jeudi 28 novembre 2024 11:48

Dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations, le gouvernement marocain compte mobiliser des réseaux de distribution des MRE, pour la commercialisation des produits marocains à l’étranger et le renforcement des exportations de produits à fort potentiel de valeur ajoutée. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011.

Les marocains résidant à l'étranger (MRE) seront la nouvelle force de vente du Maroc à l’international. Le gouvernement compte en effet  mobiliser  des points de vente et des réseaux de distribution  gérés ou possédés par les MRE, notamment dans des pays où la communauté marocaine est fortement présente, pour la commercialisation des produits marocains. L'Etat compte ainsi  identifier les réseaux, puis contribuer à l'aménagement de rayons Maroc dans leurs espaces de vente et  les connecter avec les fournisseurs marocains des produits concernés.

Le gouvernement a pour ambition de contribuer à intégrer des MRE dans le développement national du Royaume, de promouvoir l'offre marocaine auprès des réseaux de distribution gérés par des marocains à l’étranger. Côté cibles, seront visés tous types de réseaux de distribution gérés par des MRE, notamment les grossistes, les magasins commerciaux spécialisés, les supermarchés et les épiceries fines. Les produits à vendre dans ce circuit couvrent plusieurs filières à fort potentiel de valeur ajoutée comme l’agroalimentaire et les produits de terroir, notamment les huiles d'olives et d'argan, conserves, couscous, pâtisseries marocaines. Les produits de  textile-cuir, cosmétiques et artisanat feront aussi objet de cette commercialisation par les MRE de produits marocains à l’étranger.

Lors d’une rencontre à Paris avec   des représentants diplomatiques et bancaires marocains en France, le ministre a aussi souligné que Le marché français a été désigné comme stratégique pour ce projet. La région Ile de France a été identifiée pour le lancement d'un projet pilote à ce niveau avant fin 2011. Le choix de cette région a été motivé par l'importance des réseaux de distributions marocains qui y opèrent et de la communauté marocaine. Pour réaliser ce projet, le gouvernement, en l’occurrence le Département de Mazouz, compte identifier des points de vente des MRE en Ile de France, de leurs besoins en produits marocains à commercialiser et de leurs fournisseurs marocains intéressés. Par la suite, des rencontres seront organisées entre les points de vente et leurs fournisseurs. Il est prévu ainsi l’organisation en mars prochain d’une rencontre avec les MRE identifiés pour discuter de la meilleure manière à mettre en œuvre ce projet.

Et ce n’est pas tout,  des missions seront organisées au Maroc afin que les commerçants MRE puissent rencontrer leurs fournisseurs potentiels. A souligner que le ministre a révélé que ce projet, qui sera  piloté par Maroc Export, fait partie des 82 mesures prises pour faire de l'exportation un levier de croissance au Maroc. Le projet s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement et de promotion des exportations et vise  à l'horizon 2015 de développer les exportations de biens et services à plus de 115 Milliards de DH et à la création de plus de 200.000 emplois.

23 Janvier 2011, Abdel Ouaheb Baba

Source : Maroceco

Une délégation de sportifs de haut niveau, d'origines marocaine, belge et espagnole effectue, du 20 au 24 janvier courant, une visite à Rabat dans le cadre d'un séminaire sur le thème "Sport comme outil d'émancipation, de coopération et de santé publique".

La délégation comprend notamment des champions du monde et d'Europe dans différentes disciplines (jiujitsu et kick-boxing), des médaillés d'or aux jeux Olympiques de la jeunesse de Singapour (judo), ainsi que des joueurs internationaux de football et de basketball.

Organisée par l'association "Top Performance Belgique" en collaboration avec l'union des journalistes sportifs marocains, le séminaire s'articule autour de quatre grands thèmes, à savoir "Pyramide sociale et sport de haut niveau comme plus values nationales", "Santé publique et sport", "Médias et sport" et "Sport et émigration".

Les membres de la délégation animeront, à cette occasion, des ateliers d'initiation sportive et de réparation physique, de motricité générale, de technique et de tactique à l'attention des jeunes sportifs de plusieurs quartiers de la capitale.

Créée il y a 25 ans en Belgique, "Top Performance", une association à but non lucratif, a pour mission d'être au service du sport par le biais de la performance et de l'expertise.

Elle est aussi un centre de formation de haut niveau conçu pour les athlètes et aspirants athlètes.

20/01/11

Source : MAP

Les jeunes Marocains résidant à l'étranger âgés de moins de 18 ans sont exonérés, depuis le 1er janvier 2011, des droits de timbres pour l'obtention du passeport marocain.

Dans le cadre de la loi de fiances 2011, le gouvernement marocain a introduit une modification du code général des impôts qui stipule l'exonération des mineurs de moins de 18 ans des droits de chancellerie lors de l'établissement du passeport biométrique ou provisoire, a indiqué le ministère marocain chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger.

Cette initiative a pour objectif de renforcer les mesures prises par le gouvernement marocain en vue d'atténuer les impacts de la crise économique mondiale sur les citoyens marocains à l'étranger, selon le ministère.

Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) reviennent souvent au pays des quatre coins de la planète pour revoir leurs familles, investir ou pour concrétiser un projet. Leur nombre s' élève à plus de trois millions de Marocains, dont la majorité vient d' Europe, des pays arabes du Golfe et de l' Amérique du Nord. Leur apport économique est de plus en plus important.

Selon l' Office des changes marocain, les transferts en devises des Marocains résidant à l' étranger ont rapporté au Royaume quelque 4.3 milliards d' euros jusqu' en novembre 2010.

Ce chiffre représente une hausse de 7.4% par rapport à la même période de l' année précédente. Aussi, les recettes générées de janvier à novembre 2010 au titre des services ont atteint les neuf milliards d'euros, soit une amélioration de 8,4% par rapport à la même période de 2009.

Le gouvernement marocain a également augmenté le plafond autorisé aux investisseurs marocains à l'étranger pour qu' il passe ainsi de 3 à 10 millions d'euros par an pour les investissements en Afrique et à 5 millions d'euros pour les investissements en dehors du continent.

Ces fonds contribuent efficacement au financement de l' économie, car ils représentent un quart des recettes courantes de la balance des paiements et 9 % du PIB. Leurs investissements physiques au Maroc représentent 1,5 % des IED au Maroc, selon la Direction marocaine des investissements.

Ces Marocains sont aujourd' hui organisés à travers la mise en place du Conseil de la communauté marocaine à l' étranger (CCME). Une instance que l' on crédite de jouer le rôle d' une véritable force de proposition aidant au développement politique, économique et social du Royaume.

En plus de cette initiative louable, il a été procédé à la création d' un ministère chargé des affaires de cette communauté et à la mise en place de deux institutions, la Fondation Hassan II pour les MRE et la Fondation Mohammed V pour la solidarité, ayant pour mission de contribuer à améliorer les conditions d' accueil des MRE et à consolider leurs liens avec la mère patrie.

Afin de mieux servir la communauté marocaine résidant à l' étranger, la Fondation s' est dotée d' une structure dédiée au suivi et à l' analyse de l' évolution et des conditions de vie des Marocains de l' extérieur. Il s' agit de l' Observatoire de la communauté marocaine résidant à l' étranger (O.C.M.R.E).

Aussi et pour répondre aux aspirations de cette communauté, un plan d' action pour la période 2008-2012 a été élaboré par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l' étranger. Il vise le renforcement de l' enseignement de la langue arabe et de l' encadrement religieux, et l' élargissement de la représentation consulaire, ainsi que le développement de l' administration électronique.

20 janvier 2011-01-21

Source : Xinhua

Plus d'un quart des Marocains travaillant en Espagne auraient perdu leur emploi à cause de la crise économique. Une récente étude a été réalisée dans ce sens pour  la « Casa Árabe », afin de connaitre la situation actuelle des immigrés marocains dans le marché du travail espagnol après la crise. Le rapport complet est présenté le 20 janvier, à Madrid.

Une étude socio-économique a été réalisée par le collectif Ioé, constitué principalement de sociologues, d’experts dans les domaines de l'immigration et du marché du travail, pour le compte de la « Casa Árabe ». Cette recherche présente des analyses relatives à l'impact qu’a laissé la crise sur la population des immigrés marocains en Espagne et qui se traduit par la perte de 26% des emplois occupés pendant ces 3 dernières années, entre 2007 et 2010.

Selon ce rapport, ce taux s’explique par la nature des fonctions qui leur est offerte. En effet, la majorité de ces postes proposés sont temporaires et nécessitent une faible qualification. Une grande partie de ces postes est reliée à la construction, un secteur qui a été sérieusement affecté par la crise économique. Ainsi, plus de la moitié des emplois temporaires occupés par des travailleurs marocains en Espagne en 2007 a disparu avec la crise, ce qui correspond à plus de 100 000 emplois, selon cette étude.

Les recherches indiquent aussi qu’en 2007,  sur une échelle de 100 personnes en mesure de travailler, il y’avait 11 hommes et 9 femmes qui se retrouvaient au chômage. Une moyenne qui a augmenté en 2010, puisque sur un total de 100 personnes, 36 hommes et 24 femmes étaient sans emploi. Aussi, le taux de chômage chez les hommes est passé de 11,7% à 41,7%, alors que chez les femmes, ces chiffres ont augmenté de 22,1% à 51,2%. De ce fait, la moitié des femmes ainsi que plus de 40% des hommes marocains se sont retrouvés au chômage. Lors du deuxième trimestre de l’année 2007, les statistiques ont démontré que 36 800 hommes et 23 900 femmes étaient sans emploi. Trois ans plus tard ces chiffres ont respectivement grimpé à 148 000 et 81 000 .

62,5 % des 16-24 ans au chômage

Cependant, le taux de chômage reste particulièrement préoccupant chez la population âgée de moins de 25 ans (entre 16 et 24 ans), vu qu’il a atteint 62,5%. Ces chiffres inquiétants s’expliquent par les difficultés rencontrées par les jeunes Marocains au cours de leurs recherches d’emplois. Cette situation devrait attirer l’attention des administrations publiques concernées afin de prendre les mesures nécessaires. Du côté des personnes plus âgées (entre 40 et 64 ans), le taux de chômage est moins important, mais frôle tout de même les 40%. Le nombre des immigrants marocains qui sont restés un an ou plus sans emploi, a quasiment doublé en passant de 24% en 2007 à 46% 2010.

Les taux de chômage les plus élevés concernent  les Marocains résidant dans la communauté valencienne (60,1%), suivi des Iles Canaries (58%) et de Castille-La Manche (52,3%).

Source : Yabiladi

La réforme contenue dans la loi Besson sur l'immigration prévoyait de faire passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention. En revanche, la durée maximale de rétention reste fixée à 45 jours.

En commission, les sénateurs ont supprimé, mercredi 19 janvier, la réforme judiciaire de la procédure d'expulsion des sans-papiers. Cette réforme prévoyait d'inverser l'ordre des deux juges requis en faisant passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention (JLD).

Cette modification avait été introduite par le projet de loi Besson sur l'immigration, adopté en octobre dernier en première lecture à l'Assemblée, au nom d'une plus grande "efficacité" dans l'éloignement des étrangers en situation irrégulière.

Selon le projet d'Eric Besson, le juge administratif devait être saisi en premier et juger de la légalité de la rétention. Il était prévu que le JLD n'intervienne qu'après un délai de cinq jours.

Revenir à la situation actuelle

Ce que proposent donc les sénateurs, à l'initiative des socialistes, c'est de revenir à la situation actuelle, à la satisfaction notamment des associations de défense des sans papiers.

Ainsi, un étranger en situation irrégulière passera toujours d'abord devant le juge des libertés et de la détention, qui examine la nécessité de la rétention au bout de 48 heures. Interviendra ensuite le juge administratif pour dire si l'arrêté de reconduite est légal ou non.

Une commission sur le cadre constitutionnel de l'immigration, présidée par Pierre Mazeaud, avait en 2008 conclu à "un enchevêtrement des compétences" aux "conséquences graves" qui aboutissaient à un taux d'exécution des éloignements très faible (environ 20%), proposant implicitement la réforme.

Durée maximale de rétention

Les sénateurs n'ont en revanche pas modifié la durée maximale de rétention administrative telle qu'elle a été votée à l'Assemblée et qui passe de 32 à 45 jours.

Sur proposition socialiste, ils ont aussi supprimé certaines dispositions visant à restreindre la possibilité, ouverte à des étrangers atteints de pathologies graves, de bénéficier de titres de séjour temporaires.

Ces modifications doivent encore être examinées en séance publique.

Directives européennes

"La commission a globalement donné son accord aux grandes orientations du projet de loi", a estimé François-Noël Buffet, rapporteur UMP du projet.

Le projet Besson, le cinquième sur l'immigration en sept ans, transpose dans le droit français trois directives européennes et prévoit l'extension de la déchéance de nationalité aux personnes naturalisées depuis moins de dix ans qui ont été condamnées pour meurtre ou violences contre une personne dépositaire de l'autorité publique.

Dans le droit fil du discours sécuritaire de Grenoble de Nicolas Sarkozy en juillet 2010, plusieurs mesures visant implicitement les Roms sont aussi été incluses dans le texte.

Source : Nouvelobs.com

L'islamaphobie est devenue socialement acceptable au Royaume-Uni, a déploré jeudi Sayeeda Warsi, coprésidente du parti conservateur et première musulmane membre du gouvernement.

Les préjugés contre les musulmans font "partie des propos d'après dîner", juge la baronne Warsi: il est désormais communément accepté de tenir des propos islamophobes lors d'une conversation en famille ou entre amis.

"Il ne faut pas beaucoup d'imagination pour prévoir ce à quoi mène ce genre de conversations sur les musulmans 'modérés': à l'usine, quand on emploie un travailleur musulman, le patron dit aux employés: 'Ne vous inquiétez pas, il n'est pas très pratiquant'. A l'école, les enfants disent: 'La famille d'à côté est musulmane mais ils ne sont pas trop mal'. Et dans la rue, quand une femme en burka passe, les gens pensent: 'Soit elle est victime d'oppression, soit elle veut afficher ses idées politiques", dira jeudi soir Mme Warsi lors d'un discours à l'Université de Leicester (centre), dont des extraits ont été publiés dans le Daily Telegraph.

La baronne Warsi est la première musulmane membre du gouvernement restreint, qui regroupe les postes ministériels les plus importants. Elle est secrétaire d'Etat sans portefeuille au sein du gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron.

Née de parents pakistanais, Sayeeda Warsi a fait de la lutte contre l'islamophobie son cheval de bataille. Lors de la conférence du parti conservateur en 2009, elle avait regretté que la haine contre les musulmans soit devenue la dernière forme de sectarisme communément acceptée.

En octobre dernier, elle avait dénoncé dans un article que s'en prendre aux musulmans dans la presse était également courant et que cela faisait vendre.

Le Royaume-Uni compte environ 2,9 millions de musulmans, soit moins de 5% de la population, selon une recherche publiée ce mois-ci par l'organisation Pew Forum on Religion and Public Life.

20/1/2011

Source : La Croix/AFP

 

L'Association "Jodour" pour les Marocains résidant à l'étrangers a organisé, récemment au siège de la Chambre de Commerce, d'industrie et de services de Tanger une conférence sur le thème: "La montée de la droite en Europe et ses conséquences sur les immigrés".

Les universitaires et chercheurs qui ont animé cette conférence, ont passé en revue les principales étapes de la progression de la droite en Europe, profitant notamment des erreurs politiques et économiques imputables à la gauche européenne, ce qui a favorisé un discours politique de plus en plus xénophobe et tourné contre l'immigration.

Les conférenciers ont notamment appelé les expatriés à s'intégrer pleinement dans leurs pays d'accueil, tout en restant attachés à leurs cultures et en oeuvrant pour une "identité multiple" qui met l'accent sur les valeurs de la citoyenneté et de la coexistence.

Créée en 2009, l'Association "Jodour" (racines) œuvre en faveur de l'intégration positive des Marocains résidant à l’étranger dans les pays d'accueil, tout en assurant le lien avec leur pays d'origine, à travers diverses activités culturelles, sociales et éducatives.

Elle est active notamment en France, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

20/01/2011

Source : MAP

La Belgique entend durcir les critères d'obtention de la nationalité en exigeant des demandeurs la connaissance non seulement d'une des trois langues nationales mais faire également l'effort d'apprendre la langue de la région dans laquelle ils habitent

Selon la presse locale, " il est désormais de plus en plus difficile de devenir belge ", dans la mesure où la commission ad hoc de la chambre (parlement) a adopté mardi de nouveaux critères de naturalisations.

Celui relatif à la connaissance de la langue de la Région dans laquelle vit le candidat à la naturalisation a été source de division entre les partis mais la proposition finale contenant les nouveaux critères a fini par être adoptée par neuf voix contre huit.

Les partis de droite aussi bien flamands que francophones ont voté ce texte en vertu duquel, une demande pourra également être ajournée si un candidat ne parvient pas à démontrer qu'il déploie suffisamment d'efforts lui permettant de comprendre et parler la langue de la Région dans laquelle il vit. La Belgique certes comprend trois Régions : Bruxelles Capitale, la Wallonie et la Flandre et trois communautés linguistiques : française, flamande et germanophone.

Les nouveaux critères sont imprécis et rendent difficiles les futures discussions sur les dossiers de naturalisation, indiquent des responsables du parti socialiste francophone mais pour les libéraux ayant soutenu le texte, " il est normal que l'on demande à un candidat à la naturalisation de prouver les efforts qu'il réalise en vue de s'intégrer à la Région dans laquelle il vit"

Quelque 16.000 dossiers de naturalisation sont toujours dans l'attente d'une décision, rappelle-t-on.

Source : Casafree/MAP

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