dimanche 24 novembre 2024 20:56

"Ici et là-bas", un supplément d'El Watan Week-end sur le thème de l'identité

"Ici et là-bas" est le titre d'un supplément d'El Watan Week-end, à paraître ce vendredi, réalisé par des étudiants de l'Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, en France, sur le thème de l'identité.


Cet hors-série de trente-deux pages de reportages, d'enquêtes, de portraits et de témoignages, consacrés aux "Histoires algéro-françaises", est tiré à plus de 100.000 exemplaires, qui seront distribués en Algérie avec l'édition du jour d'El Watan Week-end, a-t-on appris auprès du journal.

"Ce supplément est né d'une rencontre à Lille, à la fin de l'année 2012, entre les étudiants de l'ESJ Lille et Omar Belhouchet, journaliste, fondateur et directeur d'El Watan", a indiqué, dans cet hors-série le directeur de l'ESJ de Lille, Pierre Savary, qui a souligné que ces quelques pages reflètent le regard porté par ces étudiants "sur tous ceux qui ont la France et l'Algérie dans le cœur".

Les étudiants ont expliqué, pour leur part, dans l'"édito", qu'ils s'étaient intéressés, en un mot, "à ceux qui ont les pieds en France mais parfois la tête en Algérie".

On y trouve, ainsi, dans la rubrique "Grand entretien", une interview avec la franco-algérienne de 66 ans, Bariza Khiari, qui a été la première femme issue de l'immigration postcoloniale à siéger au Sénat français et qui en est, aujourd'hui, la vice-présidente. Elle y revient sur son parcours et sa conception de l'identité.

"Moment du choix" est, quant à lui, un espace où sont publiés des enquêtes, reportages et portraits sur les "binationaux", traitant notamment de l'accomplissement du service militaire en Algérie ou en France et du mariage et s'intéressant aux jeunes footballeurs nés en France "qui ont préféré défendre les couleurs de l'Algérie".

"Algérie ou France? Parfois le choix est inévitable. Pour ces Franco-algériens, la double culture bascule un jour d'un côté ou de l'autre de la Méditerranée. Mûrement réfléchi, parfois inconscient ou simplement nécessaire, ce moment-là c'est celui du choix", lit-on dans un des articles.

Le journal révèle, également, l'itinéraire de Pierre Rabhi, "un écologiste et humaniste, précurseur de l'agriculture biologique", dont un film vient de lui être consacré. "Je ne nie pas mes racines algériennes, mais aujourd'hui, je ne me sens d'aucun pays", a confié Rabhi dans une interview.

Les questions du déracinement, de l'intégration et de la discrimination sont ainsi mises en exergues à travers des témoignages d'artistes, d'écrivains et d'étudiants, filles et fils d'immigrés, venus en France par choix ou par nécessité.

2 mai 2013

Source : APS

Google+ Google+