Le Marocain Abdelilah Es Sabbar et son école des champions olympiques de Taekwondo ont marqué encore une fois l'histoire du Taekwondo québécois en s'adjugeant récemment le trophée de finaliste dans la catégorie Evénement sportif par excellence, lors de la 7ème édition du Grand Montréal Métropolitain (GMM) de Taekwondo.
Cet évènement tant attendu par le milieu sportif amateur, rend hommage à ceux et celles qui se sont distingués par leurs accomplissements sportifs entre le 1er septembre 2010 et le 31 août 2011.
Organisée par l'Ecole des Champions Olympiques de Taekwondo en collaboration avec l'Association Canado-Marocaine de la Promotion du Taekwondo, cette septième édition a accueilli des athlètes de différents âges et grades provenant de la grande région montréalaise ainsi que de la province québécoise.
C'est grâce à la qualité de son entraînement auprès des jeunes athlètes et à l'excellence de son leadership dans le domaine du Taekwondo que l'école des Champions olympiques a su, au cours des années, laisser sa marque sur la scène sportive aux niveaux régional et provincial.
L'école est affiliée à la Fédération québécoise de Taekwondo, à la Fédération canadienne de Taekwondo, la Fédération panaméricaine de Taekwondo ainsi qu'à la Fédération mondiale de Taekwondo.
Es Sabbar, ceinture noire gradée sixième dan, a fait ses débuts au Maroc avant de fonder en 2001, une année après son arrivée à Montréal, l'école des champions olympiques de Taekwondo qui compte aujourd'hui plus de quatre-vingt élèves.
Natif de Rabat, Abdelilah Es Sabbar, ancien membre de l'équipe nationale olympique marocaine de Taekwondo WTF et médaillé d'or national en 1982.
En 2002, il remporte la médaille d'or à la Coupe Chong Lee. De l'est à l'ouest du Canada, sa réputation ne tardera pas à se faire. Maître Es Sabbar fait actuellement partie de la troisième génération de Taekwondo au Québec, la première étant représentée par Maître Chong Lee (9ème Dan), fondateur de Taekwondo au Canada, et la deuxième par Maître Guy Labatt (7ème Dan).
Fondateur de l'Association canado-marocaine de promotion du Taekwondo, Maître Es Sabbar se consacre particulièrement à la formation des jeunes au Taekwondo et met également son savoir et sa compétence au service de programmes municipaux de prévention de la violence et de la délinquance juvénile.
21/11/2011
Source : MAP
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Près de 400.000 migrants ont été empêchés en 2010 de rejoindre l'Union européenne qui continue de renforcer l'externalisation, voire la privatisation des contrôles aux frontières, selon le dernier rapport du réseau Migreurop consulté lundi par l'AFP.
Cette troisième enquête de Migreurop, intitulée "Aux bords de l'Europe, l'externalisation des contrôles migratoires", s'intéresse au sort des migrants à la frontière orientale de la Turquie avec l'Iran et aux "passagers clandestins" à bord des bateaux de la marine marchande.
"En 2010, plus de 393.000 ressortissants extracommunautaires ont essuyé un refus d'entrée aux frontières extérieures de l'Union européenne: 336.789 aux frontières terrestres, 50.087 dans les aéroports et 6.704 aux frontières maritimes", détaille le rapport.
Migreurop regroupe une quarantaine d'associations européennes et africaines militant pour le droit d'émigrer.
Le réseau a fait le choix de s'intéresser aux "passagers clandestins" des navires de la marine marchande "parce que ces situations révèlent un transfert de responsabilité de l'autorité publique vers les acteurs privés sur les plans des contrôles frontaliers et de la prise en charge des migrants interceptés", explique-t-il.
Il a mené son enquête dans 23 ports de six pays de l'UE (Allemagne, Bulgarie, Chypre, Espagne, France, Italie, Pays-Bas) et au Maroc.
Depuis la mise en place en 2004 du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires, conséquences des attentats du 11 septembre 2001, le nombre de ces "passagers clandestins" a diminué du fait des contrôles plus sévères dans les ports où les conteneurs doivent être plombés.
Résultat: les passagers voyagent dans des conditions qui mettent leur vie en péril. Mais comme la plupart des pays refusent de les laisser débarquer, ils poursuivent parfois leur périple, "trimballés de port en port, enfermés dans une cabine, sans possibilité d'en sortir.
Quand les "clandestins" peuvent être expulsés, "des agents privés (sociétés de sécurité et de gardiennage) sont fréquemment mobilisés" au mépris des législations nationales qui confient à la police et à la gendarmerie les missions de "recherche, arrestation et consignation de migrants en situation irrégulière", dénonce Migreurop.
En Turquie, à la frontière avec l'Iran, une zone militarisée à 2.500/3.000 mètres d'altitude, les migrants "sont exposés à des traitements inhumains aussi bien de la part des passeurs que des autorités turques qui les arrêtent et les placent dans les geôles". POUR CONSLTER LE RAPPORT
21/11/2011
Source : AFP
Près de 400.000 migrants empêchés de rejoindre l'UE en 2010 (rapport)
Les migrants en situation irrégulière en Europe sont davantage exploités sur leur lieu de travail et sont confrontés au manque d'accès aux services de base, notamment dans le domaine de la santé et de l'éducation, selon un rapport publié lundi par une agence de l'UE.
"Nous employons les migrants en situation irrégulière comme travailleurs domestiques bon marché. Nous mangeons les fruits et les légumes qu'ils récoltent. Mais malgré leur contribution à nos sociétés, lorsqu'ils veulent accéder aux soins de santé ou aux services d'éducation, ou encore réclamer justice en cas d'abus, ils se retrouvent bien souvent face à une porte close ou, pire, sont expulsés", a affirmé Morten Kjaerum, directeur de l'Agence européenne pour les droits fondamentaux.
"Les droits de l'homme s'appliquent à tous les humains. Et nous restons des êtres humains même si nous n'avons pas de passeport, de visa ou de permis de séjour", a insisté M. Kjaerum en présentant le "rapport sur les droits fondamentaux des migrants en situation irrégulière dans l'Union européenne".
Le rapport souligne notamment que l'accès aux soins de santé nécessaires pour les enfants et les femmes enceintes ainsi que les soins médicaux d'urgence ne sont généralement pas accessibles gratuitement aux migrants en situation irrégulière, comme c'est le cas pour les ressortissants du pays concerné.
L'obligation de produire des documents officiels, tels qu'un permis de séjour ou un certificat médical, empêchent souvent les enfants de migrants en situation irrégulière de s'inscrire dans les écoles publiques, déplore également le document qui dénonce les opérations de police à proximité des écoles ou des hôpitaux.
"Bien souvent dans l'incapacité de faire valoir leurs droits devant la justice", les migrants en situation irrégulière devraient pourtant bénéficier des mêmes droits que les nationaux, demande le rapport remis à la Commission européenne.
Bien qu'il n'existe aucune estimation du nombre de migrants en situation irrégulière présents dans l'UE, un récent projet financé par l'UE ("Clandestino") a estimé qu'il pourrait osciller entre 1,9 million et 3,8 millions de personnes.
21/11/2011
Source : L’Express.fr/AFP
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