Le Maroc a condamné avec la plus grande fermeté l'agression ''sauvage et vile'' dont a été victime, mercredi soir à Bruxelles, M. Ahmed Marzouki, ressortissant marocain et défenseur des droits de l'Homme.
Un communiqué de l'ambassade du Maroc en Belgique et au Luxembourg, rendu public jeudi, indique que les services diplomatiques de l'ambassade ont pris contact avec M. Marzouki, dès qu'ils ont appris la nouvelle, pour ''s'enquérir de son état de santé et de ses besoins, tout en l'assurant de la totale solidarité et de l'attention particulière qu'accordent les autorités marocaines à sa situation''.
M. Marzouki, qui est unanimement respecté au Maroc, donne très régulièrement des conférences, participe à de nombreux débats et est très engagé dans le combat pour la mémoire et les droits humains, poursuit la même source, soulignant que les médias marocains se font très régulièrement l'écho de ses activités.
Et de préciser que le militant des droits de l'Homme a, lui-même déclaré aux médias belges et internationaux, suite à cette acte ignoble, qu'il ''n'avait jamais été agressé dans son pays, le Maroc''.
L'ambassade du Maroc regrette vivement que cette agression ait eu lieu sur le sol d'un pays ami, la Belgique, et appelle les autorités belges à prendre les mesures nécessaires à la protection de M. Marzouki durant son séjour.
Elle fait confiance à la justice belge pour faire toute la lumière sur cet incident regrettable, pour que les responsables soient identifiés aussi rapidement que possible et déférés à la justice pour répondre de leurs actes inqualifiables.
Bruxelles, 12/11/10
Source : MAP
Le Maroc sera l'invité d'honneur du Marché de Noël de Bruxelles "Plaisirs d'hiver", qui se tiendra du 26 novembre courant au 2 décembre prochain, indique la délégation de l'Office national marocain du tourisme (ONMT) au Benelux.
Cet événement de renommée internationale, qui draine chaque année plus de deux millions de visiteurs, permettra de mettre en avant des destinations culturelles marocaines, telles Marrakech et Fès ou encore le balnéaire avec Agadir et Essaouira-Mogador, a précisé jeudi à la MAP, le directeur de l'ONMT au Benelux, M. Saad Bezzate.
Pour ce faire, a-t-il poursuivi, la délégation de l'Office au Benelux et la ville de Bruxelles ont prévu des stands installés en plein-centre de la capitale belge sur un espace de 400 m2.
La participation marocaine sera ainsi une occasion pour approcher près de 2,5 millions de visiteurs durant cinq semaines, en leur faisant découvrir les différentes destinations touristiques du Maroc, son artisanat, ses traditions culturelles et sa gastronomie, a-t-il ajouté.
Plusieurs stands de vente de voyages, d'objets de l'artisanat, de produits du terroir et de gastronomie représentative des différentes régions du Maroc seront également montés lors de cet événement, qui prévoit aussi un riche programme d'animations musicales et de spectacles folkloriques.
Et de préciser que le Maroc sera associé à la campagne de promotion des "Plaisirs d'hiver", à travers notamment des émissions radio spéciales sur le double thème du Maroc et du marché de Noël, des spots TV et radio, ainsi que des articles publicitaire dans la presse nationale belge.
11/11/10
Source : MAP
Le Maroc a plaidé, jeudi au Mexique, pour donner la priorité aux volets du développement et de la solidarité internationale dans le traitement des questions migratoires et réitéré son adhésion aux finalités et à la démarche du Forum mondial sur la migration et le développement (FMMD).
Dans une intervention devant ce Forum, qui a tenu ses 4ème assises dans la ville mexicaine de Puerto Vallarta (Ouest), Mme Latifa Akharbach, secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères et à la coopération, a souligné que la politique migratoire du Maroc est construite sur "un socle de mesures d'ordres juridique, institutionnel et opérationnel'' qui favorisent la protection des droits des migrants, le respect de leurs projets personnels et le maintien de leurs liens culturels avec leurs pays d'origine.
De même, la politique migratoire marocaine est en "cohérence avec les objectifs'' du FMMD, qui avait, dés le départ, adopté une approche globale basée sur trois dimensions : la migration légale, la migration illégale et le lien entre migration et développement afin de définir la politique à suivre et les priorités d'action.
Il est établi aujourd'hui, a ajouté Mme Akharbach, que "les partenariats entre les pays d'origine, de transit et de destination sur des questions de migration, non seulement apporteront de meilleurs résultats pour toutes les parties intéressées, mais constituent également la manière la plus durable de relever les défis d'une économie mondiale de plus en plus interdépendante''.
"Le Maroc saisit l'occasion de ce Forum réuni à Puerto Valarta pour appeler au renforcement de la concertation et de l'action commune dans le cadre de ces partenariats tripartites fidèles à la réalité de la migration sur le terrain'', a plaidé la secrétaire d'Etat.
Et Mme Akharbach de poursuivre que la contribution et le rôle des migrants dans le processus de création de la richesse dans les pays d'accueil comme dans les pays d'origine, est devenue ''une question à dimension stratégique''.
Toutefois, les liens entre la migration et le développement n'ont pas encore été suffisamment analysés et mis en exergue pour servir de référent aux politiques publiques migratoires ou aux relations de coopération en la matière.
Mme Akhrabach a, par ailleurs, regretté que l'approche unilatérale de la question migratoire et son traitement selon une ''perspective étriquée de l'utilité économique exclusive'' et de la ''jetabilité'' des migrants continuent à être dominants dans la pratique.
Elle a estimé, à ce propos, que le FMMD, qui se veut un processus informel et innovant, peut contribuer à améliorer la compréhension du phénomène migratoire et favoriser une meilleure perception de ses enjeux à travers une gestion concertée, le renforcement des synergies entre les migrations et le développement et la promotion d'une volonté commune de traiter les causes premières du phénomène.
La démarche participative adoptée par le Forum est un atout pour initier de véritables échanges d'expériences comme préalable à l'émergence de solutions consensuelles, sachant que ''l'approche sécuritaire qui a souvent prévalu a démontré ses limites'' et prouvé que l'option du ''tout contrôle'' est vouée à l'échec et elle est ''porteuse de périls pour la stabilité et la cohésion sociale'', a prévenu Mme Akharbach.
Reconnaissant que les réalisations du FMMD sont en deçà des attentes des parties concernées, la secrétaire d'Etat a appelé à se pencher sur les manifestations et les conséquences du phénomène de la fuite des cerveaux, notamment pour le continent africain. Ce problème devrait recueillir plus d'attention de la part du Forum, car ''son envergure est déjà fort inquiétante et réellement ruineuse pour les efforts de développement de nos pays'', a insisté la secrétaire d'Etat.
Mme Akharbach a conduit une forte délégation marocaine au 4ème FMMD composée de représentants des départements de l'Intérieur et de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et de l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC).
En marge de ce Forum, Mme Akharbach a eu des entretiens avec le sous-secrétaire mexicain aux Affaires Etrangères chargé d'Amérique du Nord, M. Julian Ventura Valero, et le Haut Commissaire de l'ONU aux Droits de l'Homme, Mme Navanathem Pillay.
12/11/2010
Source : MAP
Près de 22 millions de personnes ont migré hors de l'Afrique subsaharienne durant l'année 2010, selon des estimations de la Banque mondiale.
"Le continent détient le taux de migration interne le plus élevé au monde, avec notamment trois migrants africains sur quatre qui vivent dans un autre pays d'Afrique", indique un rapport de la BM publié jeudi par plusieurs médias africains.
Ainsi, les îles et les pays dits "fragiles" ou touchés par un conflit détiennent des taux élevés d'émigration de personnel hautement qualifié, comme le Cap-Vert où 68 pc des personnes qui ont fait des études supérieures ont quitté l'archipel.
Ce phénomène existe aussi en Gambie (63 pc), en île Maurice (56 pc), aux Seychelles (56 pc), en Sierra Leone (53 pc), au Ghana (47 pc), au Mozambique (45 pc), ainsi qu'au Liberia (45 pc), au Kenya (38pc) et en Ouganda (36 pc), selon la même source.
Le rapport de la BM relève que les couloirs migratoires "les plus actifs" d'Afrique subsaharienne se situent notamment entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire (1,3 million de migrants), le Zimbabwe et l'Afrique du Sud (900.000 migrants), l'Ouganda et le Kenya, l'Erythrée et le Soudan, la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Selon les estimations de la BM, les fonds envoyés par les migrants de l'Afrique subsaharienne en 2010 atteindront 21,5 milliards de dollars, en légère baisse par rapport à 2009 à cause de la crise économique mondiale.
"Selon nos estimations, la reprise se poursuivra au cours des deux prochaines années et les envois de fonds vers l'Afrique subsaharienne devraient atteindre environ 24 milliards de dollars d'ici 2012", a déclaré dans le rapport Dilip Ratha, chef de l'unité "Migrations et envois de fonds" à la Banque mondiale.
M. Ratha souligne que les chiffres sur lesquels se base le rapport ne tiennent pas compte des canaux informels utilisés par des millions de migrants.
Dans l'ensemble, les envois de fonds à travers le monde devraient atteindre 440 milliards de dollars d'ici fin 2010, en hausse par rapport au niveau de 2009 (416 milliards).
Environ les trois quarts de ces fonds, soit 325 milliards, iront aux pays en voie de développement.
En termes de montants, le Nigeria, avec 10 milliards de dollars, est de loin la première destination des fonds envoyés par les migrants en Afrique subsaharienne, suivi du Soudan (3,2 milliards de dollars), du Kenya (1,8 milliard), du Sénégal (1,2 milliard) et d'Afrique du Sud (1 milliard).
Source : MAP/Aufait
Les travaux du colloque international "Repenser les frontières cultures: continuités et différences, Afrique, Europe, Amérique Latine" se sont ouverts, jeudi à Rabat, avec la participation d'une pléiade d'experts et de spécialistes nationaux et étrangers.
Intervenant à l'ouverture de cette rencontre, organisée par l'Institut des études hispano-lusophones (IEHL) en collaboration avec l'Université nationale de Rosario (Argentine) et l'Observatoire de la Triple Frontera (PIP Conseil national des recherches scientifique et technique), la Directrice de l'IEHL, Mme Fatiha Benlabbah, a affirmé que cette manifestation constitue un espace de réflexions et de débats pour les chercheurs concernés par la problématique de la frontière.
Il s'agit aussi de la première coopération fructueuse entre l'IEHL et l'Université nationale de Rosario et le Conseil national de la recherche scientifique et technique (Concit) d'Argentine.
Mme Benlabbah a souligné que le principal objectif de ce colloque est que ces chercheurs, qui travaillent sur des contextes frontières différents, puissent échanger des idées afin de rendre possible la comparaison scientifique contemporaine.
Ella formulé le vÂœu que l'université nationale de Rosario devienne une liaison "qui nous permettra l'ouverture sur les réseaux de recherche latino-américains ".
Pour sa part, le chef de mission de l'Organisation international des migrations au Maroc, Stéphane Rostiaux, a abordé la thématique de la migration internationale, les frontières et leur gestion par les Etats.
Il a noté que la migration est un important vecteur de changements sociaux, économique et culturels, ajoutant que la question des migrations est liée à des problématique démographiques, économiques, sociales, humanitaires, politiques et religieuses, ainsi que des préoccupations identitaires et de sécurité.
Et de préciser que le droit international de la migration reconnaît aux Etats souverains le droit de gérer et de réguler leurs frontières, mais offre aussi une série de droits et de responsabilités à ceux qui sont impliqués dans le processus migratoire.
De son coté, Mme Silvia Montenegro, du l'Université nationale de Rosario d'Argentine, a souligné l'importance de cette rencontre qui offre l'occasion de repenser les frontières, les différences culturelles et les continuités.
Les participants à cette rencontre examineront, deux jours durant, plusieurs thématiques ayant trait à "la diversité dans la culture marocaine", "la question de la triple frontière en Amérique latine", "L'Islam et la conscience des minorités en Europe" et à "la mobilité des sujets sur les frontières".
11/11/10
Source : MAP
La fuite des cerveaux préoccupe de plus en plus les pays en développement, en particulier dans des secteurs-clef comme la santé et les technologies, ont souligné leurs représentants jeudi au Mexique lors du Forum mondial de la migration de l'ONU.
"Pendant des années les Israéliens hautement qualifiés, par exemple, ont quitté leur pays, en particulier pour le secteur de la technologie de pointe aux Etats-Unis", indique à titre d'exemple un document adressé au Forum par les gouvernements d'Israël, du Bangladesh, du Maroc et du Portugal, entre autres.
Aujourd'hui, 15.000 à 20.000 Israéliens travaillent dans ces technologies à travers le monde, plutôt que de développer ce secteur dans leur pays, souligne le texte.
Les pays d'expatriation conditionnent souvent l'octroi d'un visa de travail à l'engagement de périodes très limitées de retour au pays, précise le document.
"L'immigration sélective va priver les pays d'origine d'un facteur indispensable à leur développement en leur enlevant le personnel hautement qualifié", a commenté au nom de Cuba un représentant de son ministère des Relations extérieures, Ulises Fernandez.
"C'est une préoccupation sérieuse en Amérique latine, et les nouvelles générations de médecins péruviens travaillent aux Etats-Unis", a déclaré à l'AFP le vice-ministre péruvien des Affaires étrangères, Max de la Puente.
Les perspectives ne sont pas totalement pessimistes, a soutenu un spécialiste français, Jean-Baptiste Meyer, de l'Institut de recherche et de développement (IRD), en évoquant "des formules d'accords bilatéraux".
"Des réseaux de diasporas se sont organisés pour que leurs cerveaux collaborent avec leurs communautés d'origine et transmettent leurs connaissances depuis leurs lieux de travail", a-t-il expliqué.
"Ce sont des professionnels transnationaux, doublement loyaux", a-t-il souligné, citant l'exemple d'accords sur la mobilité des professionnels hautement qualifiés entre l'Inde et le Danemark.
Le problème qu'affrontent ces spécialistes, c'est quand, faute de tels accords, ils doivent "émigrer dans l'ombre de la clandestinité", car alors, "plutôt qu'une fuite de cerveaux, on a un gâchis de cerveaux", a-t-il conclu.
11.11.2010
Source : Le Monde/AFP
Le ministre français de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire, M. Eric Besson, a présenté, jeudi, aux entreprises marocaines le projet d'Office méditerranéen de la jeunesse (OMJ), qui vise à promouvoir la mobilité des jeunes compétences.
Lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre tenue en marge du Forum MEDays à Tanger, en présence notamment de M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi, et de M. Youssef Amrani, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Besson a indiqué que la réussite de ce projet nécessite la conjugaison des efforts de l'Union européenne (UE), des pays méditerranéens et des entreprises leaders des deux rives de la Méditerranée.
L'OMJ vise à promouvoir la mobilité des jeunes compétences et à renforcer leur contribution au développement de leurs pays d'origine, a rappelé M. Besson, appelant les entreprises à adhérer activement à cette initiative en lançant des formations, des stages et des offres de première insertion au profit des bénéficiaires de cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre de la vision globale de coopération adoptée par l'Union pour la Méditerranée.
A cet égard, le ministre français a souligné que le Maroc a été le premier pays à "réagir positivement" à cette initiative, qui permettra aux jeunes de mieux contribuer au développement de leurs pays d'origine, notant que "le rapprochement des peuples se fait toujours par les jeunes".
L'Office aura pour mission de faciliter la libre circulation des étudiants de certaines filières universitaires d'excellence, identifiées au Nord comme au Sud de la Méditerranée pour leur capacité à construire les compétences de demain, afin d'être mobilisés au service du développement économique et social des pays d'origine.
Dans un premier temps, quelque 700 jeunes étudiants en master et doctorat devraient bénéficier des services de l'OMJ, notamment l'accès à des bourses "Méditerranéennes", dans 13 filières jugées prioritaires pour les pays de la Méditerranée, dont l'agriculture et la pêche, l'environnement et sciences de la terre, l'informatique et les télécommunications, le génie civil, les transports et le tourisme et l'hôtellerie.
Ces filières ont été choisies pour leur capacité à construire les compétences de demain, afin d'être mobilisées au service du développement économique et social des pays d'origine.
Seize pays du bassin méditerranéen, totalisant quelque 13 millions d'étudiants et 350 universités publiques, participent à cette initiative, à savoir le Maroc, la France, l'Albanie, la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, l'Egypte, l'Espagne, la Grèce, l'Italie, le Liban, Malte, le Monténégro, la Slovénie, la Tunisie et la Turquie, en plus de l'UE.
La création de l'OMJ doit intervenir en janvier 2011, alors que les candidatures seront ouvertes en février pour les 100 à 150 masters et doctorats labellisés. La rentrée de la première promotion de l'Office est attendue en septembre prochain.
Source : MAP
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