samedi 28 décembre 2024 16:51

L'économie marocaine ne dépend plus des secteurs classiques mais plutôt des nouveaux métiers mondiaux (M. Boussaid)

Le ministre a, dans ce cadre, fait savoir que les recettes voyages ont augmenté de 1,9 pc à fin septembre 2014 et les transferts des MRE de 1,1 pc, permettant ainsi de couvrir 62,5 pc du déficit commercial contre 58,5 pc à fin septembre 2013….

L'économie marocaine ne dépend plus des secteurs classiques mais repose désormais sur les nouveaux métiers mondiaux (MMM), qui affichent une avancée considérable avec une part de 38,3 pc du total des exportations du Maroc, a assuré, vendredi à Rabat, le ministre de l'Economie et des finances, Mohamed Boussaid.

"La croissance économique nationale ne dépend plus des secteurs classiques mais elle repose désormais sur les MMM, qui affichent une avancée considérable et dont les perspectives sont très prometteuses", a indiqué M. Boussaid, qui s'exprimait lors d'une conférence pour la présentation du PLF 2015 à la presse, notant que le secteur de l'automobile est actuellement le 1er secteur exportateur au Maroc.

Le ministre a, dans ce cadre, fait savoir que les recettes voyages ont augmenté de 1,9 pc à fin septembre 2014 et les transferts des MRE de 1,1 pc, permettant ainsi de couvrir 62,5 pc du déficit commercial contre 58,5 pc à fin septembre 2013, mettant l'accent sur l'allégement de 5,1 pc du déficit commercial et la reconstitution des réserves de change nettes qui arrivent à "assurer la couverture de plus 5 mois d'importations".

"Le Maroc a su diversifier la structure productive de son économie, ce qui a contribué à l'atténuation significative de la volatilité de la croissance du PIB, au renforcement de la résilience face aux chocs externes et à consolider la confiance des institutions internationales dans l'économie nationale", a insisté M. Boussaid.

Interrogé sur le soutien à l'entreprise, notamment les PME, M. Boussaid a fait savoir que le PLF 2015 prévoit d'accélérer le remboursement de la TVA et l'apurement des arriérés accumulés sur les départements et les entreprises publiques, de mettre en oeuvre la mesure visant à faire bénéficier les PME de 20 pc de la commande publique et de poursuivre les programmes Imtiaz et Moussanada, visant le renforcement de la productivité et la compétitivité des PME (400 millions de dirhams).

Le PLF 2015 propose également d'autoriser aux sociétés d'imputer d'office l'excédent d'impôt versé au titre d'un exercice sur les acomptes provisionnels dus au titre des exercices suivants et éventuellement sur l'impôt dû au titre desdits exercices, d'élargir l'obligation de télé-déclaration et de télépaiement aux PME afin de les faire bénéficier des facilités des nouvelles technologies et d'instituer une procédure permettant aux entreprises ayant des liens de dépendance avec des sociétés non résidentes de conclure des accords préalables sur les prix de transfert, a-t-il poursuivi.

24 oct. 2014

Source : MAP

Google+ Google+