jeudi 28 novembre 2024 04:54

L'intérêt accordé aux transferts financiers ne doit pas occulter les transferts en matière de savoir et de savoir-faire des migrants, ont relevé les conférenciers, soulignant que la réflexion sur la problématique de la fuite des cadres doit s'intéresser plus à ce que les pays émetteurs peuvent tirer comme profit dans le cadre d'une politique innovante.

La défense des droits sociaux des émigrés au sein des pays d'accueil et le renforcement de la coopération entre les pays de la région euro-maghrébine figurent également parmi les décisions préconisées par les conférenciers en tant qu'alternative aux conséquences de la crise sur les émigrés.

Les participants ont souligné que certains programmes mis en faveur des émigrés dans les pays d'accueil, tels le programme d'aide au retour, n'ont pas été attractifs, ce qui impose un débat sur la nécessité de mettre en place "un nouveau modèle de croissance où la migration est conçue comme une partie intégrante de solution".

Les recommandations issues de cette conférence seront "une inestimable contribution à l'enrichissement du débat sur les retombées de la crise et sur les moyens d'éviter qu'elle se reproduise demain", a affirmé le ministre délégué chargé de la Communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur lors de la séance de clôture.

La conférence a permis aux participants de s'entendre sur la nécessité de consolider les partenariats et de "bannir l'unilatéralisme dans l'appréhension des retombées de cette crise mondiale", a ajouté M. Ameur.

Les thématiques débattues lors de cette rencontre de deux jours ont insisté sur l'impact de la crise économique sur la migration, aussi bien les pays d'origine que d'accueil des migrants.

Organisée sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, la conférence est initiée par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'Organisation internationale pour les migrations, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère chargé des Affaires économiques et générales, le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

La conférence a réuni d'éminents experts internationaux ainsi que de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: MAP

Le gouvernement autonome d'Andalousie a procédé récemment à l'édition d'un manuel scolaire, visant à favoriser l'intégration des élèves marocains établis dans cette région.

"Parlons Espagnol", est élaboré sur la base du dialecte marocain (darija), et profitera aux 22.745 élèves marocains, inscrits dans les écoles primaires et secondaires de l'Andalousie.

L'apprentissage de la langue espagnole est un très important pour l'intégration des enfants immigrés marocains, a indiqué, Javier Gil, enseignant, et l'un des promoteurs de cette initiative, lors de la cérémonie de présentation du livre.

M. Gil a également souligné que ce manuel renseigne sur les coutumes et les traditions de chaque région espagnole et les normes des comportements au sein de cette société ibérique.

Autre particularité du manuel: l'utilisation du dialecte marocain et de transcriptions non scientifiques devant faciliter aux enseignants la prononciation dans la langue maternelle des élèves, l'objectif étant de faciliter le contact avec ces jeunes.

Quelque 5.000 exemplaires de ce manuel seront distribués dans les centres d'accueil et les collèges où étudient les enfants des immigrés établis dans la communauté autonome d'Andalousie.

La cérémonie de présentation a été marquée par la présence, notamment, de la directrice générale de la politique migratoire au gouvernement autonome andalous, Rocio Palacios, et du délégué provincial de l'Emploi, Juan Bouza.

Source: MAP

Le directeur général de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), M. William Lacy Swing, a souligné lundi à Rabat que les politiques de repli identitaire, de fermeture des marchés de l'emploi et des frontières sont "regrettables", dans la mesure où elles contribuent à renforcer certains préjugés à l'encontre des migrants et à alimenter la xénophobie au sein des populations d'accueil.

Ces politiques expliquent la baisse des transferts d'argent des immigrés vers les pays en voie de développement, a affirmé M. Swing à l'ouverture de la conférence internationale sur "l'impact des crises sur la migration", qui se tient les 12 et 13 octobre à Rabat sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI.

"En 2008, ces flux financiers ont atteint les 328 milliards de dollars, alors que la Banque Mondiale prévoit, en 2009, une baisse de 7,3 pc", a-t-il précisé.

M. Swing a déploré, à ce titre, que les migrants, notamment les moins qualifiés, soient régulièrement exclus du marché du travail ou bien perçus, dans le meilleur des cas, comme une simple réserve de main d'œuvre taillable et corvéable à merci que l'on peut recruter et licencier en fonction des fluctuations des économies nationales.

Les migrants, a-t-il rappelé, jouent un rôle crucial dans la lutte contre la pauvreté dans les pays d'origine, par leur capacité à rapatrier des fonds. Les familles sont souvent dépendantes de ces entrées d'argent pour satisfaire des besoins élémentaires tels que l'alimentation, le logement, la santé et l'éducation, a-t-il souligné.

Aussi, M. Swing a-t-il appelé les gouvernements à prendre conscience du rôle positif que les migrants peuvent jouer dans la croissance et le redressement économique et ne pas céder à la tentation de restreindre l'accès à l'emploi ou de fermer leurs frontières aux migrants en période de crise économique.

"Il est donc essentiel de lutter contre la +marchandisation+ des immigrés en mettant les droits des migrants au cœur de toutes les politiques migratoires.

Ces droits sont indispensables pour faire en sorte que la migration contribue positivement à la fois au développement des individus et des pays d'origine et de destination", a-t-il affirmé.

Pour sa part, le gouverneur de Bank Al Maghrib, M. Abdellatif Jouahri, a expliqué l'impact de la crise économique sur la contribution des MRE dans l'économie marocaine.

Le gouverneur de Bank Al Maghrib a, par ailleurs, rappelé les mesures prises par le Maroc pour aider les MRE à affronter les effets de la crise. Il a cité à ce titre la création d'un fonds d'aide à l'investissement destiné à inciter les MRE à investir davantage dans leur pays d'origine.

Côté accès à la propriété, M. Jouahri a cité l'extension de la garantie Damane Assakane aux MRE afin de permettre à cette catégorie de la population d'acheter ou de construire un logement avec des facilités de crédit. En vue de booster la relance des transferts de fonds, les banques marocaines, a-t-il ajouté, ont également décidé de suspendre les commissions prélevées sur les transferts des MRE et de rééchelonner leurs dettes.

La séance d'ouverture a été marquée par la présence de MM. Mohamed Ameur, ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, Nizar Baraka, ministre délégué chargé des affaires économiques et générales, Jamal Rhmani, ministre de l'Emploi et de la Formation professionnelle et Abdellah Bousouf, secrétaire général du CCME ainsi que plusieurs ambassadeurs.

La conférence est organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'OIM, en partenariat avec le ministère des affaires étrangères et de la Coopération, le ministère des affaires économiques et générales, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le PNUD.

Se proposant d'étudier l'impact des crises, particulièrement la crise économique actuelle, sur le phénomène migratoire, aussi bien dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil, elle réunit d'éminents experts internationaux et de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: InfoMaroc

Les participants à la session introductive de la conférence internationale sur "l'impact de la crise économique sur la migration" se sont penchés, lundi à Rabat, sur les effets de la crise sur les Marocains résidant à l'étranger, particulièrement en Espagne, en France et en Italie.


Se basant sur une étude préliminaire menée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec le ministère chargé des MRE, les intervenants ont mis en exergue les conditions de vie difficiles de la communauté marocaine à l'étranger, en raison de l'actuelle crise.

Les MRE sont les plus exposés au chômage, vu qu'ils sont nombreux à travailler dans le secteur du bâtiment. Cette catégorie souffre également de discrimination à l'embauche et au licenciement, ajoutent les intervenants.

Les participants ont également mis l'accent sur les politiques migratoires plus restrictives adoptées par des pays européens. Ils ont à ce titre pointé du doigt les nouvelles lois sur la réunification familiale en France, la loi sur la sécurité publique en Italie et la nouvelle loi de l'immigration en Espagne ainsi que les programmes de retour volontaire proposés par ces pays.

Se référant aux enseignements tirés des précédentes crises, les intervenants ont souligné que les crises financières ne se traduisent pas nécessairement par l'augmentation des flux migratoires irréguliers mais sont associées à une augmentation du nombre des migrants irréguliers.

Ils ont, à ce titre, affirmé que les travailleurs migrants doivent être protégés pendant les crises financières, non seulement en raison du chômage mais aussi en raison de la détérioration des conditions de travail.

La session introductive a été présidée par l'économiste Fathallah Oualalou, qui a présenté un aperçu sur le déclenchement de l'actuelle crise économique, son évolution et ses effets.

Les travaux de la conférence, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI se poursuivent par une deuxième session sur "l'impact de la crise actuelle sur les pays d'accueil des MRE".

La conférence est organisée par le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger et l'OIM, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le ministère des Affaires économiques et Générales, le conseil de la communauté marocaine à l'étranger, la Fondation Hassan II pour les MRE et le PNUD.

Se proposant d'étudier l'impact des crises, particulièrement la crise économique actuelle, sur le phénomène migratoire, aussi bien dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil, la conférence réunit d'éminents experts internationaux et de hauts responsables politiques représentant une vingtaine de pays.

Source: MAP

 

Durant tout le week-end, la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine, s'est attachée à renforcer les liens entre les deux pays, et appelle a saisir les opportunités d'affaires ouvertes par l'accord de libre échange.

Comme chaque année depuis 2006, une vingtaine d'associations marocaines aux États-Unis ont organisé ce week-end, la MAC (convention annuelle de la Coalition maroco-américaine).

Cette 4ème édition, placée sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir) a vu la participation de MRE américains venus de plusieurs états jusqu'au Washington Plaza pour l'occasion. Lors de la première journée de ces rencontres, il a été question de l'implication de la communauté maroco-américaine dans le pays d'accueil.

Journée et thème choisis par Driss El Yazami, Président du Conseil de la communauté marocaine résident à l'étranger (CCME) pour son intervention. Avec 100.000 marocains installés aux Etats-Unis, El Yazami a fait remarqué que la communauté ne cesse de croitre, et ce, avec une « diversification de plus en plus prononcée ». Pour lui, bien que la communauté marocaine aux USA ne soit pas si différente de celle des autres pays, elle dispose « d'un vécu socio-professionnel différent ». Enfin, pour terminer son intervention, le président du CCME a salué « l'implication de plus en plus active de ces Marocains dans la vie civique de leurs pays de résidence ».

Pour sa part, l'ambassadeur à Washington, Aziz Mekouar, a prôné l'implication de tous dans la société d'accueil. Il a mis en avant le rôle crucial qui incombe au réseau d'associations dans la préservation des intérêts des Marocains établis aux USA et le renforcement de leurs liens avec le pays d'origine, se félicitant de voir des Marocains occuper des positions très importantes au sein d'entreprises américaines de renommée internationale.

Quand à la seconde et dernière journée de ce forum, elle a été dédiée aux opportunités d'affaires ainsi qu'à l'accord de libre échange conclu entre les États-Unis. L'occasion pour la sous Secrétaire américaine adjointe au Commerce, chargée de l'Afrique et du Moyen Orient, Holly Vineyard, de faire remarquer au passage que l'accord de libre échange (ALE) entre les deux pays va bon train. En effet les échanges commerciaux entre le Maroc et les États-Unis ont augmenté de 147% depuis l'entrée en vigueur de l'ALE en 2006.
Site web de la Coalition Maroco-Américaine : www.macoalition.net

Source: Yabiladi

 

C'est la première fois qu'un candidat noir se présente à un scrutin en Russie : Joaquim Crima, originaire de Guinée-Bissau, a adopté le prénom Vassili et sera candidat en octobre à des élections de district, non loin de Volgograd (sud-ouest). Agé de 37 ans, cet instituteur a mené ses études dans cette région, puis s'est installé définitivement il y a douze ans en Russie, où il s'est marié. Ses chances de l'emporter sont minces... Il n'existe pas de statistiques officielles sur les crimes racistes, mais plus de 12 immigrants auraient été tués dans le pays depuis le début de l'année, selon une ONG américaine installée à Moscou. Et plusieurs centaines d'autres auraient subi des agressions en raison de la couleur de leur peau.

Source: L'Express

L'immigration revient assez souvent au cinéma. Thème récurrent certes, mais cette fois le metteur en scène marocain Hassan Benjelloun, aborde le sujet sous un nouvel angle à travers une production maroco-belge : ''Les oubliés de l'histoire''.

Ce film, qui sera prochainement à l'affiche des salles obscures, met en avant l'histoire émouvante, et non moins pathétique, d'immigrés clandestins et d'autres en situation régulière en quête d'accomplissement, d'amour et de stabilité. Rêve combien loin !

Le long-métrage, écrit et réalisé par le même H. Benjelloun, tout en apportant une preuve de plus que l'Europe est loin d'être ce paradis que les jeunes ''crédules'' s'imaginent, passe en revue les multiples clavaires que subissent ces hommes et femmes : exploitation, racisme, maltraitance, traite des blanches, entre autres.

''Tourné au Maroc et en Belgique, le film montre que l'Europe n'est pas cet Eldorado qu'on imagine. C'est un avertissement à ces jeunes crédules qui s'accrochent aux rêves chimériques'', déclare à la MAP, le metteur en scène marocain.

Une jeunesse ''exploitée et consciente que son unique chance de survie est de bien s'accommoder d'une réalité qui oscille entre cauchemar et espoir'', ajoute le réalisateur.

Co-produit notamment par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), 2M, la Société Bentaqerla, Radio Culture 3 et Imagifilms, ''Les oubliés de l'histoire'' est un film de société, où se nouent et se dénouent plusieurs tranches de vie tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du Maroc.

Il relate l'histoire de trois jeunes filles qui se retrouvent à la merci d'une mafia qui les exploite étroitement pour s'enrichir. Elles sont blasées par une société ''intolérable et agressive''

Dans le film, leur destin rejoint celui de quelques sans-papiers qui se font exploiter à mort, outre l'histoire d'amour entre Yamna et Azzouz, qui commence au Maroc et se poursuit à Bruxelles.

La mise en image d'un tel récit n'est pas chose facile, a-t-il confié. "Montrer les choses telles qu'elles sont n'est pas chose aisée. Il ne s'agit surtout pas de provoquer, de choquer, mais de révéler'', a-t-il expliqué.

Pour le cinéaste marocain, un autre défi de taille se posait : le casting. Les comédiens, qui campent les rôles dans ce film, étant de différentes nationalités : marocains, africains subsahariens, arabes et européens.

Au demeurant, la ligne directive puise dans le néoréalisme, en plus d'une recherche psychologique et intérieure de chaque personnage, selon Benjelloun.

Une panoplie de comédiens marocains dont Amine Naji, Meriem Ajadou, Abderrahim El Meniari ou encore Youssef Al Joundy donnent la réplique à des acteurs belges et français parmi lesquels Sacre Benoit, Claire Hélène Cahenmani, Paul Marie et Anaiss Moreau.

S'agissant des sites de tournage de ce film, bilingue en arabe et français, Benjelloun a fixé sa caméra dans les villes marocaines de Casablanca et Fès et la capitale européenne Bruxelles.

Réalisateur, doublé de la casquette de scénariste, Hassan Benjelloun est né en 1950 à Settat. Passionné du 7ème art, il suit à Paris, en 1980, des études de réalisation au Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) pour sortir, trois ans plus tard, son premier court métrage ''A sens unique''.

De retour au Maroc, il s'associe à quatre autres réalisateurs marocains pour créer ensemble le groupement de Casablanca, qui a donné naissance à cinq long-métrages, dont ''La Fête des Autres'', première fiction de Benjelloun.

Sa filmographie compte six autres longs métrages : ''Yarit ou le temps d'une chanson'' sorti en 1993, ''Les Amis d'hier'' (1996), ''Les Lèvres du silence'' (2000), ''Jugement d'une femme'' (2001), ''La Chambre Noire'' (2004) et ''Où vas-tu Moshé ?'' (2007).

Source: MAP

La 27ème édition de la Foire internationale du livre de Madrid, "Liber09", se tient du 7 au 9 octobre courant avec la participation de 700 exposants actifs dans le domaine de l'édition et du livre représentant 16 pays, dont le Maroc.

Le stand marocain compte des ouvrages d'auteurs marocains de différents genres, allant des romans aux recueils de poésie, en passant par les histoires pour enfants, les nouvelles et les livres sur les différents aspects de la culture et civilisation marocaines.

Considérée comme la plus importante manifestation dédiée à l'industrie du livre en Espagne, "Liber09" connaît la participation de maisons d'éditions, d'agents littéraires, d'associations professionnelles, ainsi que d'un nombre important d'entreprises d'arts graphique, de services, de distribution de livres et de multimédia,

"Liber09" est une plate forme incontrôlable pour l'échange d'expériences et l'établissement des contacts entre les professionnels du secteur et un événement qui leur offre la possibilité de découvrir les dernières nouveautés dans ce domaine et les nouveaux marchés internationaux émergents.

Il s'agit d'une occasion pour découvrir également les derniers livres parus en Espagne et dans les autres pays participants, dont l'Italie, le Royaume Uni, le Paraguay, la Roumanie, l'Egypte, la Colombie, l'Argentine, la Chine, la France et la Russie, qui est le pays invité d'honneur de cette 27ème édition.

Outre l'exposition de livres, plusieurs activités on été programmées dans le cadre de cette foire, notamment des tables rondes, des colloques, des présentations d'ouvrages et des rencontres littéraires.

L'édition précédente de la Foire internationale du livre de Madrid a enregistré plus de 12.000 visiteurs, en hausse de 8 pc par rapport à 2007.

Source: MAP

Une trentaine de personnalités juives d'origine marocaine, actives dans le monde des affaires, des professions libérales et de la société civile, dans de nombreux pays de résidence à travers le monde, effectue du 12 au 18 octobre courant, une visite de travail au Maroc à l'invitation de la Fondation "Mémoire pour l'avenir".


Au cours de cette visite, initiée en partenariat avec le conseil consultatif des Marocains à l'Etranger (CCME), le groupe rencontrera plusieurs responsables marocains des secteurs public et privé ainsi que de la société civile, indique samedi un communiqué de la Fondation.

L'organisation de cette visite s'inscrit dans le prolongement des recommandations du Colloque sur "Le judaïsme marocain contemporain et le Maroc de demain", initié en octobre 2008 à Casablanca, dans le cadre des manifestations célébrant le 1200ème anniversaire de la fondation de la ville de Fès, sous le thème de "Douze siècles de la vie d'un Royaume- les Marocains fêtent leur histoire", précise-t-on de même source.

Selon les organisateurs, le programme de la visite, voulu par les organisateurs comme une opportunité d'immersion des personnalités dans les réalités du Maroc d'aujourd'hui, permettra de découvrir, sur site, les grands chantiers structurants tels Tanger Med ou le chantier de la vallée du Bouregreg, échantillons significatifs des orientations prises par le Maroc en matière de modernisation de ses infrastructures et de son économie.

La visite sera également l'occasion pour ces personnalités de tenir des réunions de travail avec plusieurs responsables sectoriels (agriculture, éducation nationale, enseignement supérieur, culture, secteurs sociaux) ainsi qu'avec les responsables du Conseil Consultatif des Droits de l'Homme (CCDH) et du CCME, associés à cette initiative.

Outre la dimension humaine et identitaire que revêt cette visite, les personnalités invitées auront toute la latitude d'approfondir leurs connaissances sur le Maroc et les réalités de ses chantiers de développement, d'engager le dialogue avec une large palette d'interlocuteurs, et éventuellement de s'inscrire, ultérieurement, dans des dynamiques de partenariat ou de solidarité, note le communiqué.

Le séjour de la délégation sera également une opportunité de découvrir, à travers les séquences récréatives et conviviales du programme, quelques moments forts des métissages culturels et artistiques (musique, chant, arts plastiques, production intellectuelle et spirituelle) qui ont éclos en terre marocaine et contribué à forger l'identité de ses ressortissants, à l'Intérieur comme hors des frontières géographiques du pays.

La Fondation "Mémoire pour l'avenir", se fixe comme principal objectif de contribuer à l'écriture de l'histoire récente du Maroc et d'Âœuvrer pour faire connaître cette histoire aux jeunes marocains.

Elle organise, à cet effet, diverses activités favorisant les échanges entre historiens et spécialistes, la valorisation des contributions scientifiques et des témoignages pertinents, ainsi que la collecte et la préservation des archives écrites, iconographiques et audiovisuelles, devant servir à cette écriture de l'histoire commune des Marocains.

Source: MAP

L'expérience de l'enracinement des Marocains des Etats-Unis, un grand pays d'immigration qui a son propre modèle d'intégration, va enrichir le patrimoine de l'émigration marocaine et constituer une nouvelle école d'apprentissage, a souligné, samedi à Washington, le Président du Conseil de la communauté marocaine résidant à l'étranger (CCME), Driss El Yazami.

Intervenant lors de l'ouverture de la 4ème convention annuelle de la Coalition maroco-américaine (MAC), placée sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir), M. El Yazami a noté que la présence des Marocains aux Etats Unis ne cesse de se renforcer, ajoutant que chaque communauté marocaine, notamment celle des USA, connaît une diversification de "plus en plus prononcée".

"Les Marocains des USA ne sont pas différents de leurs compatriotes installés ailleurs, mais leurs parcours et leur vécu socio-culturel sont différents", a encore dit l'intervenant, faisant observer que les Marocains du monde s'intègrent de manière dynamique dans le pays d'accueil, tout en maintenant des liens d'attachement indéniables avec le Maroc.

Et de faire remarquer que le processus d'enracinement des Marocains ne peut plus être nié comme en témoignent l'émergence des jeunes générations, la naturalisation de centaines de milliers d'émigrés marocains et l'implication de plus en plus active de ces Marocains dans la vie civique de leurs pays de résidence.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Washington, M. Aziz Mekouar, a mis en avant le rôle crucial qui incombe au réseau d'associations dans la préservation des intérêts des Marocains établis aux USA et le renforcement de leurs liens avec le pays d'origine, se félicitant de voir des Marocains occuper des positions très importantes au sein d'entreprises américaines de renommée internationale.

M. Mekouar a également souligné la place importante qu'occupent les membres de la communauté marocaine aux Etats-Unis et leur contribution essentielle à la promotion de l'image du Royaume, relevant l'importance de s'engager dans le cadre du MAC et dans d'autres structures pour faire entendre la voix de la communauté marocaine établie dans les différentes régions des Etats-Unis.

Abderrahim Foukara, journaliste marocain établi à Washington, a estimé, pour sa part, que pour faire entendre leur voix aux USA, les Marocains doivent s'investir dans tous les aspects de la vie américaine, notamment dans les domaines politique et des médias.

Les communautés établies présentent un exemple éloquent de l'immigration comme moyen d'investissement à long terme rapportant des bénéfices politiques, économiques et culturels immenses pour les pays d'accueil et d'origine. L'intervenant a, par ailleurs, relevé que la force des maroco-américains ne se limite par à leur apport intellectuel, mais procède aussi d'un héritage historique.

Pour sa part, M. Driss Ouaouicha, président de l'Université Al Akhawayn, s'est arrêté sur la mission de cet établissement, entre autres le développement du partenariat notamment avec le monde anglo-saxon. A ce propos, l'intervenant a estimé que cette Université a pour vocation de s'ériger comme une passerelle de communication entre le Royaume et les pays anglo-saxons.

Soulignant le taux très élevé de l'employabilité des lauréats de cette université, M. Ouaouicha a, par ailleurs, évoqué les priorités du plan stratégique de l'université pour les années 2010-2014, entre autres le renforcement du modèle éducationnel nord-américain, l'internationalisation de l'université, la stabilité financière, le leadership éducationnel et l'innovation et le développement du capital humain.

La convention du MAC, d'une durée de deux jours, est le fruit de la collaboration d'une vingtaine d'associations de Marocains établis dans les différentes régions des Etats Unis. Les organisateurs de cette rencontre ambitionnent d'examiner des questions liées aux relations maroco-américaines dans leurs aspects économique, culturel, éducatif et humain et des sujets concernant la communauté marocaine établie aux USA et ses perspectives de croissance au sein de la société d'accueil.

Au menu de cette rencontre figurent également des interventions sur l'évolution de la communauté marocaine aux Etats-Unis, ainsi que des moyens à mettre en oeuvre pour la création de davantage de partenariats maroco-américains.

La première journée a été marquée par la discussion de thèmes relatifs à l'implication de la communauté maroco-américaine dans les différents domaines de la vie aux Etats-Unis.

D'autres intervenants ont discuté des moyens à même de consolider les acquis de la communauté marocaine aux Etats-Unis, à travers des programmes initiés aussi bien aux USA qu'au Maroc, ainsi que le partenariat interreligieux au service des causes communes.

Dimanche, les participants examineront des questions relatives aux opportunités d'affaires, à l'accord de libre échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc et aux ambitions de la communauté marocaine de réaliser le rêve américain, tout en restant fidèle à son patrimoine.

Créé en 2006, le MAC se veut l'expression des activités et des différentes actions de plusieurs associations marocaines établies aux Etats-Unis, ainsi qu'un canal de communication et de coopération oeuvrant à promouvoir les intérêts de la communauté marocaine aux USA et à renforcer son identité et son attachement au Maroc.

Source : MAP

Washington - La Coalition maroco-américaine (MAC) tient sa quatrième convention annuelle samedi et dimanche prochains à Washington, sous le thème "Connect. Inspire. Grow" (se connecter, inspirer et grandir), selon les organisateurs.

Initiée par une vingtaine d'associations de Marocains établis dans les différentes régions des Etats Unis, cette réunion sera l'occasion d'examiner des questions liées aux relations maroco-américaines dans leurs aspects économique, culturel, éducatif et humain, a indiqué jeudi à la MAP Kamal Oudrhiri, qui conduit le comité consultatif de cette 4ème convention.

Les participants à cette rencontre, qui sera co-présidée par Brahim Nechikh et Ahmed Yanouri, tous les deux membres du MAC, aborderont également des sujets concernant la communauté marocaine établie aux USA et ses perspectives de croissance au sein de la société d'accueil, a ajouté M. Oudrhiri, par ailleurs scientifique à la NASA.

Les intervenants débattront de l'évolution de la communauté marocaine aux Etats-Unis, ainsi que des moyens à mettre en Âœuvre pour la création de davantage de partenariats maroco-américains.

Les organisateurs de cette manifestation ont retenu pour la première journée de cette convention des thèmes relatifs à l'implication de la communauté maroco-américaine dans les différents domaines de la vie aux Etats-Unis et aux politiques et stratégies du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), un sujet qui sera animé par le président du CCME, M. Driss El Yazami.

Les opportunités qui s'offrent aux citoyens maroco-américains au Royaume en matière d'éducation sera, en outre, le thème de l'intervention du président de l'Université Al-Akhawayn, M. Driss Ouaouicha.

Le Directeur du Centre des sciences humaines de l'Université de New England, Anouar Majid, abordera pour sa part le thème: "Donner une voix aux citoyens maroco-américains aux Etats-Unis".

D'autres panélistes discuteront des moyens à même de consolider les acquis de la communauté marocaine aux Etats-Unis, à travers des programmes initiés aussi bien aux USA qu'au Maroc, ainsi que du partenariat interreligieux au service des causes communes.

Dimanche, les participants examineront des questions relatives aux opportunités d'affaires, à l'accord de libre échange conclu entre les Etats-Unis et le Maroc et aux ambitions de la communauté marocaine de réaliser le rêve américain, tout en restant fidèle à son patrimoine.

Source: MAP

Le Congrès musulman canadien appelle l'Etat à interdire la burqa, estimant que le port de cette robe islamique "marginalise les femmes", a indiqué jeudi à l'AFP sa porte-parole Farzana Hassan.

Elle a rejeté l'argument selon lequel la liberté religieuse, inscrite dans la Constitution, implique le droit de porter la burqa. Selon elle, de nombreuses femmes qui l'endossent y sont forcées par leurs maris et voient ainsi leur liberté personnelle réduite.

"Le Coran invite les Musulmans à la modestie qui peut être manifestée de différentes manières, mais cela n'implique pas que vous deviez vous voiler la face ou porter sur vous une sorte de tente", a expliqué Mme Hassan.

Elle n'a pas été en mesure d'indiquer le nombre de femmes canadiennes portant la burqa, déclarant toutefois qu'il était "en augmentation", à Toronto et à Montréal notamment.

Le Congrès se présente comme une organisation de musulmans canadiens qui ne se reconnaissent pas dans les autres organisations de leur communauté, "sectaires, ethnocentriques, souvent autoritaires et marquées par la peur de la modernité et une aversion pour la joie".

Il revendique environ 300 membres dans l'ensemble du Canada - qui compte environ 800.000 musulmans, selon des estimations de 2006 - et ses prises de position sont fréquemment citées dans les médias.

Des appels à interdire la burqa ont été lancés récemment dans plusieurs pays européens, dont la France, l'Italie et le Danemark, par des partis de droite.

L'imam d'Al-Azhar, la plus haute autorité religieuse d'Eygpte, s'est exprimé récemment contre le port du niqab (voile intégral ne laissant apparaître qu'une mince fente pour les yeux). Les propos du cheikh Mohammed Sayyed Tantaoui - salués par le Congrès musulman canadien - lui ont valu des appels à la démission de la part des Frères musulmans.

Source : AFP


Le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et les Premiers ministres zimbabwéen Morgan Tsvangiraï et ivoirien Guillaume Soro sont quelques-unes des personnalités attendues à la 2ème édition de MEDays, du 19 au 21 novembre à Tanger (nord).

Organisé par le "think tank" marocain Amadeus, MEDays ambitionne de devenir "le rendez-vous incontournable des décideurs politiques et économiques de la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique)".

Le thème principal de cette deuxième édition de MEDays sera le "co-développement responsable", ont annoncé jeudi ses organisateurs: "il sera essentiellement question de la nécessité d'étendre la coopération Nord-Sud à l'Afrique et au Moyen-Orient".

"Espace de dialogue et de débats inédits sans équivalent dans les pays du sud", MEDays 2009 lancera un appel à "la mise en place d'une politique de relance économique concertée incluant tous les acteurs euro-méditerranéens et euro-africains", a-t-on ajouté de même source.

Outre MM. Zapatero, Tsvangiraï et Soro, sont annoncés le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, le négociateur en chef de l'Autorité palestinienne Saëb Erakat, le conseiller du président Barak Obama pour le Moyen-Orient Daniel Kurtzer ainsi que les ministres des Affaires étrangères yéménite, soudanais, malien et kenyan, les ministres français de l'Immigration Eric Besson et de l'Environnement Jean-Louis Borloo.

Les organisateurs attendent aussi la participation d'acteurs importants de la société civile -tels que l'ancien juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière ou le syndicaliste paysan burkinabé François Traoré- et de nombreux chefs d'entreprise.

Source: Journaux.ma

Le démantèlement de la "jungle" de Calais donne le sentiment d'un éternel recommencement. Il est significatif de l'impasse dans laquelle se trouve la politique migratoire européenne. Trois jours à peine après l'opération organisée le 22 septembre à grands renforts de communication, les associations voyaient revenir des migrants interpellés lors de l'opération : des mineurs ayant quitté les foyers d'accueil où ils avaient été placés, mais aussi des majeurs libérés par la justice après avoir été placés en rétention.

Selon la Cimade, 130 des 138 étrangers placés en rétention, ont été libérés dans la semaine qui a suivi. Et sur les huit personnes restées en détention et donc menacées d'expulsion, sept Afghans ont vu leur mesure d'éloignement suspendue le 5 octobre par la Cour européenne des droits de l'homme saisie en urgence. Le ministère de l'immigration a dû ainsi renoncer au vol groupé à destination de Kaboul qu'il avait prévu d'organiser avec les Britanniques.

Il y a sept ans, au moment de la fermeture du camp de Sangatte, en décembre 2002, Nicolas Sarkozy, se félicitait de mettre "fin à un symbole d'appel d'air de l'immigration clandestine". La fermeture de ce camp, conjuguée déjà à la promesse d'un renforcement des contrôles à la frontière, devait être porteuse d'un message clair : il n'est plus possible de passer par le Pas-de-Calais.

Il n'a pourtant pas fallu longtemps pour que le flux des migrants vers Calais reprenne. Simplement sous l'effet d'une intensification des contrôles et interpellations, leur implantation s'est étendue sur tout le littoral nord de la France jusque dans l'arrière-pays, dans les bois et talus bordant les autoroutes menant aux ports, là où stationnent des camions à bord desquels ils tentent de monter. De nombreux camps informels ont ainsi vu le jour, depuis 2003, les uns proches des villes portuaires comme à Loon-Plage ou Grande-Synthe près de Dunkerque, d'autres plus en amont, comme Teteghem, voire très en amont : à Saint-Omer, Norrent-Fontes, Angres...

Eric Besson, le ministre de l'immigration, a très vite assuré que le démantèlement de la "jungle" de Calais ne resterait pas un acte isolé. Déjà, d'autres camps ou squats ont été évacués et détruits dans la ville et ses alentours. "Bien évidemment les migrants reconstruiront des campements ailleurs", n'ignorait pas le préfet Pierre de Bousquet de Florian, la veille de l'opération. Mais, prévenait-il, "nous ne laisserons pas faire. D'autres arriveront peut-être, mais en attendant cela rendra plus difficile le travail des passeurs". Comme le redoutent les associations, cela ne fera que contraindre un peu plus les migrants à l'errance, la dispersion et l'insécurité. Or la précarisation des conditions de vie des migrants n'a jamais eu l'effet dissuasif attendu, les lendemains de la fermeture de Sangatte l'ont montré.

L'abcès de Calais témoigne avant tout de l'incapacité de l'Europe à trouver une réponse sérieuse et durable à l'afflux, aussi imprévisible qu'inévitable, de réfugiés et de migrants décidés à tout pour échapper à la misère ou aux persécutions dans leur pays d'origine. Tant que la Grande-Bretagne n'intégrera pas l'espace de libre circulation Schengen, il persistera un risque de fixation sur toute cette côte, et en particulier à Calais, port distant d'à peine 20 km de la côte anglaise. Et même si les Britanniques finissaient par intégrer l'espace Schengen, Calais cesserait certes d'être une ville aimant, mais il resterait à construire une vraie réponse collective en termes d'accueil de ces populations.

"Toute action à Calais n'aura d'efficacité que si elle s'insère dans une stratégie européenne cohérente, harmonisée et solidaire entre les Etats membres", affirmait récemment Jacques Barrot, le vice-président de la Commission européenne en charge des questions migratoires. Ces appels répétés de M. Barrot à la solidarité sonnent comme un voeu pieux tant il apparaît qu'aucun des Etats de l'UE n'est prêt à partager avec ses voisins l'une des dernières prérogatives de souveraineté nationale : l'admission des étrangers sur son territoire.

En témoignent les discussions sur la révision du règlement de Dublin, négocié au début des années 1990 et en vertu duquel le premier pays dont le sol a été foulé par le demandeur d'asile, et lui seul, est responsable de sa demande. Tout au plus les Etats membres seraient-ils prêts à convenir qu'une demande d'asile puisse être examinée dans le pays où le demandeur se trouve à condition qu'il puisse faire état de liens familiaux. Mais il n'est nullement envisagé de remettre en cause le principe de base du règlement. Les Etats membres pourront ainsi continuer à se renvoyer les migrants.

Jusqu'alors, la "solidarité" européenne ne s'est essentiellement déclinée qu'en matière de contrôle des frontières. Les chiffres du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) parlent d'eux-mêmes. En 1992, au sein de l'Union des douze, 680 000 demandes d'asile avaient été déposées dans les Etats membres ; en 2008, ils n'étaient plus que 220 000 à avoir franchi les frontières de l'UE des Vingt-Sept, pour une demande d'asile. Que pèsent 220 000 personnes au regard des 42 millions de déracinés dans le monde ?

Source: Le Monde

Un Mauritanien venait retirer de l'argent de son compte, lorsque le guichetier de la Société Générale a appelé la police et fait fermer les portes de la banque. Il a été placé en rétention à Mesnil-Amelot.

Confirmant une information du Parisien, la Cimade a indiqué jeudi 8 octobre qu'un Mauritanien sans papiers, venu retirer de l'argent dans une banque, a été dénoncé à la police par le guichetier. Il se trouve depuis en rétention au centre de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne).

Yaro S., né en 1968 en Mauritanie qui s'est installé en France en 2002, travaillant comme aide-cuisinier dans un restaurant, était allé samedi à l'agence de la Société Générale de Boulogne (Hauts-de-Seine) pour retirer de l'argent de son compte. Le guichetier lui demandant une pièce d'identité, il présente sa carte de séjour, celle-là même avec laquelle il avait ouvert son compte en 2005. S'apercevant qu'il s'agit de faux papiers, le guichetier a appelé la police et fait fermer les portes de la banque devant les tentatives de Yaro S. de sortir de l'établissement.

Il n'a pas pu faire appel

Le ressortissant mauritanien, qui venait de déposer un dossier de régularisation par le travail, a été placé dès samedi au centre de rétention du Mesnil-Amelot. Selon la représentante de la Cimade dans ce centre de rétention administrative (CRA), il est passé devant le juge des libertés et de la détention (JLD) le 5 octobre, mais son avocat "n'ayant pas fait valoir l'irrégularité des conditions de son interpellation", il n'a pas pu faire appel. Après quinze jours de rétention, Yaro S. doit être présenté ce jour au consulat de Mauritanie pour y obtenir un laissez-passer en vue de son expulsion. La Cimade a réclamé l'annulation d'ordre de reconduite à la frontière auprès du Tribunal administratif de Melun. Lundi, le ressortissant devrait être présenté devant cette cour.
La Société générale a de son côté expliqué à l'AFP que "tout chargé d'accueil est tenu de s'assurer que le demandeur et bien le titulaire du compte, avant de procéder à une opération de retrait". La banque n'a en revanche fait aucun commentaire sur le fait que le compte avait été ouvert en 2005.

Une affaire précédente

La Cimade rapporte qu'une affaire du même genre s'est déroulé cet été dans une agence LCL à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Egalement placé en rétention au centre du Mesnil-Amelot, le sans-papier avait été libéré par le juge qui avait reconnu "le côté déloyal de l'interpellation".

Michel Marchet, délégué national CGT à la Société Générale, a affirmé que le syndicat désapprouvait le "zèle" d'employés qui souhaiteraient "participer activement à la politique d'immigration contrôlée".

Mais "lorsque la pièce d'identité est fausse, (les employés de banque ont) l'obligation de le signaler", a-t-il rappelé.
"Ce n'est pas nécessairement pour participer à la chasse aux sans-papiers. Ouvrir des comptes avec une fausse pièce d'identité est une méthode d'escroquerie ou de blanchiment fréquente", a poursuivi Michel Marchet.

Selon le syndicaliste, "il n'y a pas de directive de la Société Générale qui vise à contrôler l'identité des sans-papiers". Il admet en revanche qu'il y a eu "une directive, découlant de mesures réglementaires, demandant à l'ensemble des agences de remettre à jour les dossiers des comptes clients. Il y a peut-être une obligation plus surveillée que par le passé de répondre aux exigences réglementaires en matière d'ouverture des comptes".

Source: Le Nouvel Observateur

Ouverture en fanfare avec l'orchestre Zyriab d'Oujda et le Rabbin-Chanteur Haim Louk, hommage à la grande chanteuse Zohra El Fassia, exceptionnelle rencontre sur la scène de Bab El Menzeh entre des danseurs Kathak venus de Benares (Inde du Nord) et des grands du flamenco comme Ana la China qu'Essaouira a su réunir pour le concert "Indialusia" qui fera date dans les annales de toutes les Andalousies.

Ce sont là quelques uns des temps forts de la 6ème édition du Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira qui du 29 octobre au 1er novembre va marquer le début de la saison musicale et culturelle (2009-2010) dans la Cité des Alizés.

A l'occasion d'un point de presse organisé à Casablanca pour présenter l'édition 2009 de ce festival, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et Président du Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira a déclaré que "Cette année encore, ce festival va prendre l'allure d'un véritable manifeste culturel et artistique, une fête de la mémoire, de la transmission et de l'altérité pour dire d'une seule voix les richesses et la profondeur du Maghreb pluriel, vibrant à l'unisson autour des mêmes notes d'une musique sans frontière".

(...)

Essaouira accueillera également dans le cadre de ce festival une exposition, qui participe directement à la reconstruction identitaire.

Organisée par le Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger, cette exposition sur la présence marocaine en Angleterre va nous faire découvrir la diversité, la spécificité et la profondeur des relations historiques entre le Maroc et la Grande-Bretagne.

Un voyage documenté et illustré à travers les échanges diplomatiques et sociaux, les biographies des Marocains émigrés en Grande-Bretagne et enfin l'héritage commun des Maroco-Britanniques.

Une façon d'inviter le public à découvrir les aspects souvent méconnus de l'histoire de cette communauté marocaine en Grande-Bretagne. Une histoire qui est aussi au cœur de la mémoire et de la singularité d'Essaouira a souligné pour sa part M. André Azoulay.

Source: Biladi

Paris, 07/10/09- La culture amazighe marocaine sera à l'honneur, du 27 novembre au 5 décembre prochains au Musée du Quai Branly de Paris, avec "Izlan", un cycle de spectacles de chants, poésies et danses amazighes, ainsi qu'une série de conférences.

Cette manifestation, spécialement créée pour le Musée du Quai Branly, se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain qui traduit la beauté brute de l'environnement montagneux et désertique qui l'abrite, indiquent les organisateurs.

Au programme, figurent huit représentations avec une palette d'artistes, tels Raysa Fatima Tabaâmrant, Rays Said Outajjijt (région du Souss), les Cheikhates du Moyen Atlas et Mint Aïchata (Oued Noun, Anti atlas).

"Izlan" signifie en tamazight "poèmes". Ces derniers, qu'ils soient chantés ou scandés, restent inséparables des rituels et danses.

Les organisateurs proposent, par ailleurs, une série de conférences sur les thèmes de la "langue et culture amazighes au Maroc", qui seront données par M. Ahmed Boukous, recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), "la poésie des Rwayes", par M. Lahsen Hira, universitaire, et les "arts chorégraphiques amazighs au Maroc", par Fatima Boukhris, chercheuse à l'IRCAM.

Une table-ronde autour de "la musique berbère issue de l'immigration", ainsi qu'une projection du film "Tihiyya" de Larbi Altit (1994) sont également au menu de cette manifestation culturelle.

Source: MAP

Paris, 07/10/09- La culture amazighe marocaine sera à l'honneur, du 27 novembre au 5 décembre prochains au Musée du Quai Branly de Paris, avec "Izlan", un cycle de spectacles de chants, poésies et danses amazighes, ainsi qu'une série de conférences.

Cette manifestation, spécialement créée pour le Musée du Quai Branly, se veut un hommage au grand patrimoine poétique et musical amazigh marocain qui traduit la beauté brute de l'environnement montagneux et désertique qui l'abrite, indiquent les organisateurs.

Au programme, figurent huit représentations avec une palette d'artistes, tels Raysa Fatima Tabaâmrant, Rays Said Outajjijt (région du Souss), les Cheikhates du Moyen Atlas et Mint Aïchata (Oued Noun, Anti atlas).

"Izlan" signifie en tamazight "poèmes". Ces derniers, qu'ils soient chantés ou scandés, restent inséparables des rituels et danses.

Les organisateurs proposent, par ailleurs, une série de conférences sur les thèmes de la "langue et culture amazighes au Maroc", qui seront données par M. Ahmed Boukous, recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazigh (IRCAM), "la poésie des Rwayes", par M. Lahsen Hira, universitaire, et les "arts chorégraphiques amazighs au Maroc", par Fatima Boukhris, chercheuse à l'IRCAM.

Une table-ronde autour de "la musique berbère issue de l'immigration", ainsi qu'une projection du film "Tihiyya" de Larbi Altit (1994) sont également au menu de cette manifestation culturelle.

Source : MAP

Plus de la moitié des Suisses se disent opposés à l'intiative anti-minarets lancée par la droite populiste et qui vise à interdire dans la Confédération la construction de minaret aux côtés des mosquées, selon un sondage paru jeudi dans la presse.

Quelque 51,3% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles voteraient contre l'initiative si le vote populaire prévu le 29 novembre se déroulait dimanche. Le oui recueille quant à lui 34,9% tandis que 13,8% des personnes se disaient encore indécis, indique le sondage publié par le Tages Anzieger.

Lancée en 2008, la campagne "anti-minaret" est soutenue par un groupe d'élus du parti de la droite populiste Union démocratique du centre (UDC) considérant que les minarets n'ont pas un caractère religieux mais représentent "le symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".

La Suisse compte plus de 310.000 musulmans sur une population de 7,5 millions d'habitants, faisant de l'islam la deuxième religion du pays après le christianisme.

Le sondage, réalisé du 24 septembre au 3 octobre auprès d'un échantillon de 1.007 personnes par l'institut indépendant Isopublic, révèle par ailleurs que les opposants à l'initiative sont particulièrement nombreux dans les rangs du parti socialiste (72%).

Par région, le non est également plus marqué dans la partie alémanique de la Confédération (52,4%) qu'en Suisse romande (48,7%). Le sondage précise toutefois que les indécis sont encore proportionnellement nombreux dans cette dernière région francophone (17,4%).

La campagne sur cette initiative vient de démarrer en Suisse dans un parfum de scandale après la publication d'une affiche de l'UDC incitant à voter pour l'interdiction des minarets.

L'image représente une femme voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets ressemblant à des ogives nucléaires, et a été interdite par plusieurs villes. Mercredi, la Commission fédérale contre le racisme (CFR), un organisme public consultatif a jugé qu'elle "attisait la haine".

Source: La Croix

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