mercredi 27 novembre 2024 11:45

Priorité est donnée à la chasse aux clandestins délinquants, mais 700.000 étudiants pourraient être régularisés.

Dans la perspective des législatives du premier mardi de novembre (renouvellement de la totalité de la Chambre des représentants et du tiers du Sénat), le Parti républicain a entrepris d'attaquer l'Administration Obama sur le thème de l'immigration, lui reprochant d'être trop «laxiste» envers les clandestins. À la faveur d'une poignée de crimes horribles commis récemment par des immigrés illégaux dans les États frontaliers du Mexique - amplement médiatisés par la grande chaîne conservatrice d'information en continu Fox News, ce thème est revenu en force dans la campagne électorale.

Pourtant, lorsqu'on examine les statistiques officielles, l'on s'aperçoit qu'il est injuste d'accuser de laxisme l'Administration Obama. Au cours de l'année 2009, cette dernière a en effet procédé à l'expulsion (les Américains utilisent le terme de «déportation») de quelque 390 000 immigrés illégaux, soit 20 000 de plus que l'Administration Bush au cours de l'année 2008.

Qui plus est, depuis l'arrivée du démocrate Barack Obama à la tête de l'exécutif, l'agence fédérale ICE (Immigration and Customs Enforcement), l'organisme chargé de faire respecter les lois sur l'immigration, a très clairement adopté une stratégie de chasse prioritaire aux délinquants, au sein de la masse des immigrés clandestins. Au cours des dix derniers mois, l'ICE a capturé puis expulsé quelque 143 000 immigrés illégaux convaincus d'avoir commis des délits sur le territoire des États-Unis. Un chiffre record dans toute l'histoire du pays. Preuve supplémentaire de cette stratégie sélective, les expulsions d'immigrés n'ayant commis que des «civil violations» (l'équivalent de nos contraventions) ont chuté de 24 % au cours de la même période. Le fait de franchir illégalement la frontière internationale des États-Unis, ou d'y rester après l'expiration de son visa, ne constitue pas ici un «crime» (délit), mais seulement une «civil violation».

L'économie américaine constitue un extraordinaire appel d'air pour les masses misérables à la démographie galopante d'Amérique latine. Les jeunes latinos viennent aux États-Unis dans le but d'y travailler (car il est facile de s'y faire embaucher, même sans papier), mais pas dans le but d'y percevoir des prestations sociales (très difficiles à obtenir dans un pays qui réprouve moralement l'assistanat). Il n'y a pas que les ranchs du Texas pour faire travailler les clandestins. Dans les magnifiques fermes de l'aristocratique «horse country» du nord de la Virginie, le fourrage des pur-sang et la tonte des pelouses sont très souvent l'affaire de lads péruviens, salvadoriens ou boliviens. Dans les restaurants de Washington, les garçons de cuisine sont très souvent des clandestins. Même les PME installées dans la périphérie de la capitale fédérale embauchent des illégaux. Une situation inenvisageable dans les grandes entreprises, soumises au double contrôle de leurs syndicats et de leurs conseils d'administration. La raison est qu'ici l'embauche d'un clandestin par un entrepreneur ne constitue pas un délit. Tout au plus un péché véniel. Il est par ailleurs rarissime que les autorités étatiques ou fédérales viennent dresser procès-verbal (en vue du paiement d'une faible amende) pour l'embauche d'un clandestin. En pratique, l'embauche des immigrés illégaux ne pose socialement problème qu'aux personnes ayant des ambitions politiques. Car, lors des processus de confirmation, on fouille toujours le passé des candidats. Nombreux sont les exemples de ministres qui ont dû renoncer au portefeuille que le président leur avait offert, après qu'on eut découvert qu'ils avaient employé au noir une nanny ou une femme de ménage.

Comment l'Administration Obama compte-t-elle mener sa contre-offensive politico-médiatique face aux accusations des républicains ? La Maison-Blanche ne se contentera pas de rappeler ses bons chiffres en matière de chasse aux délinquants. L'exécutif espère bientôt régler le problème des quelque 720 000 jeunes clandestins qui pourraient bénéficier d'une actuelle proposition de loi (à initiative démocrate, mais avec le soutien de plusieurs élus républicains), appelée Dream Act. Cette loi régulariserait tous les jeunes immigrés illégaux (enfants ayant naguère traversé clandestinement la frontière avec leurs parents) offrant les caractéristiques suivantes : cinq ans de présence minimum sur le territoire américain, casier judiciaire vierge, diplôme de fin d'études secondaires, validation de deux années d'études supérieures ou enrôlement dans l'armée. Dans les guerres d'Irak et d'Afghanistan, on remarque, sur le terrain, une forte proportion de latinos parmi les soldats de deuxième classe. Le plus souvent, ce sont des jeunes qui se sont engagés afin d'acquérir, à la fin de leur contrat et de leur «tour of duty» sur les théâtres les plus dangereux, la nationalité américaine.

Jusqu'à présent, l'ICE s'abstenait d'expulser les étudiants en situation irrégulière au regard des lois sur l'immigration. Mais il y a toujours, bien sûr, des excès de zèle. Le plus connu ici fut l'arrestation, au mois de juin dernier, du jeune Eric Balderas, natif du Mexique. Cet étudiant en biologie de 19 ans à l'Université de Harvard (la meilleure du pays) fut appréhendé à l'aéroport de San Antonio, alors qu'il s'apprêtait à prendre un vol de retour pour Cambridge (Massachusetts), après avoir rendu visite à sa mère. Après intervention des dirigeants de Harvard et d'un sénateur, l'ICE décida de suspendre indéfiniment son expulsion.

De plus en plus, les étudiants illégaux se mobilisent pour obtenir l'adoption du Dream Act par le Congrès, qui leur ouvrirait la voie de la régularisation, et, dans une seconde phase, celle de la naturalisation (qui reste bien sûr une initiative individuelle). Certains sont même allés manifester au Congrès, à Washington. Arrêtés par la police spéciale du Capitole après avoir investi les bureaux de certains sénateurs et y avoir organisé, vêtus de robes et de toques noires, des parodies de cérémonies de remise de diplômes universitaires, ils ont ensuite été relâchés par l'ICE. Aujourd'hui, les étudiants américains issus de l'immigration illégale n'ont plus peur de faire leur «outing»…

L'Administration Obama réussira-t-elle à faire passer cette législation avant novembre ? Rien n'est moins sûr, car le Parti républicain y est, dans son ensemble, encore farouchement opposé…

Source : Le Figaro


Policiers effectuant un recensement dans un camp illégal de Roms à Saint-André-lez-Lille, dans le Nord. Des experts du Comité de l'Onu pour l'élimination de la discrimination raciale (Cerd), réunis mercredi et jeudi à Genève, ont épinglé la politique de la France envers les étrangers, considérée comme discriminante, évoquant notamment le débat sur l'identité nationale, l'idée du président Nicolas Sarkozy de déchoir des personnes d'origine étrangère de la nationalité française dans certains cas et les récentes mesures prises contre les Roms. (Reuters/Pascal Rossignol)

Le débat sur l'identité nationale, l'idée du président Nicolas Sarkozy de déchoir des personnes d'origine étrangère de la nationalité française dans certains cas et les récentes mesures prises contre les Roms ont choqué les experts, qui rendront leurs conclusions le 27 août.

Réfutant leurs critiques, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Pierre Lellouche, a déclaré que la France était "un Etat de droit rigoureusement respectueux des droits de l'homme".

Les 18 membres de la Cerd sont chargés de vérifier les efforts des 173 pays signataires de la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale pour se conformer à ce texte.

L'expert togolais Ewomsan Kokou, cité par Le Monde, a pointé une "recrudescence notable du racisme et de la xénophobie" en France.

Selon un compte rendu de la réunion que s'est procuré Reuters, le discours de Nicolas Sarkozy qui suggérait fin juillet à Grenoble de déchoir de la nationalité française "toute personne d'origine étrangère" portant atteinte à la vie d'un fonctionnaire de police est "non seulement discriminant contre les Français d'origine étrangère" mais il "constitue également une incitation à la haine", a déclaré un membre non identifié.

Ce dernier a aussi qualifié de fait "grave" l'adhésion de la majorité de la population française à ce discours, comme l'a montré un récent sondage.

STIGMATISATION

"La politique sécuritaire de la France est marquée par la stigmatisation de l'immigration comme cause de tous les maux", a déploré un autre membre du Comité.

"De nombreux experts ont évoqué la situation des Roms et gens du voyage en France, l'un d'entre eux se demandant pourquoi, alors que la liberté de circulation est garantie en France, des Français appartenant à des minorités sont obligés de se munir de carnets de circulation", lit-on dans le compte rendu.

Le rapporteur du Comité, Pierre-Richard Prosper, a estimé pour sa part qu'il était "temps pour la France de faire vivre les rêves de liberté, d'égalité et de fraternité".

Pierre Lellouche a réagi dans un communiqué en indiquant que "la France est un Etat de droit rigoureusement respectueux des Droits de l'Homme dont elle a été la première inspiratrice depuis deux siècles".

"Les polémiques entretenues ici ou là au sujet de décisions prises par le gouvernement français n'ont par conséquent pas lieu d'être", a ajouté le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes.

"Qu'il s'agisse de notre politique de sécurité, de la lutte contre l'immigration clandestine et les trafics d'êtres humains, ou de l'interdiction du port du voile intégral dans l'espace public, toutes ces politiques actuellement menées par le gouvernement français ne visent précisément qu'à garantir les libertés publiques, et notamment l'égalité des droits des femmes, à protéger les plus vulnérables contre les trafics d'êtres humains et à préserver le premier des droits de l'homme, qui est le droit à la sécurité", souligne-t-il.

Dans leurs conclusions, qui n'ont aucun caractère contraignant, les experts du Cerd pourraient demander à la France d'apporter des améliorations sur certains points et de venir leur en rendre compte dans un délai défini.

Source : L’Express.fr

La journée nationale est marquée cette année par plusieurs réalisations, mais aussi des revendications et des attentes de la part des Marocains d'ailleurs.

La journée nationale est marquée cette année par plusieurs réalisations, mais aussi des revendications et des attentes de la part des Marocains d'ailleurs.

Dans le cadre de la Journée nationale de l'immigré, la Wilaya de la région du Grand Casablanca a organisé une rencontre avec les Marocains résidant à l'étranger mardi dernier. Un rendez-vous qui a pour but de renforcer davantage les liens avec les Marocains du monde et leur rendre hommage pour leur participation au développement du pays, mais également pour faire le point de leurs attentes et leurs aspirations. Cette rencontre s'est tenue sous la présidence du ministre chargé de la Communauté marocaine, Mohamed Ameur, et du Wali de la région du Grand Casablanca, Mohamed Halab, et aussi en présence des autorités locales et des élus locaux ainsi que les chefs des services extérieurs. Elle a également été une occasion pour résumer toutes les réalisations accomplies à l'adresse de cette communauté restée attachée à son pays, le Maroc, en adhérant notamment aux chantiers de développement socio-économique et en se mobilisant constamment pour la défense des valeurs et des intérêts suprêmes de la Nation.

M. Ameur a souligné tous les efforts fournis pour satisfaire nos MRE et assuré que son département planche avec sérieux et accorde toute l'attention nécessaire aux problèmes que rencontrent les MRE dans les pays d'accueil et lors de leur séjour dans le Royaume. Une batterie de mesures a été prise durant l'année en cours pour répondre aux besoins des Marocains du monde dans divers domaines. Ainsi, le programme du gouvernement se résume en quatre grands volets. Premièrement, le domaine culturel. Ce volet vise surtout les générations qui ont grandi à l'étranger et ceux qui sont nés là-bas ou encore ceux qui vont naître, puisque chaque année on a 70.000 nouveau-nés marocains ailleurs.

Le but est donc de renforcer les liens entre ces générations et leur pays qu'ils n'ont pas eu l'occasion de connaître. Une série de décisions et des conventions pour inciter ces jeunes générations à venir visiter leur patrie mère. Par exemple, la mise en place de centres culturels partout dans le monde pour montrer la beauté du Maroc et la richesse de sa culture. «La concentration sur les jeunes = l'Investissement dans le futur», a précisé M. Ameur lors de son intervention. Ensuite vient le volet de la vie sociale des MRE. Cette rencontre a été également une occasion pour faire un état des lieux des problèmes de droit qu'affronte cette communauté, en mettant l'accent notamment sur les conditions de protection juridique des groupes les plus vulnérables, particulièrement les femmes, les enfants et les retraités. Le gouvernement prévoit de faire des partenariats avec des associations sociales à l'étranger pour venir en aide à ces personnes. Le ministre a également annoncé l'organisation dans les prochains jours d'une caravane de sensibilisation sur les dispositions du Code de la famille au profit de la femme marocaine émigrée.
En matière d'investissements (le troisième volet), plusieurs actions importantes ont été initiées par le gouvernement pour inciter les Marocains résidant à l'étranger à investir au Maroc.

La première de ces initiatives est le fonds appelé "MDM Invest", une formule combinant soutien de l'Etat et concours des banques qui a été mise en place depuis l'été 2009. Le fonds "MDM Invest" est ouvert aux Marocains du monde présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à un million de dirhams et ne dépassant pas 50 MDH. Pour chaque projet, selon le ministre, l'investisseur expatrié doit assurer 25% du coût global pour bénéficier d'une aide de l'Etat de 10% et d'un financement bancaire de 65% du coût du projet. S'ajoute à cela, le renforcement de l'accès à la propriété par la garantie "Damane Assakane" qui a été étendue aux MRE aux mêmes conditions que les locaux, l'objectif étant de permettre à cette catégorie de la population d'acquérir ou de construire un logement avec des facilités de crédit. Et enfin le quatrième volet qui a pour but de résoudre les problèmes juridiques et administratifs des Marocains dans leur pays d'accueil.

Dans le cadre de sa démarche de proximité, le ministère des MRE a mis en place, au sein de ses structures, un dispositif de veille juridique et administrative qui a pour principale mission l'écoute, l'orientation et l'instruction des requêtes des Marocains du monde. Il s'agit d'un système dédié au traitement personnalisé des requêtes des MRE avec la coordination de Diwan Al Madhalim pour le suivi. Sans oublier le dispositif qui est de plus en plus renforcé pour faciliter l'opération Transit, laquelle a connu cette année l'entrée en service du port de Tanger-Med.

Hamid Belfadil, directeur du Centre régional d'investissement (CRI) de Casablanca, également présent lors de la rencontre a, pour sa part, donné des éclairages sur les opportunités offertes aux MRE au niveau de la métropole, rappelant que des mesures d'incitation ont été prises pour drainer les investissements nationaux, arabes et étrangers.

Les MRE sont donc appelés à prendre part à cette dynamique propice à l'investissement, tout en les assurant de la disposition du CRI à fournir toutes les facilités et conseils nécessaires.

Lors de cette rencontre-débat, les MRE ont unanimement salué les efforts déployés par le gouvernement en leur faveur, tout en appelant les pays d'accueil à protéger et à préserver les droits des émigrés, en cette conjoncture difficile. «Je reconnais que le gouvernement marocain a beaucoup travaillé pour nous rendre la vie plus facile. Mais après la crise, nous avons beaucoup souffert, cela nous a beaucoup affectés. Malheureusement, nous avons besoin de plus d'efforts, mais nous restons optimistes», souligne Nadia, une Marocaine établie en France depuis quinze ans.

En effet, après la crise financière, beaucoup de données ont changé pour nos Marocains du monde, mais chaque pays a un problème différent de l'autre d'après les MRE présents lors de la rencontre. En France par exemple, ce sont les politiques du gouvernement qui inquiètent les immigrés. «Les responsables gouvernementaux français nous surprennent à chaque fois par une nouvelle loi.

Maintenant, les choses deviennent encore plus difficiles après la récente proposition sur la destitution de la nationalité française», affirme Mustapha la soixantaine dépassée. En Italie, c'est surtout le coût de la vie cher qui inquiète. Après la crise, certains sont au chômage, d'autres ont des salaires plus bas et les factures de chaque mois sont toujours là et toujours aussi chères. Et il n'est pas très rare de faire face à cette situation. Pour ceux qui vivent aux Etats-Unis, le seul véritable problème est le coût très élevé des billets d'avion. Si une famille de 5 ou 6 personnes veut venir visiter son pays natal, cela peut revenir à 80.000 dirhams, de quoi se payer de superbes vacances dans leurs pays d'accueil. Du coup plusieurs préfèrent ne pas venir. Un risque d'effacement des liens est très probable dans ce cas.

Source : Le Matin

Marocains résidant à l'étranger, Marocains du Monde ou Marocains sans frontières, comme le proclament les affiches marketing des banques. Si en cette période, les autorités, les acteurs économiques (immobilier), les banques ou les sociétés de transfert rapide d'argent font la danse du ventre à la communauté marocaine installée à l'étranger, c'est parce que son poids économique est énorme…Suite

Le récent essoufflement des transferts de Marocains résidant à l’étrange devrait pousser le Maroc à revoir ses actions en faveur de cette communauté. C'est la thèse défendue par Rachid Chaabita, fondateur et responsable du Centre des études et de  recherche sur les migrations internationales et le développement durable (CERMID) basé à Casablanca lors d'une conférence qui s'est tenue avant hier à la wilaya de Casablanca, à l'occasion de la journée nationale des Marocains résidant à l’étrange…Suite

En Alsace, on estime que la communauté musulmane, majoritairement turque et maghrébine, compte 120 000 fidèles et une soixantaine de lieux de culte. A ceux-ci devrait s'ajouter en février ou mars 2011, la Grande mosquée de Strasbourg.

Le chantier de la Grande Mosquée de Strasbourg a connu une succession de rebondissements et d'interruptions dus à des soucis financiers, ou, cet hiver, à des intempéries. Elle devrait néanmoins voir le jour en février ou mars 2011, estime Fouad Douai, gérant de la SCI Grande Mosquée de Strasbourg. Dans les jours à venir les travaux devraient commencer à l'intérieur de l'édifice, marquant un tournant très attendu.

« Théoriquement, on a bouclé le projet financier », affirme le gérant. Le coût est estimé à 8,7 millions d'euros. Mais la prudence reste de mise car certaines promesses de dons « avec engagement ferme » n'ont pas encore été suivies d'effet. Ces dons encore conditionnels, à hauteur de 1,2 million d'euros, proviennent de différents pays musulmans.
Si Fouad Douai reste confiant dans le versement de cette somme, il compte toujours sur les dons des fidèles locaux. « Le ramadan est un mois de générosité. Dès que les échafaudages auront été retirés, les fidèles seront contents de voir la coupole qui brille de loin », espère-t-il.

L'islam jouit en Alsace, sous l'influence du Concordat, de conditions propres à son épanouissement au sein de la République. Les collectivités territoriales prennent part au quotidien de la communauté musulmane alsacienne. Municipalité de Strasbourg, conseil général du Bas-Rhin et conseil régional auront participé à plus d'un quart du budget de construction de la Grande Mosquée de Strasbourg.

Il a en outre été décidé, le 7 juin dernier, que Strasbourg verrait pour la première fois en France la construction sur initiative publique d'un cimetière musulman. Avec les carrés confessionnels déjà existants, ce cimetière, qui devrait être achevé en 2011, permettra aux citoyens musulmans d'être enterrés là où ils ont vécu, comme un signe fort d'intégration, tout en respectant l'orientation des corps inhumés en direction de La Mecque.

A l'avenir, les musulmans d'Alsace espèrent que ces particularismes régionaux devraient permettre -comme c'est le cas pour le catholicisme, le protestantisme ou le judaïsme en Alsace et en Moselle-, l'enseignement de l'islam dans les écoles publiques, voire dans une faculté de théologie musulmane.

Source : DNA

L'Etat américain de Floride (sud-est) a annoncé mercredi son intention de durcir sa législation contre les immigrés sans-papiers en permettant notamment aux juges d'infliger des peines plus lourdes aux personnes résidant illégalement dans le pays en cas d'infraction.

Ce durcissement, qui doit se faire sous la forme d'un projet de loi, emboîte le pas à des mesures similaires prises par l'Arizona (sud-ouest) au printemps. Le texte, présenté par le ministre de la Justice de Floride Bill McCollum, irait même plus loin que son pendant d'Arizona. Il permettrait par exemple aux juges d'alourdir le montant de la caution d'un prévenu si ce dernier n'a pas de statut légal aux Etats-Unis. De même, un sans-papier jugé pour un crime ou un délit pourra s'attendre à être condamné plus lourdement qu'un citoyen en règle avec les services d'immigration ayant commis la même infraction. "Cette législation va fournir de nouveaux outils pour protéger nos concitoyens et va aider à combattre les problèmes nés de l'immigration illégale", a expliqué M. McCollum, un républicain, qui souhaite devenir gouverneur de Floride à la faveur des élections de novembre.

La nouvelle législation permettra également à la police de vérifier le statut légal de toute personne interpellée pour, par exemple, une simple infraction au code de la route, ce qui était jusqu'alors réservé aux autorités chargées de l'immigration. Mais M. McCollum a assuré que le texte n'instituait pas de délit de faciès. En Arizona, une polémique a éclaté autour d'une loi promulguée en avril par la gouverneure républicaine et qui prévoyait d'autoriser les forces de police à vérifier le statut migratoire de toute personne interpellée. Cette disposition a toutefois été suspendue par la Justice juste avant l'entrée en application de la loi fin juillet. Les organisations d'aide et de défense des sans-papiers estiment que 11 millions de personnes résident illégalement aux Etats-Unis. La plupart d'entre elles viennent d'Amérique centrale.

Source : France-Amérique/AFP

11 août 2010

Près des quatre cinquièmes des enfants d'immigrés sans papiers vivant aux États-Unis ont la nationalité américaine, selon une étude du Pew Hispanic Center publiée mercredi.

«Environ les quatre cinquièmes (79%) des 5,1 millions d'enfants (de moins de 18 ans) d'immigrés sans papiers sont nés dans ce pays et sont donc des citoyens américains», selon Pew, qui se fonde sur les données du recensement de 2009.

«Au total, 4 millions d'enfants nés aux États-Unis de parents immigrés illégaux vivaient dans le pays en 2009, aux côtés de 1,1 million d'enfants nés à l'étranger de parents immigrés illégaux», résume Pew.

Dans le cadre du débat sur l'immigration aux États-Unis, qui constitue un des thèmes importants de la campagne pour les élections législatives de novembre, des parlementaires républicains ont évoqué la possibilité de réviser un amendement constitutionnel qui garantit la citoyenneté américaine à toute personne née sur le sol des États-Unis.

Ces parlementaires affirment que cette disposition constitutionnelle, qui existe depuis 1864, incite des personnes sans papiers à se rendre aux États-Unis pour y donner naissance à leurs enfants.

Selon l'étude du centre Pew, la grande majorité des familles d'immigrés sans papiers aux États-Unis, soit un total évalué à 11 millions de personnes, ont un «statut mixte», c'est-à-dire que l'un de leurs membres au moins n'a pas de papiers, tandis qu'un autre de leurs membres au moins est citoyen américain.

Le centre Pew a réalisé en juin un sondage selon lequel 56% des Américains étaient contre la remise en cause du droit du sol.

L'administration Obama a lancé une vaste réforme du système migratoire ouvrant la voie à l'octroi de papiers aux immigrés illégaux, mais cette réforme est bloquée au Congrès, où deux autres réformes comparables avaient échoué en 2006 et 2007.

Source : Cyberpresse.ca

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