mardi 26 novembre 2024 01:47

L'offre «tout halal» du Quick de Roubaix est maintenant sous l'œil de la justice. Deux particuliers ont saisi la Halde mardi, jugeant cette confessionalisation des menus carnés contraire à la «laïcité» et à la «neutralité» du commerce. Il s'agit, semble-t-il, d'une saisine de principe, puisqu'ils n'habitent pas la commune. Le maire socialiste de Roubaix, René Vandierendonck, a, lui, déposé plainte pour «discrimination» jeudi dernier contre l'enseigne Quick, dont huit restaurants en France expérimentent des hamburgers garnis de viande de bœuf venant de bêtes abattues selon le rite halal et où la dinde fumée a remplacé le bacon. Le parquet de Lille a ouvert une enquête préliminaire pour vérifier les conditions d'affichage, le service proposé aux clients et auditionner les protagonistes. Mais la discrimination pourrait être difficile à établir. Les huit fast-foods concernés servent encore de la bière et des produits non halal à base de poisson ou de fromage, s'est défendu le groupe. «Quick n'exclut personne. On n'interdit pas à un musulman ou à un non-musulman de rentrer dans un restaurant.»

L'école touchée

L'émoi des premiers jours s'est heurté à la liberté du commerce. Les restaurants confessionnels fleurissent, et notamment les fast-foods halal. Le chiffre d'affaires du secteur de l'alimentation halal est évalué à 5,5 milliards d'euros en 2010, dont 1 milliard pour la restauration rapide, sachant que 5 millions de musulmans environ vivent en France, selon une étude du cabinet de conseil Solis.

Au-delà des sandwicheries spécialisées ou des kebabs, les chaînes de restauration rapide ne sont pas en reste. «La viande (exclusivement du poulet, NDLR) que nous vendons est halal», rappelle par exemple l'enseigne KFC, qui compte près de 100 restaurants en France. Mais KFC est régulièrement accusé de contourner les règles halal, en étourdissant les poulets avant leur mort, ce qui n'est pas accepté par un certain nombre de religieux. Des forums entiers sont consacrés à ces questions, car le halal est entouré de soupçon, faute d'une norme religieuse claire et d'une filière transparente.

Même ainsi, l'essor de l'alimentation halal se poursuit. Près de 60 % des «personnes d'origine musulmane», pratiquantes ou non, achètent systématiquement de la viande halal, selon une enquête Ifop révélée par Le Figaro en janvier. La progression du marché est essentiellement soutenue par la première génération des immigrés, avec «un rapport étroit à la religion». Mais, à l'instar de Quick, une nouvelle offre se développe à destination des générations suivantes qui ont «la culture de la grande surface, celle du fast-food», ­estime Abbas Bendali du cabinet Solis. Les adolescents se montrent souvent friands de halal, dans un bricolage identitaire.

La demande de viande confessionnelle touche aussi l'école. Mais la doctrine semble stabilisée, selon Christophe Herbert, qui dirige l'Association nationale des directeurs de la restauration municipale : la plupart des cantines offrent un plat de substitution les jours où le porc est au menu. Certaines villes vont plus loin et proposent des menus quotidiens sans viande, comme à Roubaix ou à Lyon. Un quart des enfants du primaire l'ont choisi, explique l'adjoint à la scolarité, Yves Fournel : «Depuis, je n'ai plus de demande de halal.»

Source : Le Figaro/AFP

L'ouvrage "Conversaciones en Tanger" (Conversations à Tanger) de l'écrivain et journaliste espagnol Joaquin Mayordomo Sanchez a été présenté, mardi soir, au siège de la Fondation des Trois Cultures de Séville.

Le livre présente un dialogue clair et direct entre l'auteur et neuf intellectuels, dont Juan Goytisolo, Lourdes Ortiz, Fernando Rodriguez Lafuente, Javier Sadaba, Nadia Naïr ou Mustafa Akalay Nasser, dans la ville de Tanger, concernant des thèmes d'actualité intéressant les deux rives de la Méditerranée.

A ce titre, l'écrivain met en exergue l'existence de sujets et questions qui suscitent un grand intérêt de la part de ces intellectuels, tel que l'immigration africaine vers l'Europe ou la promotion de la situation de la femme au Maroc.

La cérémonie de présentation de l'ouvrage, organisée dans le cadre des activités culturelles de la Fondation des Trois Cultures de Séville, s'est déroulée en présence de représentants du corps diplomatique marocain à Séville, notamment le consul général, Said Douelfakar, de la directrice de la Fondation, Elvira Saint-Girons, ainsi que de plusieurs personnalités du monde de l'art et de la culture.

Il a exercé comme journaliste dans plusieurs organes écrits et audiovisuels, dont les radios Onda Madrid et Cadena Ser et la télévision régionale andalouse, avant de diriger pendant cinq ans la revue éducative "Padres de Alumnos" (Pères d'élèves).

Créée à Séville en 1998, la Fondation des Trois cultures et des trois religions de la Méditerranée, est un forum fondé sur les principes de paix, de tolérance et de dialogue dont l'objectif principal est de promouvoir la rencontre entre les peuples et les cultures de la Méditerranée.

La Fondation, qui est une initiative du gouvernement du Maroc et du gouvernement autonome d'Andalousie, est l'un des organismes les plus actifs de l'espace euro méditerranéen.

Source : MAP

Les travailleurs immigrés Marocains en Espagne constituent la première communauté étrangère hors Union européenne (UE) affiliée à la sécurité sociale.

Selon des données rendues publiques par le ministère espagnol du Travail et de l'Immigration, le nombre des travailleurs immigrés Marocains inscrits à la sécurité sociale à fin janvier 2010 a été de l'ordre de 219.787 personnes.

Les travailleurs Equatoriens occupent la deuxième place avec 178.447 personnes, suivis des Colombiens avec 112.139 personnes, ajoute la même source dans un communiqué.

En juillet 2009, le nombre des travailleurs immigrés Marocains inscrits à la sécurité sociale en Espagne était de 238.569 personnes, rappelle-t-on.

Selon la même source, la région autonome de Catalogne (Nord est de l'Espagne) continue de concentrer le plus grand nombre de travailleurs immigrés avec 395.674, suivie de la communauté de Madrid avec 389.221 travailleurs et l'Andalousie avec 215.438 personnes.

Le ministère espagnol a fait également savoir que le nombre total des travailleurs immigrés inscrits à la sécurité sociale s'est établi à fin janvier dernier à 1.806.873 affiliés, dont 656.821 proviennent de pays de l'Union Européenne.

Les travailleurs immigrés en Espagne sont la principale victime de la hausse vertigineuse du taux de chômage enregistrée dans la péninsule ibérique depuis le début de la crise économique que traverse le pays Actuellement.

Selon les dernières statistiques sur l'immigration présentées récemment par le secrétariat d'Etat espagnol à l'immigration, le chômage affecte un immigré sur quatre en Espagne et s'est multiplié par trois en raison de la crise économique.

D'après "l'Annuaire 2009 sur l'immigration", 28 pc du collectif immigré en Espagne se trouve actuellement au chômage, soit près de 1,2 million de personnes en âge de travailler, contre 18 pc chez les Espagnols.

L'Espagne compte 46 millions d'habitants, dont 12 pc d'étrangers, venant principalement d'Amérique du Sud, du Maroc et d'Europe de l'Est.

Source : MAP

Le collectif « la journée sans immigrés, 24 heures sans nous » souhaite donner une visibilité de l’apport de l’immigration en France par l’organisation le 1er mars 2010 d’une « journée sans immigrés »…Suite

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a exprimé mercredi dans un communiqué son indignation après le pillage et la profanation, le 12 février, de l'église de Morangis (Essonne), qu'il qualifie d'"acte odieux".

Le CFCM "note avec une extrême inquiétude la multiplication d'actes de vandalisme dont sont victimes les lieux de cultes chrétiens, juifs et musulmans", et "appelle les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s'imposent pour protéger l'ensemble des lieux de cultes et à redoubler d'efforts pour faire aboutir les enquêtes portant sur ces crimes insupportables".

L'église de Morangis (Essonne) a été cambriolée et profanée le 12 février, le tabernacle fracturé à la hache, la sacristie fouillée et les objets liturgiques en or ont été volés, selon des sources religieuses et policières.

Source : La Croix/AFP

Un film politique, court mais puissant: porté par 350 cinéastes, On bosse ici! On vit ici! On reste ici!, est un manifeste en faveur de la régularisation des travailleurs sans papiers. Présenté lundi 22 février à la Cinémathèque à Paris, il va être projeté en France dans les salles de cinéma. Mediapart a choisi de le diffuser en retraçant l'histoire de cette grève inédite entamée en avril 2008.

Source : MédiaPart

Transitant souvent par des canaux informels, l'argent issu des transferts des migrants représente souvent un manque à gagner pour les économies en développement. C'est dans ce sens que le Programme des Nations unies pour le Développement a lancé, conjointement avec le ministère libanais des Affaires étrangères et de la diaspora, une initiative originale, LiveLebanon, en direction des expatriés libanais. Il s'agit de mobiliser les Libanais "du dehors" , pour financer des projets de développement dans des régions défavorisées.

On estime en effet la population vivant au Liban à 3,8 millions d'habitants, contre environ 12 millions de personnes qui composent la fameuse diaspora libanaise. Et cette diaspora n'oublie pas ses racines, puisqu'elle envoie, chaque année, entre 5 et 6 mds de dollars (3,69 à 4,43 mds euros) au Liban, ce qui représente 20% de son PIB. Le Liban se place d'ailleurs au 6ème rang mondial en matière de transferts d'argent des expatriés. Partant de ce constat, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a lancé une initiative originale, en novembre 2009, à l'attention des expatriés libanais, via un site Internet, baptisé LiveLebanon.net, les émigrés du pays du Cèdre sont appelés à effectuer des donations, pour financer des projets de développement dans des régions défavorisées du Liban. Il faut dire que l'argent de la diaspora intéresse notamment les banques occidentales.

Aussi les bailleurs de fonds et les banques de développement veulent se placer dans la course afin d'orienter la manne que représente les transferts des migrants vers le financement des programmes de développement. C'est dans ce sens justement que la Banque africaine de développement le gouvernement français et le Fonds international de développement agricole (FIDA) ont lancé, le 23 octobre dernier, à Paris un fonds fiduciaire multilatéral dédié aux transferts de fonds des migrants. Administré et géré par la BAD, ce fonds, avec une dotation initiale de plus de 6 millions d'euros, est ouvert à d'autres donateurs (Etats ou institutions). Il vise à fournir des financements pour l'amélioration des connaissances sur les transferts des fonds des migrants en Afrique, par la réalisation d'études thématiques et sectorielles ; l'amélioration des cadres règlementaires et des conditions de transfert, visant une réduction des coûts de transfert,  offrir des produits financiers répondant mieux aux besoins des migrants et de leurs familles ; encourager les diasporas à investir dans les projets productifs individuels et dans le développement local des pays d'origine des migrants. L'Afrique reçoit chaque année près de 40 milliards de dollars de fonds en provenance du monde entier, transférés par ses migrants. Un récent rapport du fonds international de développement, agricole, publié récemment, estime toutefois que ces montants pourraient être nettement supérieurs si certains obstacles venaient à être levés.
Le principal concerne le coût élevé des transferts facturés par les sociétés de transfert. Les plus importantes sont western union et Money Gram. Selon le rapport, elles contrôlent près de 65% des points de paiement où les envois de fonds sont encaissés. Ce qui est énorme. Mais le plus grave est qu'elles imposent des coûts de transfert très élevés. Dans certains pays d'Afrique, les montants des commissions peuvent atteindre jusqu'à 25% du montant transféré.

Source : Le Maghreb

La préfecture du Loiret a justifié mardi l'expulsion de Najlae Lhimer, une lycéenne marocaine sans papiers dont le sort provoque la colère du Réseau éducation sans frontières (RESF) et de nombreux parlementaires.

La jeune femme, présente en France depuis 2005, s'était rendue vendredi dernier à la gendarmerie de Château-Renard, son lieu de résidence. Elle accusait son frère de violences physiques.

"Madame Lhimer Najlae n'a pas été interpellée alors qu'elle venait déposer plainte pour violences", affirment les services préfectoraux dans un communiqué transmis aux médias.

La jeune femme, en possession d'une interruption temporaire de travail de huit jours, se serait présentée à la gendarmerie pour "être accompagnée au domicile de son frère pour y récupérer ses affaires et ses documents d'identité", écrit la préfecture.

"A cette occasion, les gendarmes ont remis à madame Lhimer Najlae une convocation officielle pour le vendredi 19 février 2010 à 15h précisant son objet : examen de sa situation administrative au regard du droit au séjour", poursuit-elle, insistant sur le fait que la jeune femme "ne s'est pas opposée à la mesure prise".

Depuis son expulsion vers le Maroc, la situation de Najlae Lhimer est dénoncée par RESF, dont les militants assurent l'accompagnement à Casablanca.

"Najlae avait le droit de la justice pour les violences subies, elle avait le droit de contester le refus de séjour du préfet devant la tribunal administratif", écrit RESF Loiret dans un communiqué. "En précipitant son expulsion, le préfet lui a volé ces droits".

RESF affirme également que la jeune femme était bien présente à la gendarmerie pour y déposer plainte, ce que nie la préfecture.

Source : Reuters

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