jeudi 28 novembre 2024 23:46

"Racines arabo-islamiques du Portugal à l'époque médiévale: Le Gharb Al-Andalus et la formation du Royaume", est le thème d'une conférence animée, mercredi soir, par le professeur Hermenegildo Fernandes, de l'Université de Lisbonne.

Cette conférence a pour objectif d'expliquer la relation entre la formation du Royaume de Portugal et la présence arabo-musulmane dans la péninsule ibérique, "surtout parce que nous avions une présence très active dans la période finale des Almoravides et des Almohades", a déclaré à la MAP, M. Fernandes.

L'ambassadeur du Portugal à Rabat, M. Joao Rosa La, a pour sa part, indiqué que cette conférence, qui s'inscrit dans le cadre des échanges culturels entre le Maroc et le Portugal, a permis de mettre la lumière sur une période importante de l'histoire du Portugal, marquée notamment par la présence arabo-musulmane.

"Nous partageons un héritage commun et nous reconnaissons tant l'importance de la présence portugaise au Maroc que celle arabo-musulmane au Portugal", a-t-il insisté, rappelant que les arabes et les musulmans occupent "une partie très importante de la matrice portugaise".

Lors de cette conférence, le professeur Hermenegildo Fernandes a donné plusieurs exemples de l'héritage arabo-musulman, des témoignages de la présence almohades et des structures du Gharb Al-Andalus, citant les trois villes exemplaires Mértola (Martula), Evor (Yabura) et Lisbonne (Ushbuna).

Il s'est penché notamment sur le Royaume de Portugal comme produit idéologique d'une "reconquête", "une identité avant la formation du Portugal- Le Gharb Al-Andalus" et "Le Gharb dans l'Al-Andalus : Histoire d'une périphérie".

"La constitution du Taghr inférieure et la rébellion de Ibn Marwan Al-Jilliqi", "Un jalon dans l'histoire du Taghr inférieure : la militarisation sous les almoravides et les almohades" et "La nouvelle Lisbonne musulmane" figurent également parmi les sujets traités par M. Hernandes.

17/03/11

Source : MAP

Maitriser le catalan, comme préalable au regroupement familial et au renouvellement du droit de séjour : l’annonce du gouvernement autonome de Catalogne, mardi 15 mars, fait suite à la publication des résultats de l’enquête : « Perception par les Catalans de l'immigration 2010 » par le Centre d’Etude d’Opinion (CEO) du gouvernement catalan

Désormais, la maitrise de la langue catalane sera considérée comme une « exigence cruciale », une condition préalable au regroupement familial et au renouvellement des permis de séjour pour les immigrés. L’annonce a été faite, mardi 15 mars, par le porte-parole du gouvernement catalan, Francesc Homs, rapporte le quotidien espagnol El Impartial.

Le ministre des affaires sociales et de la famille du gouvernement autonome et des représentants des associations municipales de la Catalogne vont se réunir dans les prochains jours. A l’ordre du jour : préciser la manière dont les immigrants doivent démontrer leur maîtrise de la langue catalane, à travers un test ou une autre formule.

María Luisa Cava de Llano, médiateur d’Espagne, a déposé une requête pour inconstitutionnalité. Elle reproche le choix du catalan, langue régionale, plutôt que du castillan, langue nationale. La décision du gouvernement catalan fait suite à la publication d’une étude intitulée « Perception par les Catalans de l'immigration 2010 », par le CEO, rapporte EFE. Elle révèle que l’immigration est considérée comme négative par beaucoup de Catalans. Ils sont 49,3% à estimer trop élevé le nombre d’immigrants présents dans leur région.

La crise cause le ressentiment des Catalans ?

Les étrangers résidant en Catalogne sont 1.091.433, soit 14,8% des habitants de la communauté. Mi-septembre 2010, près de 230 000 Marocains résidaient en Catalogne. Pour le directeur du CEO, Jordi Argelaguet, « le rejet des immigrés n'est pas vraiment dû à leur qualité d'étranger » : les Catalans s’inquiètent pour les ressources espagnoles, particulièrement dans le contexte de crise actuel. 32,2% d’entre eux considèrent que l’immigration est la cause principale de l’augmentation du chômage et affecte négativement la performance économique du pays. Selon Alfredo Cedeño, président de la Fédération équatorienne de la Catalogne, les résultats de l'enquête ont été influencés par la crise économique, puisque beaucoup de gens ont tendance à blâmer les immigrants pour les problèmes sociaux.

Le ressentiment s'exprime sévèrement :  21% des Catalans interrogés affirment qu’ils refuseraient de louer un appartement à un immigré. Bon nombre de Catalans estime que les immigrés reçoivent beaucoup d’attention de la part de l’Etat et dénonce également la trop grande souplesse des lois régissant l'entrée et le séjour des étrangers en Espagne.

Les statistiques et les avis des Catalans révélés par l’étude du CEO révoltent les organisations d'immigrés et les ONG de lutte contre le racisme, rapporte El Universo. L’association SOS Racisme estime nécessaire que le gouvernement donne aux populations locales des informations précises sur la contribution des immigrés dans l’évolution de la société. Elles permettraient d’évacuer les rumeurs et les stéréotypes à la base de beaucoup de « raisonnements fascistes ».

Un « plan clair » pour le gouvernement…

Alors que la perception par les Catalans de  l’immigration avait déjà fait grand bruit l’an dernier, M. Homs s'est efforcé de souligner que le gouvernement catalan actuel dispose d’un « plan clair sur l'immigration ». Un plan, tout à fait différent de celui mis en œuvre les sept dernières années, où les « devoirs » des immigrés et non pas seulement leurs droits sont pris en considération.  Le détail de ce plan n’est pas encore connu. Les immigrés auront-ils d’autres surprises ?

16/3/2011

Source : Yabiladi

Royal Air Maroc vient de lancer  une nouvelle solution technologique visant à faciliter l’enregistrement des passagers. Opérationnel depuis le 15 mars, le webcheck in est actif pour les vols au départ de Casablanca vers la France et vers les escales marocaines,  ainsi que ceux programmés au départ de l’escale de Londres Heathrow et à destination du Maroc.

Royal Air Maroc annonce le lancement  du «  webcheck in » pour l’enregistrement en ligne de ses passagers. Cette nouvelle solution technologique vise à faciliter l’enregistrement des passagers et de réduire le temps d’attente avant le voyage.

Elle permet au client d’imprimer sa carte d’accès à bord à partir du site marchand de la compagnie nationale  et sans passer par le comptoir d’enregistrement dans les aéroports. Ce service électronique est opérationnel depuis le 15 mars, et offre également la possibilité de choisir son siège.

Le Webcheck in  s’inscrit dans le cadre des actions jugées innovantes visant l’amélioration des prestations offertes aux clients.   « Muni de sa carte, le passager peut ainsi accéder directement au hall d’embarquement s’il ne dispose pas de bagages.
Le cas contraire, il est appelé à s’adresser au comptoir « bag drop » dédié à l’enregistrement des bagages », explique le management de la compagnie aérienne marocaine. Celui-ci souligne en outre que le « webcheck in » est actif pour les vols au départ de Casablanca vers la France et vers les escales marocaines,  ainsi que ceux programmés au départ de l’escale de Londres Heathrow et à destination du Maroc.

Royal Air Maroc indique qu’elle consacre depuis plusieurs années un énorme investissement dans le développement des services via son site internet pour en faire « un vecteur de vente et de relation client performant grâce aux nouvelles technologies ».

15/3/2011

Source : Maroceco

Le marché du travail italien a besoin de quelque deux millions de travailleurs étrangers pour les dix prochaines années, a révélé une étude du ministère italien du travail, rendue publique mardi à Rome.

L'Italie a besoin de 100.000 immigrants par an, jusqu'à 2015, un chiffre qui devrait passer à 260.000 immigrants par an de 2016 à 2020", a estimé l'étude intitulée "immigration pour un travail en Italie".

Le marché de travail en Italie fera par conséquent appel à quelque 1,8 million de travailleurs étrangers, pour les dix prochaines années, selon le document.

L'étude a basé ses projections sur l'offre et la demande du marché de l'emploi en Italie, a estimé que l'offre devrait augmenter du fait de la réduction de la population active de l'ordre de 5 à 7,5 %en Italie, soit de 24,95 millions à 23 millions d'ici à 2020.

Du point de la demande, il est attendu, selon l'étude, des projections à la hausse, au cours des dix ans à venir, de 0,6 à 09% pour dépasser les 24 millions à l'horizon 2020.

"La baisse de l'offre induite par la réduction de la population active et la hausse de la demande sur le marché du travail devraient conduire à un plus grand recours aux travailleurs immigrés", selon l'étude.

Rome a rouvert début 2011, le marché du travail pour près de 100.000 travailleurs issus de nombreux pays non communautaires, avec lesquels l'Italie disposait d'accords en la matière, réservant pour chaque partenaire des quotas, allant de 1.000 à 10.000 postes de travail.

15/3/2011

Source : APS

L'Institut Culturel Roumain de Paris remettra le "Prix international de littérature francophone Benjamin Fondane" à l'écrivain marocain Abdellatif Laâbi, le 24 mars au Palais de Béhague à Paris, indique un communiqué de l'Institut. Créé en 2006 par l'Institut Culturel Roumain de Paris, en coopération avec l'Association "le Printemps des poètes" et la "Société d'études B. Fondane", en mémoire du poète et philosophe d'origine roumaine Benjamin Fondane, le prix distingue chaque année un écrivain francophone dont la langue maternelle n'est pas le français.
Benjamin Fondane (1898-1944), dont l'œuvre essentielle, influencée par la pensée existentielle, fut écrite en français, est mort à Auschwitz. Le prix est accordé pour poésie, prose poétique ou essai.
Abdellatif Laâbi est un traducteur, écrivain et poète marocain.
Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Son combat lui vaut d'être emprisonné de 1972 à 1980. Il s'est exilé en France en 1985. Il reçoit le Prix Goncourt de la Poésie le 1er décembre 2009.
Né en 1942 à Fès, il a quatorze ans à l'indépendance, en 1956. Il écrit déjà. Son premier choc fut la découverte de l'œuvre de Dostoïevski.
Il fait ses études à l'université, à Rabat, à la section de lettres françaises. En 1963, il participe à la création du Théâtre universitaire marocain. Il enseigne alors le français dans un lycée de Rabat1.
En 1966, débute la revue Souffles où collaborent plusieurs intellectuels marocains de gauche et notamment Tahar Ben Jelloun, Mohammed Khaïr-Eddine ou Mostafa Nissaboury. Dès le deuxième numéro, les horizons s'élargissent : questionnement sur la culture, quelle que soit sa forme d'expression, puis, peu à peu, sur les problèmes sociaux et économiques.
Cette revue, qui comptera vingt-deux numéros en français et huit en arabe sous le nom d'Anfas, a eu une grande influence sur la formation de l'intelligentsia marocaine de gauche.
En 1973, il est condamné à dix ans de prison pour son engagement politique. On l'enferme à Kénitra, où il devient le prisonnier numéro 186111.
Au bout de huit ans et demi, en 1980, grâce à une campagne internationale en sa faveur, lui et pour quelques-uns de ses compagnons de détention sont libérés. Cinq ans plus tard, il quitte le Maroc pour la France et développe une œuvre qui touche tous les genres littéraires (roman, théâtre, essai, livres pour enfants).
Le 30 novembre 2007, il a reçu les insignes de Docteur honoris causa de l'Université Rennes 2 Haute Bretagne.
Écrivain de langue française, son écriture recèle une grande humanité toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et plus de liberté. « La poésie n'est pas prête à rendre les armes. »2. Passeur de poésie, il œuvre sans relâche dans ses rencontres comme dans son travail d'écrivain pour un véritable dialogue, un réel partage, afin qu'existe la paix entre les différentes cultures3. Son œuvre est traduite en de nombreuses langues.
Parmi ses œuvres, publiées en majeure partie aux Editions de la Différence figurent notamment "L'œil et la nuit (2003)", "Le chemin des ordalies (2003)", "Chroniques de la citadelle d'exil (2005)", "Les rides du lion (2007)", "Le livre imprévu (2010)" , "Le soleil se meurt (1992)", "L'étreinte du monde (1993)", "Le spleen de Casablanca (1996) et "Les fruits du corps (2003)".
Les cinq premiers lauréats du Prix Benjamin Fondane furent le Tchèque Petr Kral (2006), le Tunisien Abdeiwahab Meddeb (2007), le Tchadien Nimrod (2008), la Vietnamienne Linda Lê (2009) et le Haïtien Jean Métellus (2010).
16/3/2011
Source : Al Bayane

La ville de Figuig a été mise à l'honneur, mardi au siège de l'Unesco à Paris, à travers une rencontre axée sur le patrimoine culturel et le développement régional de cette cité millénaire et de la région de l'Oriental, en général.

Placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI et initiée par l'Agence de l'Oriental, la délégation permanente du Maroc auprès de l'Unesco, en partenariat avec les ministères de la Culture et de l'artisanat, cette rencontre constitue le prélude d'un processus visant l'inscription de Figuig en tant que patrimoine culturel matériel et immatériel de l'humanité, apprend-on auprès des organisateurs.

Inaugurant les travaux de cette journée, la Directrice générale de l'Unesco, Mme Irina Bokova, s'est "réjouie que la région de l'Oriental marocain, qui représente un cadre tout à fait révélateur de la richesse et de la dynamique de la culture, soit mise à l'honneur aujourd'hui à l'Unesco".

La diversité des métiers et des techniques traditionnels de cette région "illustrent le potentiel du patrimoine culturel pour stimuler des initiatives économiques et sociales et fédérer l'énergie des populations locales", a affirmé Mme Bokova.

Le Maroc et l'Oriental marocain sont "la preuve vivante de l'importance de ce patrimoine pour la compréhension des peuples par les questions de la diversité, de la culture et du développement économique et social", a-t-elle ajouté.

Elle a, dans ce cadre, mis en exergue le travail important mené au sein des Nations unies pour l'adoption d'une résolution sur le lien entre culture et développement, ajoutant que l'Unesco défend depuis sa création cette vision élargie de la culture et met en avant "le rôle qu'elle joue pour assurer un développement économique et social le plus durable et le plus équitable possible".

"La culture, les industries culturelles et l'artisanat sont de formidables leviers de développement et ce sont aussi des instruments qui témoignent de la vitalité des peuples et de leur énergie", a assuré la Directrice générale de l'Unesco.

"Ce thème central pour l'Unesco est aussi au coeur des préoccupations du Maroc", a-t-elle dit, en rendant hommage à la "clairvoyance" du Royaume, pays "conscient de ses atouts" qui "a joué un rôle de premier plan en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel".

Elle a, à cet égard, rappelé les différents sites marocains classés patrimoine culturel immatériel de l'humanité comme la place Jemaa el-Fna, à Marrakech, le Moussem de Tantan, ainsi que les éléments multinationaux, partagés par le Maroc et inscrits au patrimoine immatériel de l'humanité, tels la Diète méditerranéenne.

Pour sa part, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, a souligné l'importance d'associer la culture à la notion de développement et de création de richesse.
"La culture n'est pas simplement des moments esthétiques et d'émotion partagée, elle est aussi un levier de création de richesse et de consolidation", a-t-il estimé. La culture est aussi un moyen de rapprochement, de compréhension et de respect de l'autre, a ajouté M. Azoulay, en référence à un thème qu'il a essayé de développer dans sa ville Essaouira.

"Cette expérience souirie n'a de sens que lorsqu'elle (...) sait livrer sa propre démarche au service de toutes nos régions", a assuré le Conseiller de SM le Roi.

"Chacune de nos régions et de nos spécificités est riche d'une mémoire très dynamique et très exigeante qui ne s'est jamais écartée de la voie de l'universalité et de la modernité", a-t-il souligné.

M. Azoulay s'est dit "heureux" de s'associer au débat autour de l'Oriental, et plus particulièrement autour de Figuig, une ville qui représente beaucoup dans l'imaginaire et le référentiel marocain à la fois culturel, social et philosophique.

"Figuig est porteuse d'une très grande leçon d'humanisme et d'humanité", a-t-il affirmé, notant que cette ville "s'est construite autour de l'addition de toutes les histoires des grandes tribus et des grandes civilisations qui s'y sont croisées et qui y ont fait souche".

De son côté, l'ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'Unesco, Mme Aziza Bennani, a souligné que la place privilégiée accordée par l'Agence de l'Oriental dans sa politique de développement à la culture est "une belle illustration de l'importance de la culture comme levier de développement".

Au lendemain de l'annonce par SM le Roi de l'amorce du processus de régionalisation avancée, la manifestation d'aujourd'hui illustre bien "le rôle moteur de la culture dans ce processus", a-t-elle affirmé.

Mme Bennani a estimé que l'approche de développement axée sur le culturel développée par l'Agence de l'Oriental ouvre pour elle de multiples partenariats, aussi bien de le cadre de la coopération sud/sud que dans le cadre de la coopération nord/sud, notamment avec les régions françaises.

Le Directeur général de l'Agence de l'Oriental, M. Mohamed Mbarki, a, quant à lui, indiqué qu'en organisant cet événement, l'Agence entend d'abord lever le voile sur l'une des "zones cachées, estompées, +mises en attente+ par manque de moyens, de temps, et parfois aussi de détermination" qu'est l'Oriental.

"Ces zones ne sont pas partout dénuées d'intérêt. Elles sont même parfois d'une grande richesse d'une grande authenticité", a-t-il affirmé.

Il a aussi cité le patrimoine culturel comme ressource pour le développement. "Ceci est d'autant plus vrai que les régions sont d'autant plus +dites+ sous développées au plan de l'Economie", a souligné M. Mbarki.

Les travaux de ce colloque se sont déclinés en quatre panels traitant des thèmes des liens entre patrimoine matériel et immatériel, de l'articulation entre patrimoine et développement local et régional, du cas de la ville de Figuig et des "coopérations interrégionales en matière de patrimoine et développement.

Une conférence sous le thème "Patrimoine, Culture et Développement" devait clôturer les travaux de cette journée.

Parallèlement, une expositions de photographies, de produits d'artisanat et de terroir de Figuig a été montée dans le hall principal du siège de l'Unesco et se poursuivra jusqu'à mercredi.

15/3/2011

Source : MAP

Jusqu'à 181.000 migrants dont la validité des visas a expiré au cours des deux dernières années, vivraient encore clandestinement au Royaume Uni, selon une étude publiée mardi par le National Audit Office.

Ce bureau montre du doigt les carences des contrôleurs aux frontières qui ne vérifient pas suffisamment les migrants dont les visas ont expiré.

Le National Audit Office appellent les contrôleurs aux frontières à veiller à ce que les migrants quittent le territoire du Royaume-Uni une fois la validité des visas expirée.

Ce bureau estime à 181.000 migrants au Royaume-Uni, avec tous les types de visa, dont la permission de rester a expiré depuis décembre 2008.

Dans ce contexte, le ministre de l'Immigration, Damian Green a indiqué que "le rapport justifie dans une large mesure les réformes radicales du système britannique de l'immigration".

Margaret Hodge, responsable des services des contrôles aux frontières, a fait part de la "difficulté de garantir que ces migrants quittent le pays".

"Les services des contrôles au frontières peuvent refuser d'accorder une extension des visas aux migrants mais ne peut pas garantir leur départ a l'issue de leur séjour légal", a-t-elle indiqué soulignant que les employeurs devraient contrôler a leur niveau, ces cas.

Le niveau de la migration nette au Royaume-Uni a augmenté de 36 % au cours de l'année 2010, a indiqué fin février l'Office des Statistiques.

La migration nette étant la différence entre le total des entrées et des sorties du Royaume-Uni au cours de l'année.

Selon l'Office, 572 000 personnes sont entrées au Royaume-Uni sur la base d'un séjour à long terme au cours de 2010, tandis que 346 000 personnes ont quitté le Royaume.

Selon les chiffres de l'Office, le solde migratoire - qui inclut les demandeurs d'asile et les personnes qui dépassent la validité de leurs visas- enregistre une hausse constante depuis décembre 2008.

Commentant ces chiffres, le ministre chargé de l'Immigration, Damian Green a indiqué que ces statistiques renforcent davantage la volonté du gouvernement de "réformer radicalement le système d'immigration".

Le gouvernement a affirmé que sa politique de l'immigration portera ses fruits à court et moyen termes. Il veut plafonner les niveaux de migration nette, à quelques dizaines de milliers migrants d'ici à 2015.

15 mars 2011

Source : APS

L'Agence Internationale pour le Développement (AIDE) a attiré, mardi, l'attention du Conseil des droits de l'homme (CDH) de l'ONU, réuni dans le cadre de sa 16ème session, sur le calvaire des familles marocaines expulsées d'Algérie en 1975.

Intervenant en plénière du Conseil, le délégué de l'Agence, M. Miloud Chaouch, a rappelé le drame vécu par les 45.000 familles marocaines expulsées, le 18 décembre 1975, par les autorités algériennes, arbitrairement et sans préavis, en représailles à la Marche Verte, ayant permis le retour du Sahara à la mère patrie, le Maroc.

Il a également rappelé que ces 45.000 familles ont été reconduites aux frontières, laissant derrière elles leurs proches, et ont aussi été dépossédées de leurs biens et ressources de subsistance. Même les malades hospitalisés n'ont pas été épargnés par ce traitement inhumain, a-t-il regretté.

L'intervenant a ajouté que les témoignages recueillis par AIDE auprès de certaines familles montrent l'ampleur de la tragédie dans toutes ses facettes : Arrestations, expropriations, confiscations, fouilles corporelles humiliantes, insultes et viols dans certains cas. Il a avancé que des décès ont été enregistrés durant l'opération parmi les personnes malades et âgées frappées par cette mesure arbitraire.

L'Agence a rappelé que le Comité onusien pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles avait demandé à l'Algérie, lors de l'examen du rapport de ce pays, les 27 et 28 avril 2010, de prendre les mesures nécessaires pour restituer les biens légitimes des travailleurs migrants expulsés, y compris les travailleurs migrants marocains expulsés dans le passé, ou de leur accorder une indemnisation adéquate.

Ledit Comité avait également recommandé de prendre les mesures appropriées pour faciliter le regroupement de ces travailleurs marocains migrants avec leurs familles restées en Algérie.

Aujourd'hui, a indiqué M. Chaouch, ces familles interpellent la communauté internationale pour que ces recommandations ne restent pas lettre morte et que l'Etat algérien assume toutes ses responsabilités et répare le préjudice qu'elles ont subi.

15/03/11

Source : MAP

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