mercredi 27 novembre 2024 04:48

Pour la 5e année consécutive, le domaine d’O, à Montpellier, accueillera le festival Arabesques. À l’origine de l’événement, l’association Uni’sons dont le but est d’encourager la diversité culturelle, de faciliter l’accès des jeunes à la culture et surtout de promouvoir les arts du monde arabe en donnant une visibilité à ses artistes. « Aujourd’hui, la France et bien d’autres nations s’« éraïent », « chaâbisent », « berbérisent », se « luthisent », se « gnawisent » (…). Cette cinquième édition, encore et toujours placée sous le signe du « mieux-disant » oriental, en illustre opportunément l’esprit », explique dans le dossier de presse Rabah Mezouane, journaliste, critique musical et chargé de programmation pour l’Institut du monde arabe. Le festival ne dure que trois jours, du 21 au 23 mai 2010, mais le programme est chargé. Pas moins de six concerts - dont celui du virtuose libanais du oud Marcel Khalife, d’Idir ou encore du groupe mythique marocain Nass el Ghiwane, « les Rolling Stones de l’Afrique » comme les a surnommés Martin Scorsese ! - auxquels s’ajoutent trois spectacles de danse égyptienne, de contes avec un des spécialistes des Mille et Une Nuits, Jihad Darwiche, ou encore une performance placée sous le signe de la calligraphie avec Hassan Massoudy. Le public pourra d’ailleurs se frotter à cet art aux côtés de Hassan Majdi, ou participer aux ateliers de derbouka avec Imed Alibi, qui propose une initiation aux différents rythmes du monde arabe, ou encore de danse orientale avec Saadia Souyah. Trois tables rondes, chacune précédée d’une projection, se tiendront également, l’une consacrée aux Gnawas, l’autre aux Mille et Une Nuits et la dernière à l’histoire tragique des Morisques ; sans oublier la conférence « Quelle place pour la culture dans la politique euro-méditerranéenne ? ». Ceux qui voudront pousser plus loin leur connaissance de l’oeuvre de Hassan Massoudy ou des Gnawas pourront se rendre aux expositions qui leur sont respectivement consacrés, du 18 au 29 mai et du 21 au 29 mai. Enfin, dans une démarche de sensibilisation des plus jeunes à la découverte du monde arabe et de ses richesses, deux spectacles à destination du public scolaire sont également prévus.

Source : Cité Nationale de l’histoire de l’immigration

Les députés devraient voter, mardi 11 mai, à la quasi-unanimité, une résolution ouvrant la voie à une loi interdisant le voile intégral dans l’espace public

L’Assemblée nationale va voter mardi 11 mai la proposition de résolution réaffirmant « l’attachement au respect des valeurs républicaines face au développement de pratiques radicales qui y portent atteinte », déposée par les députés UMP Jean-François Copé et Nicole Ameline.

Le scrutin est sans suspense, puisque les groupes UMP (315 membres), PS, Radical de gauche et MRC (203) ainsi que Nouveau Centre (23) vont la voter. Seuls les élus PCF et Verts, réunis au sein du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (25), s’apprêtent à s’abstenir. À l’exception du communiste André Gerin, président de la mission d’information sur le port du voile intégral, qui votera pour. La résolution sera suivie d’un projet de loi, présenté en conseil des ministres le 19 mai.

Voici les principaux extraits de la résolution parlementaire, qui comporte un exposé des motifs puis la résolution proprement dite

« Les représentants de la communauté musulmane sont les premiers à s’inquiéter de cette pratique (NDLR : du voile intégral) qu’ils ne reconnaissent pas comme une prescription religieuse et redoutent un amalgame avec la religion musulmane, qui serait à la fois inacceptable et dangereux. (…) Le visage est la partie du corps qui porte l’identité de l’individu.

Dissimuler son visage au regard de l’autre est une négation de soi, une négation de l’autre qui n’est pas digne de vous regarder et une négation des fondements élémentaires de la vie en société. De plus, parce que les femmes sont seules concernées, le port du voile intégral place la femme dans un rapport de subordination à l’homme, d’infériorité dans l’espace public, voire de soumission, notamment lorsque cette pratique lui est imposée. (…)

Dans ce combat inlassable (NDLR : pour les droits des femmes et leur dignité), la France, patrie des droits de l’homme, porte une responsabilité particulière : elle se doit tout à la fois d’être un guide et une sentinelle (…)»

« Considérant que la sauvegarde de la dignité de la personne humaine contre toute forme d’asservissement et de dégradation est un principe de valeur constitutionnelle, une valeur essentielle de la République française et fondatrice de l’Union européenne;
Réaffirmant que le principe d’égalité, la lutte contre toute forme de discrimination et la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes sont au cœur de notre ordre juridique et notre projet de société ;

Prenant acte que la lutte contre les violences faites aux femmes a reçu le label de “Grande cause nationale” pour l’année 2010 ;

1. Considère que les pratiques radicales attentatoires à la dignité et à l’égalité entre les hommes et les femmes, parmi lesquelles le port d’un voile intégral, sont contraires aux valeurs de la République ;

2. Affirme que l’exercice de la liberté d’expression, d’opinion ou de croyance ne saurait être revendiquée par quiconque afin de s’affranchir des règles communes au mépris des valeurs, des droits et des devoirs qui fondent la société ;

3. Réaffirme solennellement son attachement au respect des principes de dignité, de liberté, d’égalité et de fraternité entre les êtres humains ;

4. Souhaite que la lutte contre les discriminations et la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes soient une priorité des politiques publiques menées en matière d’égalité des chances, en particulier au sein de l’éducation nationale ;

5. Estime nécessaire que tous les moyens utiles soient mis en œuvre pour assurer la protection effective des femmes qui subissent des violences ou des pressions, et notamment sont contraintes de porter un voile intégral. »

Source : La Croix

La commission mixte parlementaire Maroc-UE est "un espace d'échange de points de vue et de propositions qui accompagnera tout le processus de la mise en place du statut avancé", a affirmé Mme Mbarka Bouaida, co-présidente de la commission.

"C'est aussi un espace de suivi, de contrôle de toutes les actions mises en place dans le cadre du statut avancé et va contribuer aux travaux d'harmonisation législative pour rapprocher la législation marocaine de l'acquis communautaire, notamment dans le domaine social et de l'emploi mais que l'on pourrait élargir à d'autres domaines comme l'économique", a souligné Mme Bouaida dans un entretien publié lundi par +L'Economiste+.

Cette commission aura également pour mission de "défendre l'accompagnement financier du statut avancé. Nous nous efforcerons de le faire aboutir à son maximum", a-t-elle ajouté.

La commission parlementaire mixte Maroc-UE, dont la réunion constitutive s'est tenue, mercredi dernier à Bruxelles, est composée de dix députés européens et de dix parlementaires marocains des deux Chambres du parlement. Elle est co-présidée, côté marocain, par Mbarka Bouaida (Groupe du Rassemblement Constitutionnel Unifié, et côté européen, par Panzeri Pier Antonio (Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates).

La première réunion de cette commission, a dit Mme Bouaida, a permis aux deux parties de discuter notamment du volet organisationnel à travers l'adoption du règlement intérieur avec des modifications demandées par la délégation marocaine.

Ainsi, la partie marocaine a souhaité la tenue de deux rencontres annuelles officielles pour pouvoir aborder tous les sujets d'intérêt commun. "Nous voulons multiplier nos rencontres formelles et informelles et trouver toutes les occasions pour travailler ensemble", a-t-elle noté.

"Nous souhaitons aussi avec nos homologues européens institutionnaliser cette commission et nous insistons sur le fait que tous les sujets relatifs aux relations Maroc/UE devraient passer par notre commission mixte et d'élargir les prérogatives de cette commission à tous les sujets même ceux qui dépassent l'accord d'association", a fait savoir Mme Bouaida.

Elle a, en outre, rappelé que les députés marocains et européens ont évoqué la question des droits de l'Homme et les efforts consentis par le Maroc dans ce domaine, relevant, par ailleurs, que les relations maroco-européennes doivent se renforcer encore davantage sur les plans économique et commercial à travers la prospection d'autres voies et moyens en vue d'augmenter les échanges notamment en termes d'investissements mais aussi en termes d'harmonisation des textes.

Les membres de la commission ont également passé en revue les aspects humains et économiques des flux migratoires. A ce propos, Mme Bouaida a indiqué que la partie marocaine a mis en exergue les efforts déployés par le Maroc qui a largement contribué à la politique migratoire européenne puisque les flux migratoires à partir du Royaume ont considérablement diminué.

Elle a, à cet égard, souligné que la politique migratoire doit se faire dans un cadre multilatéral et non pas bilatéral : Les pays du voisinage doivent aussi coopérer et accepter cette politique en toute transparence.

Source : MAP

La croissance hors agriculture et phosphates en hausse de 3,5%.

Des signes d'accélération en mars, mais des exportations des produits stratégiques en berne et une consommation intérieure affaiblie.
Le BTP et le tourisme amorcent la reprise.

Finalement, et après un démarrage très morose en janvier et un mois de février quelque peu affecté par les conditions climatiques, l’économie a tiré son épingle du jeu en affichant un taux de croissance global de 4,6%, selon l’estimation établie par le HCP. Des chiffres corroborés qualitativement par les déclarations des chefs d’entreprise sondés à la fois par l’enquête de conjoncture de Bank Al Maghrib du premier trimestre 2010, ou le baromètre de conjoncture des entreprises marocaines réalisé par la CGEM. Les chefs d’entreprises expriment un relatif optimisme, disent percevoir les signes de la reprise, quand bien même celle-ci serait encore fragile. Les intempéries de février en particulier ont en effet quelque peu ralenti la dynamique apparue déjà au cours des derniers mois de 2009, mais désormais l’amélioration est bien nette, quoique très fragile. Elle est en ligne avec la reprise du commerce mondial qui a favorisé le redressement de la demande étrangère adressée à l’économie marocaine, et qui connaît également son lot d’incertitudes.

En entrant dans les détails de cette progression de 4,6%, l’on se rend compte que l’accroissement de la valeur ajoutée hors agriculture et hors phosphate est de 3,5%. Une relative bonne nouvelle, l’agriculture comme les phosphates étant des secteurs qui fluctuent trop fortement ; l’un dépendant de la clémence du ciel, l’autre de la conjoncture internationale, c’est la croissance sous-jacente qui renseigne sur le degré de dynamisme de l’économie.

Sachant que le secteur primaire (agriculture, forêt et pêche) dégagerait en 2010 une valeur ajoutée en baisse de 5,3%, en raison d’une campagne céréalière de moindre importance (80 millions de quintaux, selon les dernières prévisions, contre 102 en 2008/2009), la croissance en 2010 serait donc portée par les activités non-agricoles. Et si les prévisions de reprise venaient à se confirmer, l’année 2010 pourrait bien s’achever sur une croissance hors agriculture de 5,9 %, si l’on considère que le mois de février a connu un ralentissement pour plusieurs secteurs.

En attendant, qu’est-ce qui a contribué à ce taux de croissance ? Notons d’emblée l’amélioration du commerce mondial qui a notablement crû de 5,2% au dernier trimestre de 2009 (en variation trimestrielle), générant une hausse de la demande adressée à l’économie marocaine estimée à 4,2%. Au premier trimestre 2010, cette variation de demande connaît une certaine décélération par rapport au trimestre précédent, mais elle reste positive : +2,7%.

Les exportations tirées par les phosphates

Cette dynamique se vérifie à travers le comportement des exportations de biens et services qui ont augmenté de 6,5 % à fin mars 2010 par rapport à la même période de 2009. C’est encore insuffisant bien sûr, mais il faut se rappeler qu’au dernier trimestre de 2009, les exportations de biens avaient carrément baissé (- 10,1 % en variation trimestrielle). Pour ce premier trimestre 2010, les exportations de biens, à elles seules, ont progressé de 9,3%, tirées il est vrai par les phosphates et dérivés, essentiellement. Celles de services, elles, ont augmenté globalement de 2,9%, mais ce qui est intéressant est que la composante principale des services, c’est-à-dire le tourisme, continue sa reprise amorcée au quatrième trimestre de 2009. Au premier trimestre de cette année en effet, les recettes de voyages ont augmenté de 12,7% à 10,3 milliards de DH. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) prévoit d’ailleurs pour 2010 une hausse comprise entre 3% et 4% des arrivées internationales. Le Maroc a fait mieux avec une progression de 13%.

Toujours au chapitre des échanges extérieurs, les envois des Marocains résidents à l’étranger (MRE) ont marqué une progression de 13,6% à près de 12 milliards de DH. Majoritairement établis dans la zone euro, les MRE pourraient néanmoins pâtir de la faiblesse de la reprise dans cette partie du monde «exposée à bien des risques», comme le note la Commission européenne dans son rapport publié fin mars 2010. On l’aura compris, l’un de ces risques qui sont de nature à peser sur la demande et, in fine, sur la croissance, c’est bien sûr le chômage qui culmine à 10% au premier trimestre. Dans pareille situation, les MRE comme les autres citoyens des pays d’accueil ont tendance à épargner, en prévision des jours difficiles. Les plans de relance budgétaires mis en place pour contrer les effets de crise arrivant maintenant à terme, c’est l’inquiétude sur la suite qui règne en Europe.

Quoi qu’il en soit, au plan interne, cette légère reprise des exportations a permis à l’économie marocaine, en particulier à certains secteurs tournés à l’export, d’enclencher une dynamique favorable. C’est le cas notamment des activités minières qui semblent en avoir fini avec le ralentissement conjoncturel observé depuis le deuxième trimestre 2008. Depuis le quatrième trimestre 2009 où le secteur avait enregistré une progression de la valeur ajoutée de 24,4%, la production du phosphate brut se renforce, appuyée, il faut le dire, par la demande émanant également des industries locales de transformations. Pour le reste, le Maroc reste encore handicapé par des progressions négatives concernant des produits stratégiques comme les fruits et légumes, le textile et l’électronique.

Poste et télécoms en petite forme

Plus globalement, l’activité industrielle, hors raffinage de pétrole, qui a marqué une certaine vigueur au dernier trimestre de 2009 affichant une progression de 4%, continue de s’améliorer -à un rythme certes modéré- au premier trimestre 2010 (+ 1,9 %). Le BTP, quant à lui, a sérieusement pâti des fortes précipitations qui ont marqué le début de l’année 2010 : arrêt de chantiers, diminution des heures de travail…Ceci intervenant après une augmentation de la valeur ajoutée du secteur au quatrième trimestre de 2009 de 1,5 %. Les difficultés conjoncturelles du secteur (les intempéries notamment) se reflètent en tout cas dans les ventes de ciment :

- 2,1% au premier trimestre par rapport à la même période de 2009. Notons tout de même que les ventes au mois de mars 2010 sont en hausse de 27 % par rapport au mois précédent, celui de février ; ce qui augure d’une relance pour les mois à venir, confirmée par l’existence même d’une pénurie temporaire de ciment à la mi-avril (voir article en page 14). Signe d’une certaine confiance dans la reprise, les crédits immobiliers affichent des évolutions positives, atteignant à fin mars une progression de 3,3 % pour les particuliers et 1,5 % pour les promoteurs, le tout, par rapport à fin décembre 2009.
Dans le secteur tertiaire, en revanche, la poste et les télécommunications semblent avoir rompu avec la croissance exceptionnelle des années 2006/2007. Depuis fin 2008, le taux de progression de la valeur ajoutée du secteur ne cesse de baisser. Il n’a varié que de 0,2 % au premier trimestre 2010, contre 0,3 % au quatrième trimestre 2009 et même 2 % au début de 2009…

A côté de cela, il faut noter que l’activité économique du Maroc reste davantage soutenue par la demande interne (qui constitue 60% du PIB) que par la demande étrangère. Par conséquent, le niveau de croissance estimé pour le premier trimestre 2010, reflète surtout le niveau de cette demande interne, hormis le cas des phosphates. Mais dans cette variable, la composante investissement paraît cette fois la plus importante. En 2009, la formation brute du capital fixe (FBCF, l’agrégat qui mesure l’investissement), n’avait varié que de 2,5 %. Elle devrait «sensiblement s’améliorer en 2010», estime le HCP, même si son dynamique est quelque peu freiné au cours de ce premier trimestre de l’année, en raison notamment des difficultés que connaît l’activité du bâtiment, déjà évoquées. Pour l’ensemble d’exercice 2010, la FBCF devrait augmenter de 8,3 %, selon les prévisions du HCP établies au début de l’année. Sauf que ces prévisions tablent, entre autres, sur une reprise des investissements étrangers (après deux années de recul) qui tarde à se manifester (voir encadré).

Ce n’est pas tout à fait le cas pour la consommation des ménages. Celle-ci devrait pâtir de la baisse des activités agricoles, donc des revenus des ménages ruraux en particulier. A cela, il faut sans doute ajouter la hausse de l’inflation au premier trimestre 2010 (+ 0,2 %), après une baisse (- 0,5 %) le trimestre précédent. En cause, la hausse du prix des produits alimentaires, notamment les fruits et légumes frais. Au total, la consommation des ménages, même si elle paraît évoluer moins vigoureusement qu’en 2008 par exemple (+ 9,4 %), devrait retrouver, au terme de l’exercice 2010, le niveau de 2009 (+ 5,2 %). Dans tous les cas, le frémissement est perceptible depuis le mois de mars, mais la reprise reste très contrastée. Il faudra sans doute attendre la fin du mois de juin pour en mesurer l’éventuelle solidité.

Source : La Vie eco

Certains emplois de la fonction publique wallonne seront bientôt accessibles aux non-Belges, ont annoncé le ministre-président wallon Rudy Demotte et le ministre de la Fonction publique Jean-Marc Nollet.

Certains emplois de la fonction publique wallonne seront bientôt accessibles aux non-Belges, ont annoncé le ministre-président wallon Rudy Demotte et le ministre de la Fonction publique Jean-Marc Nollet. Le gouvernement a en effet adopté un avant-projet de décret élargissant les conditions de nationalité pour ces emplois, à l'exception de ceux comportant une participation directe ou indirecte à l'exercice de la puissance publique et des fonctions ayant pour objet la sauvegarde des intérêts généraux de l'Etat ou des autres collectivités publiques.

La mesure est destinée à lutter contre toute forme de discrimination et à promouvoir une intégration accrue au sein du service public. Le projet doit encore être soumis à la négociation syndicale avant son adoption définitive par le gouvernement.

Source : RTL.info.be

Une association des étudiants et lauréats marocains en Espagne vient d'être créée à Valence (est de l'Espagne).

résidée par Naoufal Argaz, l'association se fixe comme objectifs d'"encadrer les étudiants et les lauréats marocains en Espagne et les aider à trouver leur place dans le marché de l'emploi".

L'association se propose également de promouvoir la coopération internationale et de contribuer à la marche de développement que connaît le Maroc dans différents domaines, selon un communiqué parvenu à la MAP.

La création de cette association, dont le siège centrale se trouve dans la ville de Valence, intervient en répondre aux demandes formulées par "un grand nombre d'étudiants marocains poursuivant leurs études en Espagne et de lauréats diplômés d'universités et d'institutions espagnoles".

Comme feu de baptême, la nouvelle association a organisé, la semaine dernière, une manifestation culturelle en partenariat avec l'université Polytechnique de Valence, marquée par un concert de musique marocaine et auquel ont pris part un grand nombre d'étudiants et de lauréats marocains et espagnols.

Cette manifestation s'est déroulée en présence du Consul du Royaume à Valence, Hassan Dahman, des responsables de l'université Polytechnique de Valence et des représentants des associations de la communauté marocaine à Valence.

Source : MAP

Marouane Chamakh, l'attaquant de Bordeaux en partance pour le championnat d'Angleterre, a réuni dimanche à Talence une trentaine d'anciens joueurs bordelais et de sportifs pour soutenir une association locale favorisant la scolarisation des enfants au Maroc. Le buteur franco-marocain, qui disputera le 15 mai le dernier de ses 301 matches (en huit saisons professionnelles) avec Bordeaux, a participé à un match de bienfaisance avec ses coéquipiers Alou Diarra, Jaroslav Plasil ou encore David Bellion, mais également avec Teddy Riner, double champion du monde de judo (+ de 100 kg). Plus de 4.000 personnes s'étaient regroupées dans le stade de Thouars de Talence, qui abrite habituellement le Decastar, pour voir les anciens Girondins accompagnés du rappeur Sefyu ou de l'acteur Booder en découdre face à des joueurs comme le Marocain Mustapha Hadji, ancien joueur de Nancy. Marouane Chamakh est co-fondateur de l'association "1001 sourires" basée à Talence, en banlieue de Bordeaux, qui réunit du matériel à destination d'écoles de Casablanca et Marrakech grâce à différentes actions caritatives. Des ex Girondins, comme le Portugais Pauleta et Johan Micoud, n'avaient pas pu faire le déplacement en raison de vols annulés après une nouvelle éruption du volcan islandais.

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Source : France3/AFP

Le Premier ministre, M. Abbas El Fassi a rencontré, vendredi à Tunis, les membres de la communauté marocaine établie en Tunisie.

Lors de cette rencontre à laquelle ont pris part les membres de la délégation ministérielle participant à la 16ème session de la grande commission mixte maroco-tunisienne, M. El Fassi a souligné la haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine établie à l'étranger dont ceux de Tunisie.

A cette occasion, les membres de cette communauté ont évoqué certains problèmes rencontrés dans le pays d'accueil dont ceux relatifs aux certificats de résidence et aux attestations de travail.

M. El Fassi s'est engagé à oeuvrer avec les autorités tunisiennes, ainsi qu'avec les services compétents pour la résolution de ces problèmes.

Le secrétaire général de l'Amicale des travailleurs et commerçants marocains en Tunisie, M. Mohamed Hajji, a, pour sa part, exprimé la fierté des membres de la communauté marocaine établie en Tunisie des réalisations accomplies au Maroc sur tous les plans sous la conduite éclairée de SM le Roi.

M. Hajji a également renouvelé les sentiments de fidélité et de loyalisme des Marocains de Tunisie à SM le Roi et leur mobilisation constante derrière le Souverain pour le progrès et la prospérité du pays et la défense de ses valeurs sacrées et de son intégrité territoriale.

Pour sa part, l'ambassadeur du Maroc à Tunis, M. Najib Zerouali Ouariti a salué l'esprit de patriotisme dont font montre les membres de cette communauté, ainsi que leur notoriété et leur attachement au glorieux trône alaouite, réitérant la disposition de l'ambassade et des services consulaires à œuvrer pour la résolution des problèmes rencontrés par cette communauté.

Au début de cette rencontre, le Premier ministre avait passé en revue les principaux chantiers de réforme initiés au Maroc sous la conduite du Souverain, des chantiers qui touchent plusieurs domaines politiques, économiques, sociaux et culturels.

M. El Fassi a, en outre, informé les membres de cette communauté des derniers développements de la question de l'intégrité territoriale du Royaume notamment sur le plan diplomatique et au sein des différentes instances internationales à la lumière de l'initiative marocaine d'autonomie saluée par la communauté internationale et du projet de régionalisation avancée, mettant l'accent sur le développement global soutenu que connaissent les provinces du Sud du Royaume.

M. El Fassi avait conduit la délégation marocaine participant à la 16 è session de la grande commission mixte maroco-tunisienne, tenue les 6 et 7 mai à Tunis.

Source : MAP

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