver des solutions adéquates.
Ils ont rappelé également que la Convention internationale pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles, entrée en vigueur en juillet de 2003, qui se veut un cadre juridique adéquat pour le respect des droits fondamentaux des migrants.
Ce séminaire international de deux jours, organisé par la Maison Arabe, la Fondation Alternativas (alternatives) et la Fondation Friderich Ebert Stiftung en collaboration avec les syndicats espagnols de l'Union générale des travailleurs (UGT) et la confédération des commissions ouvrières (CC.OO), a connu la participation d'intellectuels, de chercheurs, d'académiciens et de professeurs venant de plusieurs pays dont le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, la Mauritanie, l'Algérie et l'Espagne.
Lors de ce séminaire, les participants ont évoqué, notamment, les visions transversales et régionales de la migration, le rôle des ONG et des associations des migrants dans la question migratoire et les meilleures voies de coopération pour les syndicats et les associations des migrants.
Source : MAP
Le sociologue et historien de la laïcité Jean Bauberot a expliqué mercredi devant la mission parlementaire sur le voile intégral qu'une loi d'interdiction serait inadaptée et inefficace pour contrer le phénomène, provoquant une certaine indignation parmi les parlementaires.
Expliquant en préambule que le port du voile intégral traduit souvent une protestation à l'égard d'un monde considéré comme hostile, ou une volonté d'affirmer sa différence, et/ou une vision "littéraliste" de la pratique de l'islam, il a estimé qu'une loi d'interdiction serait vécue comme un ostracisme par l'ensemble de la communauté musulmane, même si elle est "très majoritairement" hostile au voile intégral.
Une éventuelle loi, a-t-il insisté, serait la deuxième qui viserait l'islam (après la loi sur le voile à l'école). "Entre le permis et l'interdit, il y a le toléré", a ajouté Jean Bauberot suggérant qu'il est préférable de réglementer plutôt que de légiférer, de "convaincre plutôt que d'interdire".
Dans la lutte contre le voile intégral, le CFCM (Conseil français du culte musulman) est "votre interlocuteur principal" a-t-il dit.
Il a proposé que la mission parlementaire se transforme en "commission de réflexion sur les problèmes liés à la diversité de la société française" au lieu de se focaliser sur le voile intégral.
Plusieurs parlementaires lui ont sèchement reproché son "intellectualisme" et son manque de connaissance du terrain. Ils n'ont pas apprécié non plus qu'il les invite à se demander si un loi sur le voile intégral "serait utile à la République au regard de l'Histoire".
La mission parlementaire d'information sur le port du voile intégral sur le territoire national, présidée par le député du Rhône André Gerin (PCF), doit rendre son rapport fin janvier 2010.
Source : La Croix
L'Europe a une monnaie, un marché unique et un espace sans frontière de Marbella jusqu'à Tallinn. Elle s'apprête à choisir un seul visage pour sa présidence. Mais, sur la question des réfugiés, le beau miroir se brise en vingt-sept morceaux. Dix ans après les premières avancées vers une règle du jeu commune, les juristes parlent de la «loterie du droit d'asile» dans l'UE. L'ONU et son Haut-Commissariat dénoncent des disparités criantes.
Les statistiques suffisent, à l'heure où l'Europe consacre fièrement l'asile dans l'article 18 de sa charte des droits fondamentaux. Un Tchétchène parvenu au cœur de l'Europe a 63 % de chances de décrocher le précieux statut en Autriche ; et rigoureusement aucune dans la Slovaquie voisine. Tous les espoirs sont permis à un Somalien débarqué à Malte, mais il ferait mieux d'éviter les côtes grecques. Et pour cause : les 400 000 Maltais ont accordé leur protection à 1 405 réfugiés l'an dernier, quand les 11 millions d'Hellènes n'ouvraient leur porte qu'à 375 d'entre eux.
Préserver le pouvoir de décision des États
Les naufrages de réfugiés en Méditerranée et de scandaleuses conditions de détention des clandestins ajoutent au malaise. L'explosion de l'immigration depuis dix ans et la panne de croissance nuisent à la sérénité du débat. Résultat : l'asile et sa gestion sont une tache noire sur l'image de l'UE. Sur 121 000 demandes de réinstallations soumises par le HCR de l'ONU en 2008, les Européens ont accepté 4 378 prises en charge, contre plus de 60 000 aux États-Unis.
«Le demandeur d'asile risque de devenir le bouc émissaire de la crise», s'inquiète Jacques Barrot, responsable européen du dossier. Le vice-président sortant de la Commission veut changer la donne avant de tirer sa révérence. Il présente aujourd'hui deux directives qui aideront l'Europe à retrouver, dit-il, la dignité de sa tradition d'accueil. Si le Parlement l'accepte et si, obstacle plus difficile à surmonter, les Vingt-Sept en sont d'accord.
Qui doit bénéficier du droit d'asile ? Il ne s'agit pas, pour l'UE, de s'emparer du pouvoir de chacun des vingt-sept États, qui garde seul le pouvoir de décision. Il ne s'agit pas non plus d'ouvrir plus grand les portes. Mais de débroussailler le maquis, de fixer un cap européen et de hâter les procédures. «L'efficacité est la clef, dit-on à la Commission. C'est dans l'à-peu-près, la cacophonie des textes et des délais d'instruction élastiques que se faufilent les passeurs et les trafiquants.»
Le premier texte cherche à harmoniser le tri, en faveur des candidats à l'asile qui ont vraiment besoin d'une protection. À l'inverse, la crédibilité du système impose de renvoyer chez eux sans faillir ceux qui ne passent pas la rampe, et qui représentent plus de 70 % des dossiers instruits dans l'UE. Les ressortissants de pays réputés «sûrs», comme le Maroc, ne pourront plus se prévaloir du droit d'asile. Bruxelles introduit aussi une procédure qui conduit à l'expulsion accélérée dans six cas, dont la fausse déclaration d'identité.
Accélérer les procédures
La seconde directive instaure un cheminement unique dans l'examen des demandes, avec un délai maximum de réponse de six mois. Certains pays font déjà mieux, comme la France. D'autres, comme la Grèce, beaucoup moins bien. Le texte balise précisément le parcours : cela va du premier contact du demandeur d'asile avec la police jusqu'à la révision judiciaire des décisions prises.
Le dernier chantier ouvert par Jacques Barrot vient compléter une construction à moitié achevée en matière d'asile et d'immigration. Le contre-exemple est le «partage du fardeau». Les pays de la façade méditerranéenne, en première ligne face aux clandestins d'Afrique et du Moyen-Orient, ont la charge d'instruire un tiers des demandes d'asile de l'UE. Mais la Grèce, l'Italie, l'Espagne ou Malte ne peuvent compter que sur une solidarité minimale de leurs voisins du Nord. Faute d'accord politique à vingt-sept, la règle qui impose au premier pays d'accueil d'instruire la demande d'asile reste à amender. Et, en urgence, seules la France, l'Italie et l'Espagne ont accepté d'accueillir chez eux ceux que Malte ne peut plus héberger. Entre les Vingt-Sept la méfiance reste de mise.
Source: Le Figaro
La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid, manifestation culturelle d'envergure prévue du 4 au 29 novembre prochain, verra la participation d'artistes et de comédiens représentant 19 pays, dont le Maroc.
Le Groupe acrobatique de Tanger se produira à plusieurs reprises, avec son nouveau spectacle "Chouf Ouchouf" (Regarde et regarde encore), lors de ce rendez-vous artistique annuel de la musique, du théâtre, de la danse et du cirque de la capitale espagnole.
Mis en scène par les suisses Martin Zimmermann et Dimitri de Perrot, "Chouf Ouchouf" succède au spectacle intitulé "Toub" (Tissu) créé par ce Groupe en 2004 et qui a connu un énorme succès auprès du public avec plus de 350 représentations dans plusieurs pays de part le monde.
Selon les metteurs en scène de "Chouf Ouchouf", ce spectacle, qui se place au centre d'un labyrinthe de questions, est une "cascade de scènes déclinées et amplifiées jusqu'à l'absurde, jusqu'à ce que tout soit chamboulé et se retrouve en apesanteur".
"Toute rencontre avec le nouveau et l'inconnu nous fait chanceler dans des sentiments à la fois complexes et confus. Pour nous rassurer, nous essayons d'imposer nos propres points de vue. Inversement, nous nous présentons également comme un espace de projections pour l'autre", ajoutent-ils.
Composé de douze acrobates marocains dirigés par deux artistes suisses, le Groupe acrobatique de Tanger s'est révélé en 2004, en se distinguant par sa capacité à accorder parfaitement la pratique ancestrale de l'acrobatie marocaine et celle du cirque contemporain.
La 26-ème édition du Festival d'automne de Madrid verra la participation de troupes de théâtre et de danse, d'artistes et de musiciens d'Espagne et d'autres pays, dont la France, l'Italie, le Japon, le Portugal, la Suisse, l'Australie, les Etats-Unis et le Vietnam.
Source : MAP
Le Maroc et la Catalogne ont convenu de renforcer leurs actions pour assurer une meilleure intégration de la communauté marocaine résidant à Barcelone et optimiser l'exploitation de ce capital humain commun, pour les intérêts des deux parties.
Lors d'une conférence de presse conjointe, tenue mardi à Rabat, par le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur et le Maire de la ville de Barcelone, M. Jordi Hereu, actuellement en visite au Royaume, le ministre a expliqué que les deux parties ont convenu également d'activer la construction de la "Maison du Maroc" à Barcelone, un espace de rayonnement et un point de rapprochement entre les civilisations.
Il a également ajouté que compte tenu du rôle important que peut jouer le tissu associatif dans l'amélioration des conditions de vie des Marocains résidant à Barcelone, il a été décidé d'entreprendre des actions concrètes pour l'élaboration et la mise en Âœuvre d'un programme de renforcement des capacités de ces associations en vue d'augmenter la portée de leur action.
Le ministre a, par ailleurs, souligné que la réussite de l'expérience des Universités d'été, organisées au Maroc en 2009 pour 200 jeunes, a encouragé les deux parties à multiplier leurs échanges sous forme de séjours culturels au profit des jeunes en tant que démarche favorisant l'ouverture sur l'autre et la connaissance mutuelle.
Pour rendre opérationnelle l'ensemble de ces décisions, a-t-il dit, le Maroc et la Catalogne ont décidé de constituer un comité mixte chargé de finaliser le plan d'action commun et de suivre son exécution.
De son côté, le Maire de Barcelone a indiqué que la création de la Maison du Maroc à Barcelone s'inscrit dans le cadre de la philosophie de l'Union pour la Méditerranée (UPM), soulignant à cet égard le rôle joué par Barcelone, siège de l'UPM, dans l'édification de cet espace.
Le responsable catalan a également mis l'accent sur le caractère particulier que revêt sa visite au Maroc qu'il qualifie de "pays stratégique en pleine modernisation sociale, culturelle et économique".
D'autre part, le responsable catalan a salué le rôle de leader joué par la communauté marocaine à Barcelone en matière de construction et de développement de cette ville.
Au cours de cette visite, qui intervient à l'invitation de M. Ameur, le maire de Barcelone a été reçu par plusieurs hauts responsables marocains et effectuera une visite à Fès et à Casablanca où il s'entretiendra avec les autorités et les élus locaux des voies et moyens de développer la coopération au niveau local.
Le responsable catalan est accompagné d'une importante délégation, dont de hauts cadres et des élus municipaux et régionaux, ainsi que des représentants de la presse écrite et des médias audiovisuels.
Source : MAP
La Commission européenne va proposer mercredi aux 27 pays de l'Union européenne d'harmoniser leurs politiques en matière d'asile, alors que des disparités criantes existent actuellement d'un Etat à l'autre.
Le but de cette initiative, présentée par le commissaire européen français Jacques Barrot, est de mettre en oeuvre une seule procédure d'asile au sein de l'Union afin de la rendre plus simple et plus équitable.
Selon un document officiel obtenu par l'AFP, "les mesures envisagées visent à offrir un degré plus élevé de protection aux victimes de persécutions".
"Dans le même temps, ajoute le document, les propositions devraient permettre d'améliorer la cohérence entre les instruments communautaires d'asile, de simplifier et de consolider les normes de fond et de procédure de protection dans toute l'Union, empêchant ainsi la fraude et améliorer l'efficacité du processus d'asile".
Une des mesures importantes préconisées par la Commission est d'introduire un délai général de six mois pour achever les procédures d'asile en première instance. La proposition prévoit une période transitoire de trois ans pour permettre aux Etats de l'Union de s'adapter à ce délai.
Parmi les autres propositions, il est envisagé de mieux prendre en compte la question du sexe de la personne présentant une demande d'asile et de clarifier les motifs de protection.
"Ces précisions permettront aux autorités nationales d'identifier plus rapidement les personnes ayant besoin de protection et celles qui n'en ont pas besoin", affirme le document de la Commission.
Le texte demande également une harmonisation européenne pour l'accès des réfugiés à la protection sociale, aux soins de santé et au marché du travail. La Commission voudrait également que les réfugiés puissent se voir reconnaître plus facilement leurs qualifications professionnelles.
"Des informations utiles et des conseils devraient être mis à disposition des personnes qui souhaitent déposer une demande de protection internationale dès leur entrée sur le territoire" européen, suggère également la Commission qui souhaite que les garde-frontières et les policiers soient formés à cet effet.
Malgré l'instauration de normes communes, des disparités considérables subsistent entre les différents Etats-membres de l'Union à propos du droit d'asile. Certains Etats donnent le statut de réfugié à la majorité des demandeurs alors que d'autres le donnent à moins de 1%.
En dépit d'un espace commun de libre circulation propre à l'UE, "il y a encore des régimes nationaux d'asile qui sont complètement différents", ce qui augmente le "risque d'un asile à la carte", avait mis en garde récemment le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres.
Selon le dispositif "Dublin II" en vigueur dans l'UE, les migrants sont tenus de demander l'asile dans le pays par lequel ils sont entrés.
Cette disposition a conduit certains pays comme l'Espagne, l'Italie et la Grèce, qui sont, de part leur situation géographique, des portes d'entrées de l'immigration africaine, à être totalement débordés par les demandes.
L'asile reste un des points noirs de la politique d'immigration de l'UE, considérée peu généreuse vis à vis des réfugiés. Sur 121.000 demandes de réinstallations soumises par le HCR en 2008, les Européens ont accepté de prendre en charge 4.378 d'entre elles, contre 60.000 pour les Etats-Unis, selon l'agence onusienne.
Source : Le Monde
La Cour européenne des droits de l'homme a rejeté mardi soir le caractère d'urgence des demandes de deux ressortissants afghans devant être placés sur des vols vers Kaboul et qui demandaient que la Cour en empêche la France.
La CEDH n'a pas communiqué sur le cas de dix autres requérants afghans pour lesquels les décisions pourraient n'être annoncées que mercredi matin.
Selon une source interne de la CEDH, jointe par l'AFP, la Cour n'a pas ordonné de mesures provisoires - comme un sursis au départ de France - et a rejeté la demande d'application de son article 39 relatif à l'urgence d'une situation.
Cet article permet de prendre des décisions motivées par l'imminence d'une situation pouvant constituer ou entraîner une grave atteinte aux droits de l'Homme, notamment un danger de mort ou de tortures.
La Cour européenne avait déjà été saisie le 5 octobre par sept Afghans en rétention administrative en attente d'un renvoi vers leur pays d'origine par un vol franco-britannique.
Ils avaient fait valoir le risque de torture ou de traitements dégradants qui les attendait dans leur pays. La Cour de Strasbourg avait alors invité les autorités françaises à suspendre leur renvoi dans l'attente d'un examen plus approfondi de leurs requêtes.
Associations et partis de gauche se sont mobilisés contre l'organisation programmée mardi soir d'un vol visant à expulser des migrants afghans en situation irrégulière vers Kaboul, pour la première fois depuis 2005.
Source : DNA
Les entreprises allemandes veulent s'assurer qu'elles disposeront d'ingénieurs et d'ouvriers spécialisés pour la reprise. En attendant, de jeunes diplômés seront embauchés et mis au chômage partiel.
Leurs carnets de commandes sont décimés et leurs salariés en chômage partiel, mais les entreprises allemandes agitent à nouveau le spectre de la pénurie de main d'oeuvre et recrutent déjà en prévision de l'après-crise.
Chez Trumpf, société familiale basée près de Stuttgart, dans le sud-ouest du pays, 80% des 4.500 salariés allemands sont en chômage partiel depuis juillet, faute de demande pour ses poinçonneuses industrielles et machines à découper la tôle. Et sur l'exercice clos le 30 juin dernier, les entrées de commandes ont chuté de 35%. Mais cela ne va pas empêcher le groupe d'embaucher d'ici au mois de juin prochain 25 ingénieurs tout frais sortis de l'université pour les mettre directement... au chômage partiel subventionné par l'Etat, annonce Ingo Schnaitmann, porte-parole de l'entreprise.
"Nous voulons absolument éviter que ne se reproduise la même chose que dans les années 90", explique-t-il. A l'époque "personne n'a embauché à cause de la crise, du coup de moins en moins de jeunes ont commencé des études d'ingénieur, et quand l'économie est repartie on en a manqué".
Les règles autour du chômage partiel ont été assouplies, et les fédérations professionnelles s'organisent
Ce que font Trumpf et d'autres aurait été interdit il y a encore quelques mois, mais l'Agence pour l'emploi, consciente du problème, a assoupli les règles autour du chômage partiel pour permettre aux entreprises de recruter dans cette situation. Car, alors que la crise bat encore son plein et que l'Allemagne se prépare à une hausse du chômage dans les mois à venir, "il y a toujours plus d'offres d'emplois pour les ingénieurs que de candidats", selon Michael Stahl, chargé des questions de formation pour la fédération des industries du métal et de l'électronique, Gesamtmetall. La fédération des employeurs BDA évoquait récemment le chiffre de 60.000 spécialistes faisant défaut, presque exclusivement dans les métiers techniques.
Du coup, les fédérations comme Gesamtmetall font tout pour s'assurer que les entreprises disposent de suffisamment de jeunes ingénieurs et d'ouvriers spécialisés dès que les affaires reprendront. Ce qui ne saurait tarder à en croire les indicateurs de l'industrie allemande, dont les derniers pointaient tous vers le haut. En Bavière, la section régionale de Gesamtmetall a créé une sorte de société d'intérim, qui embauche les jeunes diplômés à la fin de leurs études, puis les "prête" aux entreprises qui en ont besoin, mais en les payant elle-même.
"Comme cela ils ne sont pas à charge des entreprises", explique M. Stahl. Dans certaines sociétés, les banques, devenues très regardantes sur les conditions d'octroi du crédit, s'opposent à de nouvelles embauches, mais le besoin de main d'oeuvre qualifiée est là, détaille-t-il. Une fois passé le plus dur de la crise, les jeunes recrues devraient être embauchées par leur employeur de fait. L'enjeu, c'est "que les jeunes diplômés ne perdent pas leur savoir, et qu'ils n'aillent pas voir dans d'autres branches", selon Holger Wuchold, de la fédération sectorielle des machines-outils VDMA.
Car les fabricants de ces machines, grande force de l'industrie allemande, sont parmi les employeurs qui ont le plus souffert ces dernières années d'une pénurie de main d'oeuvre à mettre sur le compte à la fois de la démographie - la société allemande vieillit, et les générations du baby-boom partent à la retraite sans que la relève soit assurée - et d'une désaffection pour les professions scientifiques et techniques.
Dans la seule ex-RDA, où la natalité a chuté dans les années 90 et où l'émigration vers l'Ouest a fait le reste, le réservoir de main d'oeuvre va chuter de 2 millions de personnes d'ici 2025, selon une étude de l'institut de recherche sur le travail (IAB).
Source : Les Echos
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le gouvernement français et le Fonds International de développement agricole (FIDA) vont signer un accord portant création du fonds fiduciaire sur les transferts des migrants africains.
Selon un communiqué de la BAD parvenu mardi à APA, la signature de cet accord est prévu le 23 octobre prochain à Paris entre M. Donald Kaberuka, président de la BAD, M. Eric Besson, ministre français de l'immigration et de l'intégration, ainsi que le représentant du FIDA.
Cette signature confirme l'engagement de la BAD et de la France qui a fourni une dotation initiale de six millions d'Euros, auxquelles s'est joint le FIDA, dans leurs efforts conjoints de mobilisation des compétences et des ressources des migrants au service du développement de l'Afrique.
Administré et géré par la BAD, ce fonds multilatéral ouvert à d'autres donateurs, vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique.
Outre l'investissement productif et le développement local dans les pays d'origine des migrants, le Fonds devra également appuyer les réformes des cadres règlementaires nécessaires à l'amélioration des conditions de transfert.
Le nouveau fonds qui fait suite au lancement par la BAD de l'initiative « Migration et développement », devra impliquer, de façon concertée, toutes les parties prenantes, les migrants, les ménages bénéficiaires, les collectivités locales, les gouvernements, les opérateurs financiers et les partenaires au développement.
Selon une récente étude sur les transferts de fonds des migrants entre France et quatre pays africains (Comores, Mali, Maroc et Sénégal), le volume des transferts représente entre 9 et 24% du PIB des pays étudiés et 80 % de l'aide publique au développement dont ils sont bénéficiaires.
Source : AFRIQUE A VENIR
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