mercredi 27 novembre 2024 02:35

Une loi interdisant le port de la burqa dans l'espace public en Allemagne serait "inappropriée et pour cette raison pas souhaitable", a estimé mardi le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière.

Selon lui, les lois ou les projets de loi en Belgique et en France, ou encore l'appel à une interdiction européenne de la burqa lancé par une députée européenne libérale allemande, sont "inapproprié(s) et pour cette raison pas souhaitables", dans un entretien vidéo accordé au quotidien Leipziger Volkszeitung qui sera mis en ligne mercredi.

Il a estimé qu'une centaine de femmes portaient la burqa en Allemagne.

Le ministre s'exprimait à quelques jours de l'ouverture d'une conférence islamique allemande, le 17 mai. A cette occasion, "nous discuterons volontiers pour savoir s'il y a une atmosphère hostile à l'Islam en Allemagne", mais un débat sur la burqa "n'est pas nécessaire", a-t-il ajouté.

Selon le quotidien Tagesspiegel mardi, une expertise conduite par les services juridiques du Parlement allemand a conclu qu'une loi sur le modèle français et belge serait anticonstitutionnelle.

"Il n'existe aucun droit à vouloir être protégé de l'influence des religions dans un espace public", a écrit la commission, même au nom de la protection des femmes.

Une modification de la Constitution ne serait même pas envisageable, toujours selon la commission, saisie par un député de la CSU, la très catholique et très conservatrice frange bavaroise du parti de la chancelière Angela Merkel (CDU), car elle contreviendrait au respect de la dignité humaine.

En revanche, une interdiction du port de la burqa chez les fonctionnaires serait tout à fait possible, écrit le Tagesspiegel en citant la commission, beaucoup d'Etats régionaux limitant déjà le port de signes religieux en général.

Source : La Croix/AFP

Pour la première fois en Italie, une femme musulmane a été condamnée à payer une amende de 500 euros (716 francs) pour port de la burqa, a-t-on appris auprès de la municipalité. Une ordonnance du maire de Novara, dans le nord de l'Italie, interdit depuis janvier la burqa dans les lieux publics.

Pour la première fois en Italie, une femme musulmane a été condamnée à payer une amende de 500 euros (716 francs) pour port de la burqa, a-t-on appris auprès de la municipalité. Une ordonnance du maire de Novara, dans le nord de l'Italie, interdit depuis janvier la burqa dans les lieux publics.

La jeune musulmane, de nationalité tunisienne, se trouvait devant un bureau de poste en compagnie de son mari quand une patrouille de carabiniers a tenté de l'identifier.

Le mari avait bien deux documents d'identité, pour lui et son épouse, mais il a refusé que cette dernière soit contrôlée par des hommes. Une seconde patrouille, de la police municipale et comprenant une femme, est venue sur place et a finalement procédé à l'identification.

"La police municipale lui a remis hier (lundi) soir le procès-verbal et maintenant elle doit payer une amende de 500 euros. A ma connaissance, c'est la première fois en Italie", a déclaré Mauro Franzinelli, responsable de la police municipale.

Il a précisé qu'elle pouvait déposer un recours prévu par la loi. Novara, dans le Piémont, est un fief du parti anti-immigrés et régionaliste de la Ligue du Nord.

En Italie, il n'existe pas de texte spécifique sur le voile intégral. Mais une loi de 1975 faisant partie des "dispositions de protection de l'ordre public" interdit dans les lieux publics de se couvrir complètement le visage. Ceci vaut aussi bien pour le voile que pour le casque de moto.

Des maires appartenant à la Ligue du Nord se sont appuyés sur ce texte pour faire adopter dans leurs municipalités des ordonnances interdisant la burqa, le niqab ou le burkini.

Source : Le Matin.ch

Près des trois quarts des demandes d'asile présentées dans des pays de l'Union européenne ont été rejetées en 2009, selon des données publiées mardi par l'Office européen des statistiques Eurostat.

En 2009, 229.500 décisions pour traiter une demande d'asile ont été prises dans l'UE et il s'avère que 73% des demandeurs d'asile (soit 166.900) ont été déboutés, indique Eurostat.

Un statut de réfugié n'a été accordé qu'à 12% des demandeurs d'asile. 11% des demandeurs se sont vus octroyer une "protection subsidiaire", un statut qui reconnaît l'existence de risques pour le demandeur dans son pays d'origine et qui empêche donc son expulsion. Enfin, 4% des demandeurs d'asile ont reçu une autorisation de séjour pour des raisons humanitaires.

Les décisions prises en 2009 peuvent se référer à des demandes enregistrées les années précédentes.

Sur les plus de 35.000 décisions prises en France en 2009, plus de 30.000 ont fait l'objet d'un rejet. L'Allemagne a rejeté 17.000 demandes sur les quelque 27.000 qui lui étaient présentées. Seuls trois pays de l'UE sur 27 (Malte, Portugal et Slovaquie) ont pris plus de décisions positives que négatives concernant les demandes d'asile. Certains pays comme le Danemark ou les Pays-Bas ont pris presque autant de décisions positives que négatives.

Eurostat a par ailleurs enregistré environ 260.000 demandes d'asile dans l'UE en 2009, en provenance principalement d'Afghanistan, de Russie, de Somalie et du Kosovo.

Le plus grand nombre de demandeurs d'asile ont été enregistrés en France (47.600 demandeurs), en Allemagne (31.800) et au Royaume-Uni (30.300), a précisé l'Office européen des statistiques.

Cependant, en comparaison avec la population de chaque Etat de l'UE, les taux les plus élevés de demandeurs d'asile ont été enregistrés à Malte (5.800 demandeurs par million d'habitants), à Chypre (3.300), en Suède (2.600) et en Belgique (2.000). La moyenne enregistrée dans l'ensemble de l'UE est de 520 demandeurs d'asile par million d'habitants (740 en France).

Source : AFP

Le Centre" Déontologique des Valeurs Mobilières" vient de publier sa première Newsletter. Une initiative que le groupe a choisi d’entreprendre pour mieux informer l’ensemble de la communauté financière sur ses activités et ses stratégies. Dans cette première édition, le groupe propose une intéressante rétrospective sur l’investissement étranger en bourse en 2009.

Le CDVM dispose d’une base de données des titres détenus par les étrangers et les résidents marocains à l’étranger, élaborée de concert avec l’Office des Changes. Il publie, dans sa première Newsletter, les principales conclusions issues de l'analyse des données relatives à l'exercice 2009.

Ainsi, à la fin de la période écoulée, la part de la capitalisation boursière détenue par les étrangers et les MRE s’est élevée à 28,5% pour un montant de 145 milliards Dh, légèrement en baisse par rapport à l’année 2008 (-0,4%). Selon le CDVM, “ce léger recul n’est pas du à un désengagement des investisseurs étrangers de la place casablancaise”.

Il apparaît que l’effet prix contribue sérieusement à la baisse du taux des actifs, surtout que 59% des portefeuilles détenus par les investisseurs se composent des titres Crédit Du Maroc, Itissalat Al Maghrib (Maroc Télécom), Ciments Du Maroc et la Samir qui ont enregistré une dépréciation bien plus notable comparée à celle de la Bourse (4.92%).

Prépondérance des participations stratégiques

En outre, les statistiques démontrent que le montant de l'investissement étranger en actions cotées reste dominé à hauteur de 91.3% par les participations stratégiques.

Concernant le pourcentage de la capitalisation boursière, le poids des participations stratégiques est resté quasiment stable, puisque “la baisse du montant de l’investissement des étrangers et des MRE en valeur absolue a été accompagnée d’une contre-performance de même mesure de la bourse” souligne t-on au sein du CDVM.

Quant à la part volatile des capitaux étrangers investis à la Bourse de Casablanca et conservés au Maroc, elle reste marginale puisqu'elle ne représente que 2.5% de la capitalisation boursière à fin 2009.

Et une part écrasante des personnes morales étrangères

La part des investissements des personnes morales étrangères non résidentes se maintient au dessus de la barre de 99%. Elle représente, au terme de l’année 2009, 99,1% du total de l’investissement étranger en actions cotées, soit un montant de 14 3milliards Dh.

Quant à la ventilation par nationalité, il apparaît que la part des personnes morales françaises non résidentes est passée de 75,4% en 2008 à 78,4% en 2009 dans l’investissement des personnes morales étrangères non résidentes tandis que celle des personnes morales espagnoles non résidentes a baissé de 3,3 points entre 2008 à 2009. “Cette baisse est due à l’allègement de la participation de Santusa Holding dans le capital de Attijariwafabank” nous précise le CDVM.

Source : Aufait

C'est une initiative un peu particulière sur l'immigration qui doit être lancée, mardi 4 mai, à l'Assemblée nationale, à Paris. Un collectif de militants intitulé "Cette France-là" et associé à une vingtaine de députés et sénateurs - dont huit socialistes et deux UMP - a décidé de tenir une première réunion de travail pour mettre sur pied un "audit" de la politique migratoire du gouvernement.

Pour ce faire, il devait annoncer sa méthodologie, un calendrier de réunions et une liste de personnes à auditionner : des responsables associatifs, des élus, des experts, des personnalités, tel l'ancien premier ministre Dominique de Villepin. Il souhaiterait aussi entendre le ministre de l'immigration, Eric Besson.

Officiellement, la démarche se dit "transpartisane", et prête à interroger tous les "dogmes", y compris celui de l'impact de l'immigration sur le vieillissement de la population. Dans les faits, et comme l'admettent la plupart des participants interrogés, il s'agit surtout de démontrer que la rétention et l'expulsion des sans-papiers sont "contre-productives".

Face à une démarche qu'il juge être une manipulation politique, M. Besson a déjà fait savoir qu'il ne répondrait pas à l'invitation. L'initiative se faisant en outre en dehors d'une mission parlementaire officielle, elle n'a donc "aucune valeur juridique" aux yeux de son cabinet. L'audit suscite aussi une certaine prudence du milieu associatif - France - Terre d'asile, Forum réfugiés, la Cimade notamment. Ces organisations craignent qu'il peine à faire émerger des solutions et se replie sur des débats "glissants" autour du coût de la politique d'éloignement. Un chiffrage déjà effectué plusieurs fois ces dernières années par la Cour des comptes et des parlementaires - ainsi, le député UMP Pierre-Bernard Reymond évalue à 20 970 euros le coût par étranger reconduit. La bataille des chiffres a déjà commencé. En 2008, "Cette France-là" s'était fait connaître en évaluant à 2 milliards d'euros annuels la politique d'éloignement.

Des chiffres contestés par M. Besson - il évalue celle-ci à 232 millions d'euros, en s'appuyant sur un rapport de l'inspection générale de l'administration de septembre 2009. Début avril, il a aussi riposté en annonçant lancer son propre audit, celui-ci sur l'immigration "irrégulière". Enfin, à l'UMP, un groupe de travail vient d'être missionné par Jean-François Copé pour travailler sur "les chiffres de l'immigration".

Le collectif "Cette France-là" affirme vouloir éviter de s'enfermer dans ces querelles. Ainsi, la députée PS Sandrine Mazetier, secrétaire nationale chargée de l'immigration, souhaite notamment débattre de l'étude de "l'impact économique" de l'immigration. Le sujet, selon elle, "ne doit être ni un tabou ni un totem".

L'exercice sur ce point risque cependant d'être délicat, tant les travaux dits "économétriques" sont rares en France et tant leurs conclusions nuancent à la fois les discours prônant la libre circulation des personnes et ceux partisans d'une plus grande fermeture des frontières. Leur rareté est une particularité hexagonale. Il existe toute une littérature influente à l'étranger - anglophone le plus souvent.

Ces études, comme celles des Norvégiens Jonathon W. Moses et Bjorn Letnes ou celles de l'Américain George J. Borjas, n'hésitent pas à calculer des ratios coûts-bénéfices par immigré ("per-migrant gain"). Elles s'accordent généralement sur le fait que plus l'ouverture des frontières est importante, plus il y a création de richesses.

D'autres chercheurs étrangers ont aussi élaboré des calculs du "poids" des immigrés sur les dépenses publiques. La plupart concluent à une difficile cohabitation entre ouverture des frontières et maintien d'un bon niveau de protection sociale.

Des d'études s'emploient également à évaluer l'impact de la main-d’œuvre immigrée sur le marché du travail. Elles concluent souvent à un effet négatif - bien que faible - sur le salaire et l'emploi des travailleurs "substituables" aux immigrés. Et à un effet positif sur les salaires des travailleurs plus qualifiés.

En France, les avis sont tranchés sur ces travaux, qui supportent, il est vrai, mal l'extrapolation. L'historien Patrick Weil considère ainsi qu'elles "n'apportent pas grand- chose à l'élaboration d'une politique publique". Leur rareté s'explique en partie, selon lui, par la "restriction" de l'accès aux données sur les étrangers depuis la centralisation des statistiques au ministère de l'immigration, lors de sa création, en 2007. Il regrette ce manque pour calculer, par exemple, les transferts d'argent entre les immigrés et leur pays d'origine.

Patrick Simon, socio-démographe à l'Institut national d'études démographiques (INED), estime, lui, qu'une partie des "gains" liés à l'immigration échappe à l'économétrie, celle-ci prenant en compte plus difficilement "ce qui est immatériel ou se montre positif sur le long terme".

La pauvreté des travaux hexagonaux en la matière serait en partie, selon lui, liée à la peur des chercheurs de récupération de leurs conclusions par l'extrême droite : "La société française craint toujours de remettre en cause le pacte à l'origine de la nation."

Source : Le Monde

Le député de Gironde Noël Mamère (Verts) a indiqué mardi qu'il voterait "évidemment contre" le projet de loi sur le voile intégral estimant que, dans le contexte actuel, il avait "un parfum de Vichysme".

"Je voterai évidemment contre" cette loi qui "intervient dans un contexte nauséabond, après le débat organisé autour de l'identité nationale", a déclaré M. Mamère sur RTL.

Selon lui, "tout cela vise à stigmatiser la deuxième religion de France et à faire croire que lorqu'on est musulman, on n'est pas compatible avec la démocratie, qu'on est peut-être même un terroriste en puissance et qu'on est finalement indésirable".

"Quand je vois qu'à cela s'ajoute la campagne du président de la République, qui est en mauvaise posture devant les Français et qui nous ressort les vieux oripeaux de la sécurité (...) tout ceci sent très mauvais et je dirais même, pour employer un terme très pesé, que cela a un parfum de Vichysme", a-t-il déclaré.

Il a expliqué que "le Vichysme n'est rien d'autre que d'inventer des boucs émissaires, des ennemis de l'intérieur et de jouer sur les plus bas instincts des gens".

"Une femme en burqa chez elle, je n'en ai rien à faire, c'est sa vie privée", a aussi lancé M. Mamère. Il a fait valoir qu'il existait "déjà un certain nombre de règles et de lois" pour "limiter la présence de ces femmes en burqa dans l'espace public".

Source : La Croix/AFP

La 2ème édition des rencontres sous le signe d'Ibn Rochd (Averroès) auront lieu, du 10 au 14 mai à la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, avec la participation de nombreux universitaires, chercheurs et artistes.

Lors de cette rencontre, les participants lanceront un débat d'idées de nature à consacrer la pensée sous ses différentes expressions philosophique, métaphysique et artistique.

Après une 1ère édition novatrice ayant réalisé un franc succès, les rencontres sous le signe d'Ibn Rochd reviennent jongler avec les débats, les arts et l'initiation à la philosophie, indiquent les organisateurs, dans un communiqué.

Ces rencontres invitent à débattre des idées dans une ambiance redonnant son sens premier et ses lettres de noblesse à l'Agora, ont-ils ajouté

Outre les espaces, qui permettront au public d'échanger points de vue et axes de réflexion autour de la thématique choisie, les rencontres proposent des cartes blanches (Fragments choisis par des auteurs invités), des interprétations musicales ou théâtrales (Récré' Arts), outre un concours de dissertation ouvert aux élèves de terminale.

Dans le but d'impulser la liberté de penser dans l'espace public, cette édition initie un nouveau rendez-vous: les ateliers de philosophie destinés aux étudiants. Au programme (à consulter ici), un atelier dédié à la question des minorités.

Source : MAP

Ingénieur, coiffeur, acteur, scénariste et réalisateur, Abderrahim Chahid, canadien d'origine marocaine, vient de se lancer dans la production d'un film documentaire intitulé «Touche pas mon voile». Pour lui, il s'agit d'un défi pour sa génération.

Natif du Maroc et immigré au Canada depuis quelques années, ce jeune artiste a déjà participé en 2009 au film «Incendies» du réalisateur canadien Denis Villeneuve, où il a eu le 3e rôle, et au film «Blue Mountain State» du réalisateur Franck Magnier où il a également joué le 3e rôle d'un Arménien, propriétaire de bar. La même année, il figure dans le vidéo clip «Rejai Liya» de son réalisateur Omary Abdelilah. Auparavant, en 2008, A. Chahid a joué dans le film «Chambra 13» du réalisateur Aziz Eljahidi où il obtenu le 1er rôle. Celui d'un médecin. A la télévision, il a participé en 2009 à «Trauma», une série télévisée de Radio Canada, sous la direction du réalisateur François Gingras, où il a assuré avec brio le 3e rôle, d'un garde-corps d'un prince. Chahid a aussi pris part en 2007 au téléfilm produit par 2M Maroc intitulé «Le toubib» du réalisateur marocain Aziz Eljahidi, où il a joué le 2e rôle de Rachid, ami de Aziz Saâd Allah (Salem). « Le Toubib » raconte l'histoire d'un médecin venu du Maroc, qui ne peut naturellement pas exercer au Québec malgré ses diplômes, son expérience et sa francophonie. Il ne s'en comporte pas moins avec un civisme exemplaire, ce qui lui vaudra quelques ennuis avec les autorités.

Après avoir acquis une grande expérience dans le long métrage en tant qu'acteur, A. Chahid a choisi de débuter sa carrière professionnelle de réalisateur dans le court métrage. Pour lui, le court métrage représente un véritable tremplin pour les jeunes réalisateurs talentueux. « Il demande beaucoup moins de moyens qu'un long métrage, et c'est pour cette raison que la plupart des plus grands réalisateurs ont commencé par réaliser des courts-métrages», assure-t-il. Chahid ajoute que «le court-métrage impose de rassembler toutes les qualités d'un long-métrage dans une durée courte». «Touche pas mon voile» est un court-métrage de fiction d'une durée de 20 minutes, qui raconte l'histoire d'un jeune couple d'origine marocaine vivant au Québec depuis un certain temps. La femme est une féministe qui porte le voile par choix et l'homme c'est quelqu'un qui est très modéré. Le couple et leur petite fille sont parfaitement intégrés dans la société québécoise.

L'intrigue se complique pendant la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables qui ont fait comme une méfiance entre les citoyens de confession musulmane et le reste des citoyens québécois. Dans cette paranoïa qui a monté la pression, le mari se sent pointé du doigt, d'abord par les féministes qui jugent le voile d'une manière générale comme une soumission de la femme, ensuite, il est accusé d'avoir imposé le voile à sa femme. Celle-ci se sent harcelée dans son travail, dans la rue et même par les médias... Son voile devient un fardeau colossal dans sa vie en couple. Après une succession de rafles de faits, le mari essaie de convaincre sa femme à enlever son voile. Le problème dégénère quand la femme a refusé complètement d'abandonner son voile. Sur son film, Abderrahim Chahid explique : « J'ai eu l'idée de réaliser ce court-métrage afin de mieux faire comprendre le voile, avec les explications, les documents, le respect, le bonheur, le secret à travers ce hijab, un message positif pour que les non croyants ou autres personnes d'autres confessions acceptent les idées, les valeurs et la richesse que représentent les textes divins».

Il ajoute : «Mon but est de lutter contre la discrimination que beaucoup de femmes subissent dans la rue, au travail ou dans les transports en commun». A. Chahid enchaîne : «Je voudrais avant tout passé un message positif contre les mauvais regards, la provocation, les personnes mal informées sur le sujet, que les femmes musulmanes puissent se promener librement». Le tournage a déjà débuté à Montréal et durera pendant quelques semaines au cours desquelles il fallait jouer parfois à cache-cache avec les averses pour les prises de vues en extérieur, avant sa sortie officielle en salles prévue pour le mois de juillet prochain.

L'humoriste Rachid Badouri attire 300.000 spectateurs en un seul spectacle

Né à Montréal de parents d'origine marocaine, il fait ses premiers pas dans l'équipe d'improvisation du Cégep Montmorency.
Rachid Badouri commence à travailler pour la compagnie Air Transat en 1997 à titre d'agent de bord durant 5 ans. En 1999, il monte son premier numéro, portant sur l'immigration, pour un spectacle organisé par Juste pour rire.
Il commence véritablement sa carrière en envoyant un DVD à plusieurs stations de télé et de radio. Finalement, il obtient une réponse du Groupe Rozon. Lancé officiellement en octobre 2007, son premier One Man Show : «Arrête ton cinéma!», commandité par Québec 49, s'est vendu à plus de 100 000 places en moins d'un an, un record au Québec. Ce spectacle est en tournée au Québec depuis l'automne 2007. À ce jour, plus de 300 000 personnes l'ont applaudi. Depuis février 2010, il prend d'assaut les ondes du Réseau TVA où il anime sa toute première émission de télévision intitulée Peut contenir des Rachid.

Source : Le Matin

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