samedi 6 juillet 2024 09:25

picto infoCette revue de presse ne prétend pas à l'exhaustivité et ne reflète que des commentaires ou analyses parus dans la presse marocaine, internationale et autres publications, qui n'engagent en rien le CCME.

Depuis 2005, date des évènements dramatiques de Sebta et Melillia, le Maroc a adopté des mesures restrictives en matière de contrôle migratoire. C'est à partir de cette date également que les rafles et les expulsions des migrants dans plusieurs villes du Royaume, se sont intensifiées dans des conditions largement dénoncées par les organisations humanitaires. Le Maroc n'est pas seul responsable de ce drame mais le plus important reste de trouver des solutions.

Depuis le 28 décembre, des rafles “au faciès” frappent une nouvelle fois les migrants subsahariens résidents au Maroc, indique le communiqué d'un collectif regroupant 16 organisations de migrants et des organisations marocaines solidaires. De Rabat à Tanger en passant par Casablanca, Fès ou encore Oujda, “des centaines de migrants ont été arrêtés dans la rue sans avoir commis le moindre délit; parmi eux des femmes et des mineurs”, dénoncent-elles.

“Après un passage au commissariat, d’où certains ont pu sortir après présentation d’un passeport ou d’une carte consulaire, ils ont connu le procédé désormais devenu habituel de l’expulsion vers les frontières algériennes par Oujda, sans qu’ils aient été présentés devant un juge et aient pu défendre leur situation”, poursuit le communiqué.

“Entre le 19 août et le 10 septembre 2010, dans de nombreuses villes, les forces de l’ordre marocaines ont à plusieurs reprises, fait irruption dans les campements en ayant recours à des bulldozers, voire même à des hélicoptères comme à Nador, détruisant les tentes et les habitations des migrants”, rapporte sur son site l'ONG Médecins sans frontières (MSF).

Selon les estimations de MSF, au cours de ces rafles, 600 à 700 migrants ont été arrêtés et emmenés à la frontière algérienne. “On les a ensuite abandonnés à leur sort sans eau ni nourriture. Parmi eux, il y avait des femmes avec des enfants, des femmes enceintes et des personnes souffrant de blessures liées directement ou indirectement aux rafles ou souffrant de problèmes de santé. Ils n’ont eu d’autre choix que de retourner à pied à Oujda ou de tenter de passer la frontière algérienne”, écrit l'ONG.

Pas plus tard que lundi dernier, une nouvelle vague de rafles a eu lieu à Rabat cette fois, nous confie dans un entretien téléphonique, Lucile Daumas, membre de l'organisation ATTAC Maroc et du Réseau euro-africain sur l'immigration, qui suit de près ce dossier.

C'est que depuis 2005, date des évènements dramatiques de Sebta et Melilla qui avaient fait plus d'une dizaine de morts, des centaines de blessés et autant de déportés dans le désert qui seront par la suite expulsés, le Maroc -tout comme d'autres pays africains d'ailleurs-, a fini par adopter des mesures restrictives en matière de contrôle migratoire.

Le Maroc en tenaille entre les “frères” africains et l'UE

“Ce qui est déplorable dans cette histoire, c'est qu'il ne s'agit nullement d'une politique marocaine propre; cette une politique d'immigration dictée et imposée par l'Union Européenne à coup de fortes pressions pour que le Maroc signe un accord de réadmission global avec l'UE”, déplore Lucile Daumas.

Au lendemain des évènements de Sebta et Melilla, le Maroc est passé aux yeux des pays africains “frères”, comme étant devenu le “gendarme de l'Europe”, s'attirant les foudres de certains médias subsahariens.

Le Maroc pris en tenaille entre les “frères” subsahariens et l'UE, c'est le moins que l'on puisse dire! À l'époque, le quotidien national L’Économiste avait même évoqué dans un éditorial “la plus sale affaire que la diplomatie marocaine affronte”.

Hier nous avons tenté de joindre un responsable au sein du ministère de l'Intérieur pour de plus amples informations sur cette question migratoire hautement sensible, nos questions sont restées en suspens... Éternels obstacles administratifs!

Des délégations subsahariennes passives

Si les ONG dénoncent l'attitude marocaine, elles considèrent cependant comme principal coupable de cette situation l'UE surtout, mais aussi toutes ces délégations subsahariennes installées au Maroc qui restent passives face au sort réservé à leurs concitoyens.

“Nous sommes constamment en confrontation avec les ambassades des pays concernés parce qu'elles n'assurent pas leur rôle de défense de l'intégrité, de sécurité et de bien-être de leurs concitoyens”, raconte Fabien Yene.

“Durant le trajet, il arrive que des migrants égarent leurs pièces d'identité et ça devient un autre combat pour faire comprendre aux représentants des ambassades et consulats qu'untel est effectivement membre d'une telle communauté et d'ailleurs, souvent, ils n'essayent même pas de chercher”, poursuit-il.

Où se trouvent les solutions?

Les ONG exigent l'arrêt immédiat de la chasse au faciès et la garantie de la sécurité des immigrés dans leurs lieux de résidence, la délivrance de cartes de séjour à tous les migrants dès lors qu'ils sont possesseurs de carte de réfugiés, ou en mesure de garantir leurs moyens de subsistance.

Elles exigent également que les ambassades des pays concernés assurent leur rôle.

Ce qu'elles proposent? “Qu'un véritable débat soit lancé pour permettre au Maroc et aux autres pays africains de définir leur propre vision et leur propre politique concernant les migrations et de refuser le diktat des politiques des gouvernements de l’Union européenne”.

Mais plus encore, ne faudrait-il pas revenir à la source du problème? C'est-à-dire que les dirigeants africains puissent assurer un minimum de stabilité politique et des conditions socio-économiques décentes et viables à leurs citoyens?

Dimanche 16 janvier sera la Journée mondiale du migrant et du réfugié (troisième du genre dans l'année), l'occasion peut-être pour nos autorités de revoir leur copie en matière de politique migratoire et surtout de restituer à ces centaines de personnes, leurs droits les plus élémentaires.

14/1/1211

Source : Aufait

Pour avoir assimilé les prières de rue des musulmans en France à l'Occupation allemande, la vice-présidente du Front national, Marine Le Pen fait l'objet d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon, a indiqué jeudi le Parquet.

Cette enquête fait suite au dépôt de plainte du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) qui avait estimé que ces propos constituent "le délit de la provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur appartenance ou non appartenance à religion déterminée". "Si la matérialité de (ces) propos est constituée, Marine Le Pen s'exposera à des poursuites judiciaires", a indiqué le procureur de Lyon, Marc désert.

Marine Le Pen avait créé le scandale au début du mois de décembre, en faisant un parallèle entre l'Occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale et les musulmans qui, dans certains endroits, prient dans les rues en France, faute de place dans les mosquées. "C'est une occupation de pans du territoire, des quartiers dans lesquels la loi religieuse s'applique, c'est une occupation. Certes il n'y a pas de blindés, il n'y a pas de soldats, mais c'est une occupation tout de même et elle pèse sur les habitants", avait-elle déclaré.

La première responsable du Parti socialiste, Martine Aubry, s'est dite "choquée" par ces déclarations et a estimé que Marine Le Pen "reprend les accents de son père dans des buts purement clientélistes et en renvoyant aux marges de notre République des hommes et des femmes qui ont toute leur place et qui ont le droit de croire comme on a le droit de ne pas croire ou d'avoir une autre religion".

13 Janvier 2011

Source : Atals info

Le calendrier amazigh est bien distinct du calendrier grégorien et du calendrier musulman. Et ce 12 janvier, c'est le nouvel an. Bonne année à tous nos lecteurs amazighs!

Non seulement 12 jours font l’écart entre le calendrier amazigh et le calendrier grégorien, mais l’année 2011 équivaut à l’année 2961 chez les Imazighen.

Connu aussi sous le nom « fellahi » en arabe ce qui signifie « paysan », ce calendrier est traditionnellement agraire parce qu’on l’employait principalement pour régler les travaux agricoles saisonniers, dans les régions de l’Afrique du nord.

La particularité du calendrier amazigh ou agraire, est qu’il se base sur les positionnements de la lune et du soleil, ainsi que sur les changements des saisons afin de surveiller les cycles de végétations  propices à l’agriculture.

Le jour de l’an, appelé « yennayer » , est traditionnellement célébré par les Amazighs avec un repas copieux préparé avec des aliments spéciaux qui différent d’un région à une autre. Un repas moins copieux ne laisserait rien présager de bon pour la nouvelle année... tout comme un bon repas ne peut que être suivi d'une année de bonnes fortunes.

Aujourd'hui, le repas de « yennayer » est encore d'usage dans certaines régions d’Algérie et d'Afrique du nord, où est fêté le passage d’une nouvelle porte de l’année : « tabburt useggwass ». Comme à l'occasion des jours de l'an de tous les autres calendriers l'on souhaite une année prospère et riche, une bonne année : assegas amegaz!

Source : Yabiladi

Le Front national fait toujours figure d' « épouvantai1» dans le paysage politique français. Mais une progression de l'adhésion à ses idées est constatée entre janvier2010 et janvier2011…Suite

Le parlement grec a adopté mercredi une loi réformant les procédures de droit d'asile en Grèce, souvent critiquée pour violation des droits des réfugiés, notamment dans le but de mieux lutter contre l'afflux dans le pays de migrants irréguliers.

Le texte soustrait la compétence sur la droit d'asile à la police, via la création d'un "Service d'asile"; il met en place une procédure d'examen en appel des demandes rejetées, alors que 47.000 demandes d'asile sont actuellement en souffrance, certaines depuis plus de cinq ans.

Ces réformes étaient réclamées par le Haut-commissariat aux réfugiés de l'ONU et la Commission européenne, alors que la Grèce bat le record des refus d'asile en Europe, avec moins de 1% des demandes acceptées.

Mais, comme l'a souligné Christos Papoutsis, le ministre en charge du dossier, la loi vise aussi à doter le pays de moyens de lutter contre l'immigration clandestine: elle permet un tri au terme duquel les migrants irréguliers, estimés à 350.000 dans le pays, "seront rapatriés volontairement ou expulsés".

"C'est une question qui concerne la cohésion de la société grecque", a lancé peu avant le vote M. Papoutsis, attaché ces dernières semaines à durcir la gestion migratoire, à la fois sous pression des partenaires européens et face à la montée de l'hostilité aux migrants dans le pays.

"La plupart des migrants sont conduits à l'illégalité, à la criminalité, à la prostitution (...) car la Grèce ne dispose par des moyens de les prendre en charge et la misère en fait des victimes", a-t-il ajouté. Il a également défendu son projet, annoncé début janvier, de construire une clôture à la frontière terrestre gréco-turque.

Devenue du fait de sa géographie la principale porte d'entrée de l'immigration irrégulière en Europe, la Grèce réclame également la révision des règles européennes dites Dublin II, qui limitent les procédures d'asile au pays d'entrée.

12/1/2011

Source : AFP

Le Ministre délégué auprès du Premier Ministre chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, effectuera du 14 au 17 janvier une visite en France pour s'entretenir avec les membres de la communauté marocaine résidant clans les circonscriptions consulaires de Paris et d'Orly, indique un communiqué du Ministère.

Le thème majeur à l'ordre du jour de cette visite sera la mise à niveau de l'information destinée aux membres de la communauté marocaine relative aux évolutions de la cause nationale, à la lumière des derniers évènements tragiques de Laâyoune, et leur mobilisation pour faire face aux manoeuvres des ennemis de l'unité territoriale du Maroc.

La visite sera l'occasion pour le ministre de rencontrer des compétences marocaines de Paris et sa banlieue en vue de préparer une série de forums régionaux du réseau des compétences maroco-françaises dans les mois à venir, poursuit cette source.

Ces rencontres, qui visent la mise en place d'un plan d'action associant ces compétences dans les efforts de développement du Maroc, feront suite à celles organisées avec les compétences marocaines d'Allemagne, du Canada et de Belgique.

Cette visite s'inscrit dans le cadre du renforcement de la communication avec les membres de la communauté marocaine à l'étranger. Ce sera également l'occasion de leur faire part des récentes dispositions gouvernementales prises en leur faveur, précise cette source.

12/01/11

Source : MAP

Un réseau de passeurs d'immigrés clandestins a été démantelé en Europe à la suite d'une enquête internationale de deux ans conduite par la police italienne, a annoncé mercredi l'agence européenne Europol.

Depuis août 2008, ce réseau faisait passer chaque mois en Europe environ 200 clandestins, parfois très jeunes et la plupart originaires d'Afghanistan.

Vingt-six personnes ont été arrêtées mardi, surtout en Italie mais aussi en France et en Allemagne. Le réseau avait des ramifications en Grèce, en Norvège, en Suède, en Grande-Bretagne, en Afghanistan, en Iran et au Pakistan, précise Europol dans un communiqué.

Les candidats à l'immigration, dont 20% étaient des mineurs, passaient par le Pakistan, l'Iran, la Turquie, puis gagnaient la Grèce et l'Italie via les Balkans. Une fois arrivés à Rome, ils étaient envoyés vers le Nord - la Norvège, la Suède et la Grande-Bretagne.

Le voyage, qui pouvait durer de quelques jours à plusieurs semaines, coûtait entre 3.500 et 5.000 euros par personne jusqu'en Italie. Les passeurs utilisaient des documents d'identité européens falsifiés.

Source : L’Express/Reuters

Les fonds envoyés par les MRE ont augmenté de 7,8% ou +3,6 MMDH à fin novembre dernier et de 9,9% par rapport à la moyenne des années 2005 à 2009.

Dans le sillage du rétablissement progressif de la croissance dans les principaux pays d'accueil, les ressortissants Marocains résidant à l'étranger (MRE) continuent à envoyer des fonds au Maroc avec un rythme plutôt soutenu. En fait, au cours des onze premiers mois de l'année passée, les recettes MRE se sont établies à 49,66 milliards de DH contre 46,05 MMDH à fin novembre 2009, en progression de 7,8% ou +3,6 MMDH, selon les derniers indicateurs des échanges extérieurs publiés par l'Office des changes. Par rapport à la moyenne des onze premiers mois des années 2005 à 2009, soit 45,18 MMDH, ces recettes ont enregistré une amélioration de 9,9% ou +4,48 MMDH. Et cette tendance devra se poursuivre d'après la Banque mondiale (BM) qui avance qu'après s'être redressés en 2010, les envois de fonds déclarés vers les pays en développement, dont le Maroc, continueront d'augmenter en 2011 et 2012.

En fait, un rapport de cette institution financière internationale sur les migrations et les envois de fonds (Migration and Remittances Factbook 2011), qui a été publié dernièrement, estime que les montants déclarés à ce titre au niveau de ces pays devaient atteindre 325 milliards de dollars à la fin de l'année 2010, contre 307 milliards de dollars en 2009. Au niveau mondial, les envois de fonds devaient se chiffrer à 440 milliards de dollars à la fin 2010.

Pour les prochaines années, la BM s'attend au raffermissement de cette tendance haussière des envois de fonds déclarés vers les pays en développement. Ces flux pourraient dépasser 370 milliards de dollars dans deux ans, estiment les auteurs de ce rapport.
S'agissant du cas marocain, cette reprise des envois des fonds par les MRE était très attendue vu le rôle de premier plan que jouent ces transferts dans l'économie nationale. En fait, en plus de son impact direct sur la consommation des ménages et l'atténuation de la pauvreté, notamment dans les régions les moins nanties du pays, ces fonds alimentent également les réserves du Maroc en devises, au moment où les exportations sont loin de compenser la hausse effrénée des importations très consommatrices de devises. Surtout que cette reprise vient après une traversée du désert qui est entamée en 2008, avec le déclenchement de la crise économique internationale et s'est poursuivie en 2009. En fait, ces fonds ont enregistré un recul de 3,6% en 2008 et de 5% en 2009.

Pour les observateurs, cette reprise est là pour durer. «Cette forte inflexion de tendance qui relève, pour l'essentiel, des facteurs liés à la conjoncture internationale et à la forte contraction de l'activité ne devra pas affecter outre mesure la tendance à moyen et long termes qui semble caractériser les flux financiers de l'émigration », a estimé le Centre marocain de conjoncture (CMC) dans une précédente livraison de sa Lettre mensuelle qui avait pour thème principal l'impact de la crise sur les transferts des migrants dans la région MENA et particulièrement des MRE.

Cette prévision optimiste s'appuie sur un potentiel de croissance de ces transferts qui «demeure assez important en raison de la densité des flux migratoires avec l'émergence de nouvelles destinations, le degré d'attachement de la population émigrée au pays d'origine et les perspectives de reprise économique dans les pays d'accueil».

Dispositifs en faveur de l'investissement

Pour inciter les MRE à investir, l'Etat a créé le Fonds « MDM INVEST ». Lancé en juillet 2009, il est géré par la Caisse centrale de garantie et est ouvert aux MRE présentant un nouveau projet d'investissement ou un projet d'extension d'un montant égal ou supérieur à 1 MDH promu directement par un MRE.Le montage financier des projets combine un apport personnel en devises de 25% du coût du projet, une aide de l'Etat de 10% de son coût et un financement bancaire pouvant atteindre 65%.
De même, on a procédé à l'extension de la garantie du Fonds « Damane Assakane » aux MRE aux mêmes conditions que les résidents.

Source : Le Matin

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