Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) organisera, du 24 au 25 juillet à Casablanca, un colloque international sous le thème «Sportifs 1 marocains du monde, histoire et enjeux actuels». Ce colloque entend contribuer à la longue histoire des sportifs marocains de l'étranger, allant du milieu des années 1930 aux nouvelles générations de sportifs marocains issus de l'immigration en passant par les figures légendaires des années 1950 et 1960…Suite
Issus de neuf pays (la Belgique, l’Espagne, la France, les Etats-Unis, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Canada) et du Maroc, près de 130 chercheurs, responsables publics du Maroc et acteurs associatifs de la communauté marocaine et représentants des gouvernements étrangers partenaires, ont établi durant le séminaire qui a pris fin vendredi dernier, un bilan de l’ensemble des dispositifs mis en place en matière d’enseignement des langues arabe et amazighe. Selon les organisateurs de l’événement, les participants ont constaté une diversité des dispositifs, le nombre grandissant des acteurs intervenant dans ce domaine ainsi que les différentes contraintes qui entravent l’accomplissement de leur mission.
Intervenant à cette occasion, Mohamed Ameur, ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Communauté marocaine résidant à l’étranger, a rappelé les grandes lignes du plan d’urgence adopté il y a quelques mois par le gouvernement dans ce domaine. Pour sa part, Omar Azziman, président délégué de la Fondation Hassan II des MRE, a insisté sur la nécessité d’une évaluation des expériences cumulées durant les trois dernières décennies en matière d’enseignement de la langue et de la culture d’origine, dont les conclusions devraient servir de tremplin pour une coopération plus ajustée entre les différents partenaires publics marocains, en association avec leurs homologues des pays d’accueil et des acteurs sur place, qui devraient être multipliés au regard du caractère mondial de l’émigration marocaine.
La mise en œuvre par les divers gouvernements européens d’un Cadre européen commun de référence en matière de programmes scolaires et d’enseignement des langues vivantes a été soulignée par plusieurs intervenants, qui ont insisté sur la nécessité pour l’enseignement des langues de l’immigration de s’y adapter. « L’avenir de l’enseignement assuré par notre pays ne peut se concevoir sans cette adaptation», a rappelé Driss El Yazami, président du CCME. Concluant les travaux de cette conférence, le président du CCME a rappelé la nécessité de procéder à des évaluations régulières des efforts importants consentis par notre pays dans ce domaine, appelé de ses vœux une coopération plus étendue avec les nouveaux acteurs associatifs, coopération déjà entamée par le gouvernement.
Source : Marocainsdumondepresse
Le rôle des Marocains résidant à l’étranger dans l'essor de l'économie locale et les opportunités d'investissement à Taza, parmi les thèmes phares de la rencontre
1ère Rencontre Internationale de Taza sur le Développement local a ouvert ses travaux lundi sous le thème : "Le tourisme, vecteur de développement local".
Initiée par le Réseau de Taza pour le Développement qui regroupe plusieurs associations, cette rencontre qui se tient du 19 au 23 juillet se veut un espace pour l'échange d'expériences entre des acteurs associatifs du Maroc et d'autres pays en matière de développement local et de lutte contre la pauvreté et la précarité.
Les principaux thèmes de cette manifestation sont axés sur "le tourisme et sa relation avec le développement local", "la situation du tourisme dans la région Taza-Al Hoceima-Taounate", "le tourisme solidaire et le développement durable", "le tourisme et la réhabilitation du patrimoine", "les réserves protégées au Maroc, cas du parc national de Tazekka", "le rôle des Marocains résidant à l’étranger dans l'essor de l'économie locale ,"les opportunités d'investissement à Taza" et "la régionalisation élargie et développement local".
Des ateliers, des activités culturelles et des cérémonies en hommage à des personnalités de la ville, et des visites des sites touristiques de la province, figurent au programme de cette rencontre.
Source : MAP
Le Marocain du monde n’a pas encore trouvé sa voie dans son pays d’origine. C’est ce qui ressort de toutes les interventions collectées auprès des officiels et des institutionnels publics et privés contactés dans le cadre de la réalisation de ce dossier. Pour faire simple, notre dossier souligne, encore une fois, le lien qu’entretient le Marocain du monde avec son pays d’origine. Qu’il soit Français, Belge ou Hollandais, la marocanité du MRE prend toujours le pas. La première expression de ce lien se concrétise à travers le transfert de devises. Après une période d’essoufflement, les transferts d’argent vers le Maroc reprennent légèrement. Selon le secteur bancaire, à fin mai 2010, ceux-ci ont progressé de 11%, atteignant ainsi plus de 20 milliards de dirhams, contre 18 milliards pour la même période de l’année 2009. Quant aux dépôts des Marocains du monde auprès du secteur bancaire marocain, ils ont atteint près de 125 milliards de dirhams, enregistrant ainsi un additionnel, durant cette période, de 2 milliards de dirhams.
Les raisons des transferts
Nous savons par expérience que ces transferts ne sont pas la résultante de politique publique et encore moins d’une quelconque incitation bancaire. Le Marocain du monde transfère son argent, essentiellement pour deux raisons principales : soutenir sa famille et construire un pied-à-terre au «bled». Ces deux gestes simples dans la vie d’un être humain ont un impact monstre sur l’économie marocaine. Pour illustration, faisons appel à des indicateurs de 2007 (les seuls disponibles) pour démontrer le poids de l’argent des MDM dans la dynamisation de la consommation au Maroc. Globalement, en 2007, les transferts ont représenté pour l’ensemble des banques 25,29% des dépôts, 17,90% des ressources et 22,40% des dépôts non rémunérés. Dans le secteur touristique, les MRE sont (fort heureusement pour les statistiques de la Vision 2010) comptabilisés parmi les visites des étrangers. Ils représentent ainsi 44% de la clientèle en 2007. Cette proportion sera certainement maintenue en 2010.
Quant à l’investissement dit productif, il ne représente que 10% des transferts des MRE. Les raisons de cette faiblesse sont toujours les mêmes : l’insuffisance d’une véritable dynamique de l’investissement orientée vers cette formidable ressource qu’est la communauté marocaine à l’étranger, la méfiance des candidats investisseurs à l’égard de l’économie de leur pays d’origine demeure très grande. Les trois domaines les plus stigmatisés sont le faible accompagnement du porteur du projet, la rareté et la cherté du foncier et les lenteurs et les dérives d’ordre administratif. Le coût en temps et en argent pour un investisseur expatrié pour prospecter, préparer et réaliser un projet est si exorbitant qu’il préfère l’abandonner en chemin et s’orienter vers des placements moins casse-tête.
C’est dire que les fonds d’investissement ne suffisent pas, les fonds de garantie non plus. Ce qui manque vraiment, c’est une véritable réforme touchant de fond les procédures de création, d’accompagnement et de concrétisation des investissements pour les MDM (Marocains du monde), mais aussi pour les MM (Marocains du Maroc).
Source : Marocéco
Un service international de transfert d'argent mobile par GSM ou Internet vers le Maroc a été lancé, lundi à Bruxelles, offrant un canal de transfert d'argent supplémentaire aux membres de la communauté marocaine établie en Belgique via le service de Maroc Telecom «Mobicash».
L'annonce a été faite lors d'une conférence de presse réunissant les responsables du groupe belge Belgacom, Maroc Telecom et les groupes bancaires Attijariwafabank et Banque Centrale Populaire, en présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en Belgique et au Luxembourg, Samir Addahre, et de plusieurs personnalités marocaines et belges du monde de l'économie et des affaires.
Ce nouveau service permet aux titulaires d'une carte de téléphonie mobile belge «Mobisud» ayant ouvert un compte «PingPing», une plate forme de paiement mobile accessible à tous les utilisateurs mobiles belges, de transférer de l'argent, aux clients de Maroc Telecom ayant souscris au service «Mobicash».
Pour le PDG du groupe Belgacom, M. Didier Bellens, «Mobicash» offre la possibilité de bénéficier d'une gamme variée de services et d'effectuer en toute sécurité des opérations courantes notamment le dépôt et le retrait d'argent.
«Transférer de l'argent devient donc bien plus pratique à la fois pour l'expéditeur qui n'est plus soumis à aucune contrainte de lieu ou de temps et pour le destinataire qui voit son compte Mobicash crédité immédiatement et peut retirer son argent partout au Maroc», a-t-il précisé.
Tout en se félicitant des relations «excellentes et étroites» entre le Maroc et la Belgique, M. Bellens a souligné l'intérêt qu'accorde son groupe à ce pays du Maghreb qui compte une forte communauté installée en Belgique et qui a beaucoup apporté à ce pays européen.
D'où l'importance, a-t-il poursuivi, de lancer ce partenariat avec le Maroc pour généraliser cette opération par la suite à d'autres opérateurs.
Pour Abdellah Tabhiret, consultant de Maroc Telecom auprès de Belgacom, les transferts au Maroc via Mobicash sont proposés à des «tarifs concurrentiels et au taux de change le plus avantageux sur le marché».
Ce service de transfert d'argent facile de mobile à mobile permettra de renforcer davantage les liens de la communauté marocaine établie en Belgique avec son pays d'origine et de satisfaire encore mieux les besoins de cette communauté.De son côté, M. Addahre a qualifié d'»innovante» cette initiative qui s'inscrit dans le droit fil du partenariat maroco-belge à même de participer au renforcement de l'échange entre les deux pays.
Ce nouveau service, qui répond à une demande de plus en plus grandissante de la communauté marocaine, contribue également à faciliter l'opération de transfert d'argent avec autant de fluidité, de traçabilité et d'efficacité, a ajouté le diplomate.
Le service de transfert d'argent et de paiement par GSM «Mobicash» avait fait l'objet d'un accord signé entre Maroc Telecom et les banques Attijariwafabank et la Banque centrale populaire.
Source : Le Matin/MAP
Le Premier ministre conservateur britannique David Cameron est opposé à une loi interdisant le port du voile islamique intégral, a annoncé lundi son porte-parole.
Quelques jours après l'approbation par les députés français d'un projet de loi visant une interdiction générale du port de la burqa ou du niqab dans tout l'espace public, un député du parti conservateur britannique (au pouvoir), Philip Hollobone, a déposé un projet de loi similaire. David Cameron ne s'est pas exprimé publiquement à ce sujet, mais son porte-parole, interrogé sur le débat suscité au Royaume-Uni, a déclaré à l'occasion d'un point de presse régulier: "Je pense que la position du Premier ministre est que cela doit être un choix personnel et que nous ne devrions pas légiférer sur ce sujet". Le député Philip Hollobone a annoncé samedi qu'il refuserait à l'avenir de recevoir à sa permanence les femmes au visage dissimulé. Le projet de loi qu'il a déposé doit être examiné en décembre, mais n'a quasiment aucune chance d'être adopté en raison de la réticence d'une majorité de parlementaires à légiférer sur le voile. Un sondage de l'institut YouGov pour la chaîne de télévision Five a révélé vendredi que deux Britanniques sur trois étaient favorables à une interdiction du voile intégral, mais une enquête de l'institut Harris publiée en mars par le Financial Times plaçait les Britanniques parmi les Européens les plus tolérants en la matière, avec seulement 57% d'opinions favorables à une interdiction, contre 70% en France ou 65% en Espagne. (LEE)
Source : RTL.info
Ihssane Mounir, l’ingénieur aérospatial, employé chez l’avionneur américain Boeing, vient d’être nommé vice-président du marketing, de la stratégie et des opérations commerciales de Boeing Aviation Commerciale, annoncaient Les Afriques dans l'édition du 15 juillet. Il succède à un de ses compatriotes, Seddik Belyamani qui était le vice-président commercial de Boeing pour l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-est, l’Océanie et la Russie.
va a presentar una queja formal ante el Consejo General del Poder Judicial contra la actuación del Ministerio del Interior.
Arrivée chez le géant de l’aéronautique, il y a une quinzaine d’années, Ihssane Mounir a gravit les échelons pour devenir aujourd’hui, chargé de la supervision des stratégies et opérations commerciales au niveau mondial. Dans sa nouvelle fonction, il assurera la direction du développement et du déploiement des stratégies interrégionales de commercialisation des avions, de l'analyse des demandes du marché, ainsi que de la conception de stratégies de pénétration du marché à court terme.
Avant d’entrer dans la multinationale Boeing, le natif de Rabat a fait ses classes comme enseignant de maths dans un lycée pour jeunes délinquants de la ville de Wichita, la plus grande ville de l'Etat du Kansas. C’est à l’université de cette même ville qu’il a décroché un diplôme d'ingénieur en aérospatial et un doctorat de troisième cycle.
Il a représenté son université à un concours qu’il a remporté, ce qui l’a conduit à Seattle, où se trouve le siège de Boeing. Avec un MBA en finances et gestion d'entreprise conjugué à son talent, le Marocain a été directeur commercial de Boeing pour l’Afrique de l’Est, de l’Ouest et le Maroc. Ensuite, il a servi à Londres comme responsable commercial et vice-président adjoint pour l’Europe, la Russie l’Asie centrale.
Avant sa nouvelle nomination, Ihssane Mounir était vice-président commercial pour les régions Amérique Latine, et Caraïbes au sein de Boeing, et son champ de responsabilités a été élargie à l’Afrique en juin 2009.
Source : Yabiladi
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